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sécurité

En supprimant tous les risques, vous avez étranglé toutes les chances.

Auteur: Thibon Gustave

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[ lénifiant ] [ stagnation ] [ prudence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

inquiétude

Il n'y a pas de limites. Ni pour les pensées, ni pour les sentiments. C'est la peur qui crée les limites.

Auteur: Bergman Ingmar

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[ stagnation ]

 

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ennui

La province : c'est l'instant vide. L'histoire sur une voie de garage. Le statu quo. Ce que l'étouffement peut nous faire : tomber d'un temps relatif dans un temps permanent.

Auteur: Braun Volker

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[ village ] [ stagnation ]

 

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être humain

Nous avons roulé de progrès en progrès. Ils ont toujours tout changé de notre façon de sentir, de penser et de vivre. Ils n'ont jamais rien changé à notre humaine condition.

Auteur: Ormesson Jean d'

Info: C'est une chose étrange à la fin que le monde

[ évolution ] [ plafonner ] [ stagnation ]

 

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passé

Quand une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre ; mais souvent, nous passons si longtemps à regarder la porte fermée que nous ne voyons pas celle qui s'est ouverte.

Auteur: Keller Helen

Info: We Bereaved

[ mélancolie ] [ stagnation ] [ peur de l'inconnu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

plafonner

Il existe, Édile Suprême, un grand danger pour une race évoluée : la sclérose. [...] Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne font plus que des rouages sans pensée.

Auteur: Wul Stefan

Info: Oms en série, Lefrancq, coll. Volumes 1996, partie III, p. 683

[ culminer ] [ stagnation ]

 

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pessimisme

Je pensais que si on passait... de la valorisation d'une chose vers la valorisation d'une autre, c'était parce qu'on avait appris quelque chose de neuf, mieux compris un truc.  Et ce n'est pas ça du tout. J'accorde juste de l'importance à ce qui me tient à cœur. C'est tout, voilà toute l'histoire. J'accorde juste de l'importance à ce qui me tient à cœur. Les gens en font vertu par nécessité. Ils sanctifient ce à quoi ils ne peuvent échapper.

Auteur: Egan Greg

Info: Distress. Trad Mg

[ stagnation ] [ faire du surplace ] [ marotte ] [ manie personnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

répétition

Voici néanmoins un grand défaut : il n’y a pas de progrès... Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain le fardeau de son orgueil.

Auteur: Blanqui Auguste

Info: L'éternité par les astres, 1872

[ stagnation ] [ illusion ] [ vanité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution fantasmée

Mes ancêtres étaient des charognards poilus au front bas qui perforaient les crânes et les os des charognes jonchant les rivages pour sucer leur cervelle en voie de décomposition. Ils l’ont fait pendant des millions d’années en utilisant les mêmes bifaces de silice, sans comprendre pourquoi et dans quel but ils vivaient ainsi : c’était simplement leur instinct, comme celui qui pousse les oiseaux à nidifier et les castors à construire des digues. Ils ne dédaignaient pas de s’entre-dévorer.

Puis le Démon de l’esprit qui descendit sur terre entra en eux et leur apprit la magie des mots. Le troupeau de singes devint l’humanité et entreprit sa vertigineuse ascension sur l’échelle du langage. Et voici que je me tiens sur la crête de l’histoire d’où je vois que son point culminant est dépassé.

Je suis né au moment où la dernière bataille pour l’âme de l’humanité était déjà perdue. Mais j’ai entendu son écho et vu ses éclairs d’adieu. J’ai parcouru des manuels soviétiques poussiéreux qui annonçaient que l’URSS avait libéré l’homme et lui avait permis d’aller dans l’espace. Bien sûr, même dans mon enfance, je comprenais que c’était un mensonge, mais la vérité s’y trouvait aussi. Il était aussi difficile de séparer le mensonge de la vérité que de séparer des métastases cancéreuses des cellules saines.

Si je ne me trompe pas, j’ai commencé à y réfléchir lorsque je n’avais que dix ans. Pour les vacances scolaires, on m’envoyait chez grand-mère qui vivait dans un village près d’Orel. Elle habitait une vieille isba qui ne différait des habitations du XVe siècle que par la présence d’une ampoule de 100 watts brillant sous le plafond, et que la vieille appelait ironiquement "l’ampoule d’Ilitch". Il est probable qu’elle pensait à Brejnev, et non à Lénine, mais je ne voyais pas de grande différence entre ces deux défunts illustres. En revanche, je comprenais parfaitement ce que représentait "l’ampoule d’Ilitch".

(…)

Ceux qui ont longtemps feuilleté de vieux magazines savent que chaque époque a son propre avenir, une sorte de futur antérieur de la grammaire française : les gens du passé se projettent dans l’infini, en ligne droite, en traçant une tangente à travers leur temps vers l’éternité.

(…)

Ce futur n’arrive jamais car l’humanité avance vers son lendemain selon une trajectoire complexe et peu compréhensible dont aucun mathématicien en sciences sociales ne peut anticiper les tournants.

(…)

Mes descendants – pas les miens personnellement, mais ceux de mon espèce – seront des traders poilus au front bas qui, à partir de claviers tous identiques, vont creuser des swaps de crédits et de défauts le long des rives de fleuves économiques en voie d’assèchement. Ils le feront sans comprendre le moins du monde pourquoi et dans quel but ils agissent ainsi. Ils suivront simplement les impulsions de leur instinct, comme les araignées dévorent les mouches. Et lorsqu’ils auront mangé toutes les mouches, ils se remettront à s’entre-dévorer. C’est ainsi, à proprement parler, que l’histoire a commencé, et c’est ainsi qu’elle se terminera.

Une nouvelle ère d’obscurité est devant nous. Il n’y aura même pas de Dieu chrétien équivoque, mais uniquement des pieuvres transnationales planquées dans les eaux noires qui brasseront de leurs tentacules médiatiques toute la saleté humaine pour sécuriser leur pouvoir. Elles conduiront l’homme à un tel degré de turpitude qu’il sera techniquement impossible à la pitié divine de s’exercer à son égard, et la terre brûlera alors de nouveau, dans un feu qui sera bien plus éclatant et horrible que tout ce qui a été vu dans le passé.

Auteur: Pelevine Viktor

Info: Dieux et mécanismes

[ stagnation ] [ apocalypse ] [ modernité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson