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haine

Au bout d'un trimestre je deviens complètement révolutionnaire car si l'on étudie l'Allemagne via les mots agencés ou les phrases lancées en l'air, dans le cosmos on s'aperçoit de tout le mal que la Maison Habsbourg fait.

Ils trahissent ils trahissent ils trahissent, ne savent faire que cela.

Intérêts perso !

L'Autriche nous enquiquine, nous jeunes Allemands.

Aucun amour.

Pire, Vienne devient de moins en moins allemande !

L'Autriche prouvez-lui de l'affectation ou quittez-la ! Moi j'aime l'Autriche comme un fou. Alors quand Frantz-Ferdinand est percé de plomb jeté depuis le tube de quelque pistolet qu'il a aidé à fondre, moi je dis bravo.

- Châtiment !

Auteur: Hitler Adolf

Info: in "Mon combat" - paru dans la revue "Nioques", n°11 - "nouvelle traduction de Stéphane Bérard"

[ traduction ] [ reformulation ] [ ressentiment ] [ antagonisme ] [ pangermanisme ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

personnage

Bébert avait un visage rond et des joues charnues de bambin, mais on n'aurait pas osé les lui pincer. Son menton se perdait dans sa gorge large. Il lui manquait une dent et il remplissait sa veste de cuisinier de sa carrure trapue mais solide. Une bedaine commençait à lui pousser. Ses manches retroussées laissaient voir sur ses avant-bras épais deux ou trois tatouages inachevés. Il n'avait pas de toque comme les autres cuisiniers, il portait une casquette des Indians de Cleveland sur ses cheveux rasés à trois. Son pantalon était trop large pour lui, comme celui d'un rappeur. Il devait avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans à l'époque, pas plus, mais il me donnait l'impression d'être plus vieux que cela.

Auteur: Larue Stéphane

Info: Le plongeur

[ restaurant ]

 

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femmes-hommes

"Beaucoup de serials killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius.Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire, a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."

Auteur: Bourgoin Stéphane

Info: Profileuse : Une femme sur la trace des serial killers

[ opposés ]

 

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religion

L'homme, donc. Et non pas Dieu. Car l'homme qui croit en lui-même ne saurait croire en Dieu. La dignité humaine commence par sa propre désillusion. "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (Leibniz). Soi-disant, la plus vertigineuse de toutes les interrogations métaphysiques. Car si Dieu n'existe pas, comment espérer rendre compte de la présence insolite du monde ? Illusion typique. Le monde n'existe pas en vue d'une fin quelconque. Il est, un point c'est tout.
Avec Dieu, l'homme n'est qu'un enfant - obéissant ou récalcitrant -, un être dépendant, qui se détermine uniquement en fonction d'une conséquence : la crainte d'un courroux redoutable (peur du père), l'espoir d'être accueilli plus tard au paradis au milieu des pétales de roses et des fleurs d'oranger (tendresse infinie de la mère). Dieu, un père Noël pour adultes.

Auteur: Ferret Stéphane

Info: Les Humains

[ foi ] [ fuite ]

 

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être humain

Pour la première fois de sa vie, Richard Abercrombie est confronté au vacarme obscène de la nature sous sa forme la plus grandiose et la plus véhémente : une jungle. Ce n'est pas tant le vacarme en soi qui l'abasourdit, mais, au sein de ce tohu-bohu, l'absence totale de sonorité humaine. La jungle bruit selon ses propres lois, insoucieuse des hommes qui croient l'explorer. Dans les forêts où l'homme vient régulièrement chasser, à proximité des villes, dans toute l'Europe et particulièrement en Angleterre, les animaux ont depuis longtemps appris à se taire à l'approche de l'homme, à le fuir comme le prédateur suprême : cette créature qui tue contre nature, sans que la nécessité de survivre l'y force. Le silence apaisant de nos campagnes n'est que le signe tangible de la terreur que l'homme fait régner.

Auteur: Audeguy Stéphane

Info: La théorie des nuages, p.199, Gallimard/NRF, 2005

[ atroce ]

 

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historique

Avant la mise en oeuvre de l'armement moderne, les soldats occidentaux combattaient "corps redressé" sur le champ de bataille. Cette posture leur était dictée par leur arme, le fusil à poudre, dont le rechargement ne pouvait s'effectuer que debout. [...] Cette position verticale était certes imposée au soldat par les conditions technologiques du combat, mais elle était aussi hautement valorisée et valorisante aux yeux des acteurs eux-mêmes. [...] Car dans le danger extrême du champ de bataille, on se tenait droit. Physiquement bien sûr, mais aussi moralement.
Un siècle plus tard, pris sous le feu, les soldats se jettent au sol et souvent meurent de ne l'avoir pas fait à temps. [...] Les soldats ne sont pas seulement couchés ; ils organisent leur corps pour l'exposer le moins possible aux impacts [...].

Auteur: Audoin-Rouzeau Stéphane

Info: Combattre : Une anthropologie historique de la guerre moderne, XIX-XXIe siècle, p275

[ guerre ]

 

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adaptation

Je crois que le plus étonnant trait relatif à l'animal humain - du moins, celui qui n'a jamais cessé de m'étonner -, c'est son incoercible capacité à se satisfaire de son malheur. Je ne suis même pas sûr, en vérité, que ce soit l'espoir d'une possible amélioration qui lui permette d'endurer et de supporter les pires conditions. Non, je crois que c'est plutôt quelque chose comme une sage ou salvatrice inclination à réduire son horizon à ce qu'il peut instantanément appréhender ; à élaguer du champ de ses pensées tout ce qui n'est pas instantanément indispensable à sa survie. Oui, c'est bien en se rapetissant à la stricte expression de ses nécessités immédiates, et non pas en se grandissant dans une posture d'abnégation consciente et supérieure, que chacun peut endurer les pires formes d'existence. Survivre, c'est ne faire aucun cas d'aucun reste.

Auteur: Beauverger Stéphane

Info: Le Déchronologue

[ difficultés ]

 

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nazisme philosophique

Voilà 10 ans que Heidegger a été fini par un linguiste, François Rastier - oui, véritablement et ironiquement anéanti, ce négationniste en chef, grâce à un parcours à travers ses plus "grandes" oeuvres et sa correspondance - Rastier frappait l'homme et le philosophe, le nazi et le penseur, sa vie et son oeuvre de l'inanité la plus rance qui soit, ainsi que ses innombrables suiveurs de la French et de l'Italian Theory... Seyn égalait Vaterland. Combien de nous ont passé des heures à donner crédit au grand arnaqueur, combien de bibliothèques et de mémoires, combien d'arguments d'autorité ? Et combien continuent à s'aveugler sur des chemins qui ne mêlent nulle part pavés des pires intentions, combien à sauver l'insauvable ? 10 ans après Rastier, si les universités ne se sont pas purgées de leur littérature heideggérienne, c'est pour la seule et mauvaise raison qu'il aurait fallu jeter au moins la moitié, l'influence de l'ami de l'immense Char ayant été sur la pensée occidentale - krolossale!

Auteur: Montavon Stéphane

Info:

[ vacherie ] [ compromission académique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

scène de ménage

Pali de Paris, Mika de Berlin arrivés le même jour, on va les prendre en voiture de location à la gare de Delémont, on les monte et leur barda jusqu'en vieille ville, on soupe chez mon voisin d'au-dessus qui a plus grand et va donc les héberger, à nos frais certes, mais quelle noce ce soir là, avec aussi le voisin d'à côté sous LSD qui en caleçon est muni d'une hache engueule et course sa femme, elle gravit l'escalier, vient frapper, nous on est à l'apéro, on la laisse venir se cacher, puis Teddy qui fracasse notre porte, mais sa proie ayant sauté par la fenêtre, Teddy s'arrête dans notre cuisine, on le calme, on lui passe du couscous, il se détend vite, déjà il roule et picole de nouveau ! S'excusant il distribue des buvards, on gobe, enfin l'expédiant au lit on le désarme et nous on sort au bistrot, Pali et Mika n'ayant pas manqué de gober eux-aussi, nous suivent en costume de chasse direction le Café d'Espagne.

Auteur: Montavon Stéphane

Info: Le Bouge, p 97. L'Age d'homme, 2019

[ acide ] [ bringue ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

action

J'ai rempli un rack d'assiettes et de tasses à café, je l'ai envoyé dans le lave-vaisselle puis j'ai commencé à récurer les poêles du mieux que je pouvais. Au bout de dix minutes de frottage et de décrassage, j'étais presque aussi trempé que si on m'avait enfermé dans un lave-auto en marche. Mes mains se ratatinaient déjà dans la gibelotte du dish pit, le bout de mes doigts était éraflé par la laine d'acier, mes bras s'enlisaient jusqu'aux coudes dans l'eau brune et graisseuse. La vapeur d'eau faisait coller sur mon visage les miettes de nourriture et les éclats d'aliments calcinés qui revolaient sous le jet du gun à plonge. Je comprenais peu à peu pourquoi Dave voulait se débarrasser de ce travail. Mais ça faisait mon affaire, de ne pas avoir le temps de penser à mes histoires. Les assiettes, les marmites et les poêles crasseuses ne cessaient de s'accumuler peu importe la vitesse à laquelle je les récurais. Tout ça m'occupait la tête. Étrangement, j'avais l'impression de reprendre le contrôle de ma vie.

Auteur: Larue Stéphane

Info: Le plongeur

[ équilibre ] [ travail ] [ chair-esprit ]

 

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