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taxinomie générale

La science travaille via une lente méthode de classification des données, arrangeant patiemment les détails dans un système continu et régulier au sein de groupes de faits, sériés comme les strates des roches. Pour chaque série il faut un vocabulaire de mots spéciaux qui ne font pas toujours sens lorsqu'utilisés dans une autre série. Mais les lois de la périodicité semblent s'appliquer un peu partout au long de l'histoire, parmi les éléments et dans toutes les sphères de la pensée. Nous devons donc apprendre à coordonner l'ensemble au travers de notre nouvelle conception du règne de la relativité.

Auteur: Pallister William Hales

Info: Poems of Science. Men and the Stars (p. 88) Playford Press. New York, New York, USA. 1931

[ répertoires intriqués ] [ complexité taxonomique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transgenre

Les gens modifient plein de choses personnelles tout le temps. Ils teignent leurs cheveux, suivent des régimes jusqu'à presque se tuer. Ils prennent des stéroïdes pour se construire les muscles, se font mettre des implants, modifier le nez et les seins pour ressembler à leurs stars de cinéma préférées. Ils changent de nom, d'habitudes, d'emplois, de maris ou femmes. Ils changent de religions et de partis politiques, se déplacent à travers les pays et le monde - changent même de nationalités. Pourquoi les genres masculin ou féminin sont-ils si sacré qu'il est impossible d'en changer ? Qui a inventé cette règle ?

Auteur: Wittlinger Ellen

Info: Parrotfish

[ transsexualité ] [ question ]

 

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réseaux sociaux

La quête des Like a pris une telle ampleur qu'on peut, selon les spécialistes, véritablement parler "d'épidémie narcissique". Beau, successfull, entouré d'amis de préférence eux-mêmes beaux et célèbres, vivant dans des endroits merveilleux, toujours en vacances au soleil, populaire: voilà le portrait d'un mordu de Facebook.
Dans notre société de Narcisses, les individus ne s'attachent plus, les relations ne durent plus. On pratique le zapping avec ses nombreux amis et partenaires. Tournés vers eux-mêmes, les Narcisses sont matérialistes, intéressés par l'argent, leur image et leur notoriété. Ils veulent être uniques et se distinguer pour se faire remarquer. Ils veulent être des stars, des VIP.

Auteur: Amadieu Jean-François

Info: La société du paraître

[ vitesse ] [ superficialité ]

 

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conservatisme linguistique

À un moment donné dans l'histoire de l'anglais, les temps passés des verbes étaient caractérisés par un processus régulier de changement de voyelle ; au lieu de "help/helped", nous avions "help/holp". Au fil du temps, -ed est devenu la manière préférée pour marquer le passé, et finalement le passé de la plupart des verbes a été formé en ajoutant -ed. Mais l'ancien modèle a été conservé dans des verbes comme "eat/ate", "give/gave", "take/ took", "get/got" - des verbes utilisés très souvent et qui sont donc plus ancrés en tant qu'habitude langagière (le "was/ were" très fréquemment utilisé est un vestige d'un modèle encore plus ancien). Ils sont devenus irréguliers parce que le monde a changé autour d'eux.

Auteur: Okrent Arika

Info: In the Land of Invented Languages: Esperanto Rock Stars, Klingon Poets, Loglan Lovers, and the Mad Dreamers Who Tried to Build A Perfect Language

[ routines grégaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

domination

Ce n'est pas le fait qu'ils aient de l'argent qui définit la nuisance nouvelle représentée par le pouvoir des super-riches, mais le fait qu'ils éprouvent le besoin d'être enviés. De même, ce n'est pas le fait qu'ils soient célèbres qui définit la nuisance des stars, mais le fait qu'ils aient besoin de se raconter que les autres sont jaloux de leur notoriété. Une chanson comme "Famous" de Kanye West le rejoue une fois de trop : "A toutes les filles qui se sont fait baiser par Kanye West, si tu les croises dans la rue, passe-leur les meilleurs voeux de Kanye. Pourquoi ? Le fait de ne pas être célèbre les rend dingues. Le fait que leur nom soit inconnu les rend dingues."

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: La victoire des sans roi, p.188

[ valeurs ] [ déconnecté ] [ miroir aux alouettes ] [ Usa ] [ star système ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

futur

Je pensais à l'avenir lointain et aux choses que nous avons déjà eu, j'ai alors commencé trouver inadéquats mes jugements les plus extravaguants. L'Immortalité ? Atteinte au dix-neuvième millénaire X. R., rejetée ensuite au vingt-troisième parce qu'elle n'était plus nécessaire. L'inversion de l'entropie pour rembobiner l'univers? Devenue obsolète avec la découverte du nolanisme et du cognat simultané dans le décalque du quadra. Qu'est-ce qui est extravaguant ? Comment le mot quantum ou le concept de la transformation de la matière en énergie serait-il perçu par un homme de Neandertal ? Nous sommes les néanderthaliens de nos descendants de dans cent mille ans. Vous êtes sûr de vous planter pour ce qui est d'imaginer ce qu'il feront et de ce qu'ils seront. Les étoiles? Putain, oui. Ils les auront, les étoiles.

Auteur: Brown Fredric

Info: The Lights in the Sky Are Stars 1953

[ inimaginable ]

 

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réclames

Un minimum d'originalité, mais énormément de réclame et de culot. L'être, l'étron, l'objet en cause de publicité sur lequel va se déverser la propagande massive, doit être avant tout au départ, aussi lisse, aussi insignifiant, aussi nul que possible. La peinture, le battage-publicitaire se répandra sur lui d'autant mieux qu'il sera plus soigneusement dépourvu d'aspérités, de toute originalité, que toutes ses surfaces seront absolument planes. Que rien en lui, au départ, ne peut susciter l'attention et surtout la controverse. La publicité pour bien donner tout son effet magique, ne doit être gênée, retenue, divertie par rien. Elle doit pouvoir affirmer, sacrer, vociférer, mégaphoniser les pires sottises, n'importe quelle himalayesque, décervelante, tonitruante fantasmagorie... à propos d'automobiles, de stars, de brosses à dents, d'écrivains, de chanteuses légères, de ceintures herniaires, sans que personne ne tique... ne s'élève au parterre, la plus minuscule naïve objection. Il faut que le parterre demeure en tout temps parfaitement hypnotisé de connerie.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un massacre 1937

[ propagande ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anticipation

Les histoires de super-héros sont méprisées, car souvent vues comme l'un des niveaux les plus bas de notre culture. Mais tel un éclat d'hologramme, elles contiennent en miniature tous les rêves et toutes les peurs des générations qui les racontent. Créées par des travailleurs qui en leur temps étaient marginalisés, moqués, utilisés comme bouc émissaires et exploités, elles n'ont jamais cessé de nous offrir une ligne directe vers l'inconscient collectif culturel, et ses convulsions. Elles nous racontent d'où nous venons, ce que nous avons craint ou désiré, et à présent elles sont plus populaires et plus ubiquitaires qu'elles en l'ont jamais été. Je le répète : les comics ont eu raison dès le début. Lorsque tout le monde s'en fichait, ils ont pris très au sérieux l'idée d'un futur surhumain, et l'ont embrassé, exaltée et testée jusqu'au point des destruction et retour. Et ils l'ont trouvée intacte, plus forte et mieux définie, comme l'acier passé au feu du raffinage. Indestructible, rien ne peut l'arrêter. Les super-héros étaient les champions des opprimés quand nous en avons eu besoin, puis patriotes, pionniers, rebelles, conformistes ou rock stars quand cela nous était nécessaire. Et à présent, ils entreprennent sous nos yeux ébahis d'abattre les murs séparant la réalité de la fiction.

Et il n'y a qu'un seul moyen de savoir ce qui se passera ensuite...

Auteur: Morrison Grant

Info:

[ BD ] [ superman ] [ science-fiction ]

 

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célébrité

"Qu’est-ce qu’une star ?" est la question que David Bowie aura posé à travers son œuvre. La star appartient-elle à une autre espèce que les êtres humains ? Est-elle un extraterrestre, une fille des étoiles, un étranger dans un monde étrange, un surhomme nietzschéen ? A-t-elle une fonction messianique, divino-humaine, émancipatrice ? Ou au contraire est-elle un parasite, un vampire se nourrissant des énergies de ceux qui l’aiment ? A-t-elle même fait un pacte faustien avec le diable pour obtenir l’admiration des fans ? On retrouve ce questionnement partout : en particulier dans les chansons de l’album Ziggy Stardust, presque toutes des variations sur la notion d’étoile ("Starman", "Star", "Lady Stardust", "Ziggy Stardust") et jusque dans la chanson "The Stars (Are Out Tonight)" sur The Next Day en 2013, incroyable renversement de perspective où on entend Bowie emprunter la voix d’un "homme ordinaire" décrivant les activités de ces stars parasites et vampires :

"Les stars ne dorment jamais – Les mortes comme les vivantes – Nous, nous vivons plus près de la Terre – Loin des paradis – Mais les stars ne sont jamais loin – Les stars sont de sortie ce soir – Elles nous espionnent derrière leurs lunettes noires – Elles épient notre moindre geste – Elles absorbent notre monde primitif – Les voici en haut des escaliers – Asexuées et non-excitées – Elles te brûlent avec leurs sourires radieux – Elles t’enferment avec leurs beaux yeux – Elles sont fauchées et honteuses ou ivres ou effrayées – On ne nous débarrassera jamais des stars".

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: http://www.pacomethiellement.com/corpus_conference.php?

[ modèle identificatoire ] [ fonction spirituelle ] [ influence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

commerce

Les gens ne se rendent pas compte de la créativité qu'il faut pour être marchand d'art. Sur le marché actuel, c'est le galeriste, et non l'artiste, qui fait le plus gros du boulot. Sans nous, il n'y aurait ni modernisme, ni minimalisme, aucun de tous ces mouvements. Les plus grandes stars de l'art contemporain seraient peintres en bâtiment ou profs de dessin dans des cours du soir. Les collections des musées s'arrêteraient à la Renaissance ; les sculpteurs en seraient encore à modeler des dieux païens ; la vidéo serait le domaine exclusif de la pornographie ; le graffiti un délit mineur et non la base d'une industrie multimillionnaire. L'art, en somme, cesserait de prospérer. Et ce parce que, dans une société post-Église, post-mécénat, ce sont les marchands qui raffinent et canalisent le fuel qui fait tourner le moteur de l'art, qui l'a toujours et le fera toujours tourner : l'argent.
De nos jours, en particulier, il y a tout simplement trop d'oeuvres en circulation pour qu'une personne lambda puisse faire le tri entre les bonnes et les mauvaises. C'est le travail du galeriste. Nous sommes des créateurs aussi, sauf que nous créons des marchés et que notre production englobe les artistes eux-mêmes. Les marchés, à leur tour, créent des mouvements, et les mouvements des goûts, une culture, le canon de l'acceptabilité : en bref, ce que nous appelons l'Art avec un grand A. Une oeuvre d'art devient une oeuvre d'art - et un artiste un artiste - dès l'instant où je vous fais sortir votre chéquier.

Auteur: Kellerman Jesse

Info: Les visages

[ beaux-arts ] [ création ]

 

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