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anecdote

Alors que je descendais Stanton Street tôt un dimanche matin, j'ai vu une poule quelques mètres devant moi. Je marchais plus vite qu'elle, alors je la rattrapais. Le temps que nous approchions de la dix-huitième avenue, j'étais juste derrière elle, la poule a tourné vers le sud sur la 18 ème. Arrivée à la quatrième maison, elle tourna, sautilla vers le haut des marches de l'entrée et frappa violemment contre la porte métallique avec son bec. Au bout d'un moment, la porte s'est ouverte et la poule est entrée.

Auteur: Linda Elegant

Info: In : I Thought My Father Was God and Other True Tales from NPR's National Story Project compilé par Paul Auster, La poule.

[ animal ]

 

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colonialisme

Une affaire : en 1626, Peter Minuit, d'origine française, achète aux Indiens leur île de Manhattan pour vingt-quatre dollars, payables en perles de verre.

Le fort, à l'extrémité du promontoire, reçoit quelques canons et devient Fort-Amsterdam. La ville prend le nom de Nouvelle-Amsterdam. Un mur de pieux traverse maintenant l'île de part en part, protégeant le bétail contre les incursions des ours et des loups. De ce mur (wall), il ne reste qu'un nom : Wall Street ; aujourd'hui le mur est démoli et les loups peuvent entrer.

Auteur: Morand Paul

Info: New York I. LA VILLE BASSE.

[ historique ] [ USA ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exotisme

24 avril 2000. Instantané de la semaine. De mes yeux vu, et de mes oreilles entendu, mercredi dernier à Québec. Un groupe de jeunes touristes noires américaines contemple avec stupeur une des leurs traverser la rue au milieu d'une circulation normale... Effroi général. Des cris fusent. Va-t-elle réussir ? Devant le groupe en quasi hystérie, la responsable se hausse sur le bout des orteils, hausse la voix et crie désespérée au groupe bouleversé : "Remember girls. This is not America !" Puis, reprenant son soupir, et en insistant sur le "don't". "They don't stop when you cross the street !"

Auteur: Laframboise Yves

Info:

[ paranoïa ]

 

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ironie

- Donnez-moi un siècle de paix, donnez-moi une nation instruite, éduquée, qui ne connaisse ni la faim ni la peur... Donnez-moi quelques hommes de valeur à la Maison-Blanche, à Downing Street, au Kremlin... Vos petits-enfants verront un monde meilleur...
- La seule difficulté consiste précisément à vous donner tous ces petits riens, dit Rick en souriant. Mais ça n'a pas d'importance ! Adjugé ! Adjugé à la jolie dame en blanc, messieurs. Une utopie flambant neuve, pleine à craquer de tolérance et de fraternité humaine. Une cour du monde où le lion, assis près de l'agneau, s'occupe avec lui à tracer le plan de la société future.

Auteur: Slaughter Frank Gill

Info: Non pas la mort, mais l'amour

[ espérance ]

 

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usa

Imaginez que grâce à une loi spécifique nous augmentions le PIB états-unien. Mais que toute cette augmentation aille dans les poches des 1% les plus riches.
Les autres pourraient acheter quelques produits moins cher qu'avant. Mais cet avantage serait contrebalancé par la perte d'emplois et de salaires.
C'est, en gros, ce que nous a apporté le libre-échange ces vingt dernières années.
Avant, je croyais au libre-échange. C'était avant que les salaires de la majorité des américains stagnent et que seuls certains en haut de l'échelle ramassent tous les profits économiques.
Les récents accords commerciaux ont beaucoup rapporté aux multinationales et à Wall Street ainsi qu'à leurs directeurs et actionnaires.

Auteur: Reich Robert

Info: février 2016

[ impérialisme ] [ inégalités ] [ économie ]

 

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banksters

Sous la surface de la réglementation gouvernementale du marché des valeurs mobilières, les mêmes forces qui ont produit les excès spéculatifs émeutiers du "marché haussier sauvage" de 1929 témoignent encore de leur existence et de leur influence. Bien que réprimées pour le moment, il ne fait aucun doute que, si l’occasion s’y prêtait, elles reviendraient à leur activité pernicieuse.

(...)

Si l’on avait pleinement divulgué ce qui a été fait pour faire avancer ces projets, ils n’auraient pas pu survivre longtemps à la lumière féroce de la publicité et des critiques. Les chicaneries juridiques et l’obscurité totale furent les alliés les plus solides des banquiers.

Auteur: Pecora Ferdinand

Info: Wall Street Under Oath : L’histoire de nos agents de change modernes, 1939

[ truands bancaires ] [ pouvoir financier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dialogue

Il lui raconta le coup des alligators; Angel qui, lui aussi, avait l'imagination fertile ajouta des détails, de la couleur. Assis côte à côte sur le perron, ils fabriquèrent donc un mythe, à eux deux. Et comme ce mythe n'était né ni de la peur du tonnerre, ni des rêves, ni de l'étonnement devant les blés qui meurent, la moisson finie, pour resurgir au printemps, ni de rien qui eût quelque caractère permanent - comme il répondait simplement à à une curiosité passagère, éclosant comme une tumescence impromptue, c'était un mythe branlant et transitoire, de même que les estrades des musiciens et les stands de saucisses au piments, au long de Mulberry Street.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: V.

[ création ] [ légende temporaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racisme

Danny, Nora et Luthar jouaient aux cartes sur un vieux drap étalé entre deux cheminées sur le toit de l'immeuble de Salem Street. Il était tard, ils étaient tous les trois recrus de fatigue - Luther avait apporté avec lui l'odeur des parcs à bestiaux, Nora celle de l'usine - et pourtant ils avaient choisi de s'installer là-haut avec deux bouteilles de vin et un jeu de cartes car il n'y avait pas beaucoup d'endroits où un Noir et un Blanc pouvaient se montrer ensemble, et où une femme pouvait se joindre à eux pour boire trop de vin. Lorsqu'ils étaient tous les trois réunis ainsi, Danny avait l'impression de remporter une victoire sur le monde.

Auteur: Lehane Dennis

Info: Un pays à l'aube

[ complicité ]

 

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hétérosexuel inquiet

À Auckland, Stan a réservé dans un immeuble de rapport de Symonds Street. Il a payé dix shillings d’avance, et il doit dormir dans un grand lit à côté d’un autre homme. L’idée de devoir partager un lit avec un inconnu dans un logement bon marché ne l’avait jamais effleuré, et ça le rend nerveux de se retrouver dans cette situation. L’autre homme paraissait jeune, mais grand avec des épaules lourdes. Il portait des vêtements bizarres. Stan éteignit la lumière avant de retirer sa chemise et son pantalon, et il grimpa prudemment dans le lit, en s’accrochant au bord.

L’homme lui dit qu’il s’appelait Johnny McBride et ajouta : "Te bile pas. Je préfère les filles."

Auteur: Kidman Fiona

Info: Albert Black

[ peur de l'homosexuel ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

graffiti

Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici peut-on lire, barbouillé en lettres de sang au flanc de la Chemical Bank, presque au coin de la Onzième Rue et de la Première Avenue, en caractères assez grands pour être lisibles du fond du taxi qui se faufile dans la circulation au sortir de Wall Street, et à l'instant où Timothy Price remarque l'inscription un bus s'arrête et l'affiche des Misérables collée à son flanc lui bouche la vue mais cela ne semble pas contrarier Price, qui a vingt-six ans et travaille chez Pierce & Pierce, car il promet cinq dollars au chauffeur s'il monte le son de la radio qui passe Be my baby sur WYNN, et le chauffeur, un Noir, un étranger, obtempère.

Auteur: Ellis Bret Easton

Info: American Psycho (1991)

[ incipit ] [ New-York ]

 
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Ajouté à la BD par miguel