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musique

La mélodie était péniblement douce, ressemblant parfois au chant de certaines voix féminine voluptueuses. Cependant, aucune voix humaine n'aurait pu posséder ce ton surnaturel, les notes stridentes et perpétuellement soutenues suggéraient la lumière de mondes et d'étoiles éloignées, transposée dans le son.

Auteur: Smith Clark Ashton

Info: The City of the Singing Flame 1931

[ science-fiction ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Les romans de Dostoïevski sont des tourbillons frémissants, des tempêtes de sable tournoyantes, des tornades stridentes et bouillonnantes qui nous aspirent. Ils sont tout entiers composés de la matière même de l'âme. Contre notre gré, nous sommes entraînés, pris dans une ronde vertigineuse, aveuglés, asphyxiés, et en même temps pris d'une étourdissante extase.

Auteur: Woolf Virginia

Info: Essais choisis, La lectrice, Le point de vue russe

[ littérature ]

 

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imagination

J'ai déjà le chapitre suivant en tête : une jolie méduse translucide qui ne se sent pas bien dans ses tentacules et qui va bientôt s'évanouir dans notre baignoire : Margot m'appelle d'une voix stridente, je glisse sur une savonnette, me fracasse le crâne contre le bord du lavabo et me retrouve moi aussi dans le coma.

Auteur: Youri De Paz

Info: Réveille-Martin

[ syncope ] [ tomber dans les vapes ] [ fantaisie ]

 

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éblouissement

Nous sommes tous des créatures ratées par le grand songe du créateur. Nous portons en nous un ennemi terrible dont nous ne soupçonnons pas l'existence. Il ne bouge pas, il dort, il semble mort en nous. Oh, malheur, quand il se réveille à la vie! Qu'aucun oeil humain ne revoie la couleur rouge, stridente comme l'éclat d'une trompette! Je l'ai vue, moi; Que Dieu me vienne en aide, car je l'ai vue...

Auteur: Perutz Leo

Info: Le Maître du Jugement dernier

[ ombre jungienne ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

homosexualité

Pourtant j'ignorais moi aussi les causes de ce que j'étais. J'étais dominé, assujetti par ces manières et je ne choisissais pas cette voix aigüe. Je ne choisissais ni ma démarche, les balancements de hanches de droite à gauche quand je me déplaçais, prononcés, trop prononcés, ni les cris stridents qui s'échappaient de mon corps, que je ne poussais pas mais qui s'échappaient littéralement de ma gorge quand j'étais surpris, ravi ou effrayé.

Auteur: Édouard Louis

Info: En finir avec Eddy Bellegueule

[ témoignage ] [ enfance ]

 

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mer

L'air de ce matin m'enchante - aussi les cris stridents des sternes, leur doux manège de marée montante... Tant de points scintillants dans ce tableau, tant de lumière blanche ! Un bruit sec, frais : elles ont plongé dans l'écume et les voici, têtes ruisselantes - issues des flots et se hissant jusqu'au ciel... Vous vient l'envie de parcourir avec elles cette langue de sable infinie... traverser ces parois de cristal... fuir dans l'absence de limites... Ne sommes-nous pas venus du fond des océans, un jour ?

Auteur: Dourvac'h Brette Jean-Philippe

Info: Grand Large, chap. 1, Mon Petit Editeur, 2013

[ lumière ] [ aurore ]

 

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affolement

PANIQUE (due à la flûte de Pan)

Pan, le dieu grec des troupeaux, passait sons temps à poursuivre amoureusement les bergères (ou les jeunes bergers !). Lorsque cet être velu, aux cornes et aux pieds de bouc, surgissait d'un bosquet en faisant jaillir des sons stridents de sa flûte, on comprend la "panique" (du grec "panikos", même sens ) de ces jeunes personnes.

Malgré son apparence effrayante, les Athéniens vénéraient le dieu Pan : il avait jadis sauvé les armées athéniennes en inspirant une peur "panique" aux Perses pendant les guerres médiques.

Auteur: Galey Bernard-Claude

Info: L'etymo jolie : origines surprenantes des mots de tous les jours

[ étymologie ] [ stabilité diachronique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pays de cocagne

- Au Vanuatu, il y a de la nourriture partout. Nous n’avons jamais dû la produire. On tend les deux mains, il tombe dans l’une une noix de coco, dans l’autre un régime de bananes. On entre dans la mer pour se rafraîchir, et on ne peut éviter de ramasser d’excellents coquillages, des oursins, des crabes et des poissons à la chair raffinée. On se promène un peu dans la forêt, où il y a trop d’oiseaux : on est forcé de leur rendre service en enlevant de leurs nids les œufs excédentaires, et parfois de tordre le cou à l’un de ces volatiles qui ne s’enfuient même pas. Les femelles phacochères ont trop de lait, car elles sont suralimentées, elles aussi, et elles nous supplient de les traire pour les en débarrasser : elles poussent des cris stridents qui ne cessent que si l’on accède à leur demande.
Il se tut. Au terme d’un silence, il ajouta :
- C’est terrible.

Auteur: Nothomb Amélie

Info: Biographie de la faim

[ exagération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cauchemar

Une brume d’un bleu pastel délicat stagne, accumulée au fond des vertigineuses tranchées qui s’ouvrent entre les parois verticales et parallèles des hautes façades, comme coupées au couteau dans une unique matière d’un brun noir. Elle enveloppe dans une transparence veloutée le flot docile des voitures semblable à quelque migration d’insectes. Précédées par les pinceaux de leurs phares, eux-mêmes veloutés, elles viennent s’accumuler aux croisements, s’immobilisent, repartent, s’égrènent, s’immobilisent de nouveau dans une sorte d’irréel silence, comme si le grondement qui s’élève de l’énorme ville, uniforme, étale pour ainsi dire, recouvrait ou plutôt absorbait indistinctement les millions de bruits confondus dans une unique et formidable rumeur, vaguement inquiétante, déchirée de loin en loin par le sporadique hululement de sirènes (police, ambulances, pompiers ?), croissant, s’exaspérant, strident, décroissant, mourant. Comme des cris de folles, d’oiseaux exotiques, ou les cornes de navires en perdition. Comme si la ville elle-même criait. Comme si, par intervalles, l’étincelant et orgueilleux amoncellement de cubes et de tours agonisait sans fin dans une sorte de diamantine apothéose, relançait de moment en moment vers le ciel opaque de longs signaux d’alarme, d’angoisse.

Auteur: Simon Claude

Info: Le jardin des plantes

[ irréalité ] [ léviathan ] [ sonorité ] [ trafic ] [ obscurité ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

gaule

Peu à peu, j'ai pris l'habitude d'entendre parler d'attentats au coin de ma rue, d'Etats européens au bord de la faillite, de plans de licenciements partout en France, de tempêtes tropicales en Méditerranée, de migrants morts échoués sur la Côte d'Azur, de gens noyés sous le seuil de pauvreté à quelques rues de la mienne. Et finalement, de foyers de rage s'allumant dans tout le pays, puis convergeant vers Paris, devenue la capitale des désirs inassouvis et des marchands de rêves inaccessibles. Ainsi, depuis cinq mois, toute l'hystérie sur laquelle reposait la société de consommation - jadis perceptible au premier jour des soldes ou aux cris stridents que les célébrités déclenchaient sur leur passage - s'est retournée contre les architectes du système. C'était assurément plus commode, quand on promettait aux gens le Ciel après la mort. Désormais, on leur serine que le paradis existe bel et bien sur terre, on l'affiche partout sur les murs et les écrans en leur jurant qu'ils pourront y accéder, s'ils le méritent. A condition de souscrire au dogme du marché, prendre part à la compétition globalisée, prier chaque jour pour une plus grande maison, une herbe plus verte et une plus large télé, se réunir tous les dimanches matin dans de grands centres commerciaux climatisés et la Réussite reconnaîtra les siens. Alors oui, quand le paradis gonfle chaque jour ses tarifs et durcit ses conditions d'entrée, je peux comprendre que certains crient à l'arnaque organisée. J'aurais sans doute pensé la même chose à leur place.


Auteur: Markov Bruno

Info: Le dernier étage du monde, 2023

[ centralisme ] [ révolte ] [ néo libéralisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel