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silhouettes

Le fleuve sous la lune charriait des colliers de perles. Grues, chaînes, poulies, barges hissaient leurs squelettes au-dessus de bâtisses démolies.

Auteur: Ferdjoukh Malika

Info: Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

[ décor nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

La langue a ses floraisons et ses hivers. Il y a des styles nus comme des squelettes d'arbres, puis arrive le style fleuri de l'école du feuillage, du touffu, du broussailleux. Puis, il faut les émonder.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal 1901

[ recette ]

 
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fossiles

Dar Véter imagina un instant les innombrables formes de vie, les millions de squelettes bizarres enfermés dans les terrains des diverses planètes, vestiges du passé dissimulés dans les strates de chaque monde habité, souvenirs enregistrés par la nature elle-même jusqu'à ce que survienne un être pensant, capable de retenir et même de reconstituer les choses oubliées...

Auteur: Efremov Ivan

Info: La Nébuleuse d'Andromède

[ science-fiction ] [ galaxie ]

 

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création

Le ruminement (rumination + cheminement) de la poésie en commencement, l'emmêlement de mots, syllabes, squelettes de vers et de phrases qui s'efforcent de s'accorder, fait parfois surgir brusquement le renard roux d'une "image-souvenir" de son sous-bois, de son couvert d'oubli, et je l'accueille. Je l'accueille seulement. Je ne cherche nullement à forcer cet animal-image avec les chiens de la langue.

Auteur: Roubaud Jacques

Info: Poésie : Récit

[ poésie ] [ littérature ]

 

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portuaire

Derrière lui, seule l’imposante silhouette blanche du musée des Sciences maritimes s’élevait, tel un spectre flottant dans le désert de cet espace nu. En arrière-plan, les contours des gratte-ciel de Tokyo se dissolvaient dans la grisaille des nuages. Les grues à portique alignées sur les quais d’Ôi évoquaient une procession de squelettes de girafes mortes debout, dressés à l’horizon des rêves.

Auteur: Keizo Hino

Info: L'île des rêves

[ docks ] [ mégapole ]

 

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songe

Pendant la nuit qui précéda mon travail, je m'étais cru transporté dans une planète obscure où se débattaient les premiers germes de la création. Du sein de l'argile encore molle s'élevaient des palmiers gigantesques, des euphorbes vénéneux et des acanthes tortillées autour des cactus; - les figures arides des rochers s'élançaient comme des squelettes de cette ébauche de création, et de hideux reptiles serpentaient, s'élargissaient ou s'arrondissaient au milieu de l'inextricable réseau d'une végétation sauvage. La pâle lumière des astres éclairait seule les perspectives bleuâtres de cet étrange horizon; cependant à mesure que ces créations se formaient, une étoile plus lumineuse y puisait les germes de la clarté.

Auteur: Nerval Gérard de Labrunie

Info: Aurélia

[ monde étrange ] [ exotique ]

 
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cruciverbiste

Il retourna aux mots croisés. En six lettres : ville du pays basque.
- Bilbao, c'est toujours pareil. Pourquoi ne mettent-ils pas des mots intelligents en rapport avec nous ? Par exemple : en dix lettres, camp de concentration où, si on te faisait sortir la nuit, tu ne revenais jamais : Puchuncaví. En neuf lettres : ce que tu éprouves quand tes vieux viennent te voir en prison pour te dire que ton frère Juan est mort, criblé de balles, dans un dépôt d'ordures. Tristesse.
En quatre lettres : qu'est-ce que tu ressens si, en creusant la terre, tu trouves trois squelettes, les mains liées dans le dos, et si l'un d'eux porte les chaussures de ton frère Alberto. Rage.

Auteur: Sepúlveda Luis

Info: L'ombre de ce que nous avons été

[ littérature ]

 

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libération

Quand nous sortons de la Machine, nous recherchons tous la même respiration — poumons gonflés, bouche entrouverte — la même liberté de mouvement pour enfin redresser nos squelettes, tirer sur nos muscles ankylosés, dégourdir nos jambes, mouliner l'air de nos bras, la même lumière naturelle, le regard planté dans le ciel, à cligner des yeux pour accommoder. Certains jours d'hiver, le travail le réclamant, il m'arrive même de ne jamais apercevoir le soleil de la journée. Je passe la coupée avant son lever, sous les spots aveuglants qui éclairent le quai et la coque massive du navire. Je n'en ressors qu au soir tombé. Avec cette seule idée en tête d'arriver à la fin de la semaine, l'espoir chevillé au corps que le temps se mettra au beau, et que je pourrai passer du temps en bord de mer. 


Auteur: Astolfi Christian

Info: De notre monde emporté. Le Bruit du monde, p 24

[ travail ] [ labeur ] [ délivrance ] [ week-end ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jeunes-vieux

La jeunesse est le levain qui fait fermenter dans le monde toutes ces attitudes interrogatives, éprouvantes.  S'il n'y avait pas cette activité gênante de la jeunesse, avec sa haine des sophismes et des gloses, son insistance sur les choses telles qu'elles sont, la société mourrait par pure décadence.  La politique de la génération plus âgée, au fur et à mesure qu'elle s'adapte au monde, est de cacher les choses désagréables là où elle le peut, ou de préserver une conspiration du silence et de faire semblant qu'elles n'existent pas.  Mais pendant ce temps, les plaies continuent à suppurer de la même manière.  La jeunesse est un antiseptique radical.  Elle ne laisse pas les anciens pleurer en paix, là où il n'y a pas de paix.  Par ses sarcasmes féroces, elle maintient les problèmes en vie dans le monde jusqu'à ce qu'ils soient réglés correctement.  Elle fait sortir les squelettes des placards et insiste pour qu'ils soient expliqués.  Il n'est pas étonnant que la vieille génération craigne et se méfie de la jeune.  La jeunesse est la Némésis vengeresse à ses trousses.

Auteur: Bourne Randolph

Info: republié dans "Left and Right : The Prospects for Liberty", Left and Right : A Journal of Libertarian Thought 1, no 1 (printemps 1965), p. 22.

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

poème

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Nuit de neige,

[ obscurité ]

 

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