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question

Le cours des monnaies fluctue, le prix des matières fluctue. Pourquoi les salaires devraient-ils augmenter suivant une pente constante ?

Auteur: Shenkir William G.

Info: Financial Accounting Standards Board dans les années 1970

 

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science dure

Certaines entités physiques clés, comme la vacuité de l'espace, les particules élémentaires ou la fonction d'onde, semblent être purement mathématiques dans le sens où leurs seules propriétés intrinsèques sont des propriétés mathématiques.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ étude des limites ] [ standards conceptuels ] [ codage du réel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

On jouit seul, mais la consommation, elle, n'est jamais solitaire, c'est un système de communication, elle implique toujours le regard et l'évaluation des autres. Elles brassent des standards et des représentations collectives. La réorganisation des besoins en signes est la façon dont la société entière communique et se parle.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: La société de consommation

[ sociologie ]

 

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imagination

Il est frappant de voir combien les auteurs ont du mal à s'arracher aux standards des représentations humaines quand il s'agit d'imaginer ce que pourrait être un ET. Pourquoi d'ailleurs le sexuer ? Et s'il n'était que vibrations ou aérosols ? Ou encore une des formes primitives de la vie dont un des paramètres se serait exacerbé ?

Auteur: Sigward Joseph

Info: Bulletin de la Cabine Télescope 16

[ science-fiction ] [ limitation ]

 

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original

Fou adj. Atteint d'un haut degré d'indépendance intellectuelle ; qui ne se conforme pas aux standards de la pensée, de la parole et de l'action, déterminés par des magisters à partir de l'observation d'eux-mêmes ; qui diffère de la majorité ; en résumé, inhabituel. Il est à remarquer que les gens que l'on déclare fous le sont par des autorités qui n'ont pas à apporter la preuve qu'elles sont elles-mêmes parfaitement saines.

Auteur: Bierce Ambrose

Info: Le dictionnaire du Diable, p.108, Rivages/Étranger, no11

[ créativité ]

 

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entretenir

L'homme d'affaires qui se lève à l'aube pour s'occuper de ses roses avant sa journée de travail en ville, qui est prêt, si nécessaire, à sortir avec une bonne lanterne une nuit de novembre pour vérifier si la terre a la condition idéale pour planter immédiatement les quelques rosiers standards ou nains qui viennent d'arriver, qui, plus tard dans l'hiver, sortira dans le noir et la neige pour protéger un peu plus ses parterres, voilà une sorte d'homme qui me plaît et qui plaît aux roses aussi.

Auteur: Foster-Melliar Andrew

Info:

[ fleur ] [ jardin ]

 

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voyage

Que reste-t-il des mythes, de l’épopée d’Ulysse ?
D'un Livingstone en quête de la source du Nil ?
Réduits dans les brochures des tour-opérateurs
Au produit marketing en tête de gondole.

Et toi mon cher touriste, assorti de ton guide,
Des lieux que tu visites, qu’as-tu retenu ?
En dehors du rapport monté de toute pièce
Entre un folklore-vitrine et tes idées reçues ?

Et si l'année prochaine tu partais pour ce lieu
Où loge un paysage intime et mystérieux,
Proche et étranger, mais surtout éloigné
Des standards sans âmes de la modernité ?

C'est au foyer de l'âme et dans ses profondeurs
Que tu découvriras la richesse intérieure,
Plus rare et plus précieuse que tous ces artefacts
Déversés à l’envi par l’industrie de masse.

Auteur: Fossat Simon

Info: Dans "Poèmes de l'asphalte", page 44

[ introspection ] [ tourisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

aseptisé

Après les formalités d’enregistrement, j’errai dans le centre commercial. Bien que le hall de l’aéroport soit entièrement couvert, les boutiques affectaient la forme de huttes, avec des montants en teck et un toit de palmes. L’assortiment de produits mêlait les standards internationaux (foulards Hermès, parfums Yves Saint Laurent, sacs Vuitton) aux productions locales (coquillages, bibelots, cravates de soie thaïe) ; tous les articles étaient repérés par des codes barre. En somme, les boutiques de l’aéroport constituaient encore un espace de vie nationale, mais de vie nationale sécurisée, affaiblie, pleinement adaptée aux standards de la consommation mondiale. Pour le voyageur en fin de parcours il s’agissait d’un espace intermédiaire, à la fois moins intéressant et moins effrayant que le reste du pays. J’avais l’intuition que, de plus en plus, l’ensemble du monde tendrait à ressembler à un aéroport.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme, p. 138

[ mondialisation ] [ standardisation ] [ tourisme industriel ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

science-fiction

Au-delà de la banalité du mécanisme observé, cette race était étonnante.Vraiment.

En quelques générations les cerveaux-nez des spyrlouins avaient perdu trois quart de leur volume.

Un engrenage perdant-gagnant puisque cette régression physiologique - résultat  de leurs raffinées annexes technos destinées à fuir la réalité - mena petit à petit vers un abrutissement qui apporta une amélioration imprévue. Cette décroissance du nombre de neurones - due à des stimuli artificiels beaucoup trop étriqués par rapport à ceux de leur réalité source - facilita justement l'accès à cette dernière.

Dans ces univers vibratoires moyens-inférieurs, le temps, interminable, pèse lourd. Ainsi toute vitesse excessive des idées et des réflexions des secondéités locales - par rapport à leur monde décor - augmente leur souffrance. Tel était le cas des spyrlouins .

Le surprenant était de constater ce processus avec des êtres vivants : par la diminution du différentiel entre efficacité/vitesse de la pensée personnelle des indigènes avec la rapidité des interactions standards du réel d'où ils étaient issus, se produisait cet inattendu ré-équilibrage.

Qui amena une grosse diminution des déprimes et des maladie psycho-somatiques. 

Ces bestiaux fonctionnaient comme des robots.

Auteur: Mg

Info: 4 février 2021

[ monde astral ] [ psycho-sociologie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

décoratif aliénant

Pensez à la cocaïne. Sous sa forme naturelle, comme les feuilles de coca, elle est sympathique, mais pas au point de devenir un problème plus général. Mais affinez-la, purifiez-la et vous obtenez un composé qui frappe vos récepteurs de plaisir avec une intensité non naturelle. C'est là qu'advient une dépendance.

La beauté a subi un processus similaire, à cause des publicitaires. L'évolution nous a donné un circuit qui réagit à la beauté - appelez-le récepteur de plaisir de notre cortex visuel - et dans notre environnement naturel, il était utile d'en avoir un. Mais prenez une personne avec telle qualité de peau et de structure osseuse comme on en voit une sur un million, ajoutez un maquillage professionnel et des retouches, et vous ne regardez plus la beauté sous sa forme naturelle. Vous voilà avec une beauté de qualité pharmaceutique, la coke de la beauté.

Les biologistes nomment ceci "stimulus surnormal" [...] Nos récepteurs de beauté reçoivent plus de stimuli que ce pourquoi ils ont été conçus, il y a surcharge ; nous voyons plus de beauté en un jour que nos ancêtres n'en voyaient en une vie. Résultat : la beauté ruine lentement nos vies.

Comment ? De la même manière que toute drogue devient un problème : en interférant dans nos relations avec les autres. Nous devenons insatisfaits de l'apparence des gens ordinaires parce qu'ils ne supportent pas la comparaisons avec les mannequins.  

Auteur: Chiang Ted

Info: Stories of Your Life and Others

[ infobésité esthétique ] [ monde photoshop ] [ standards irréalistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel