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musique

Il y a quelque chose de très envoûtant dans le classique de Miles Davis, So What, enregistré en 1959 et publié sur Kind of Blue - ça commence à une minute et demie lorsque Jimmy Cobb allume la mèche du premier solo de Miles. On peut presque entendre l'air du studio autour de sa batterie, la hauteur du plafond et le plancher en bois. Et ça dure une éternité.  C'est un genre de magie, un moment qui donne des frissons - le premier d'une longue série dans cet album. Voici le clip - c'est à la seconde 58.

Auteur: Wightman Barry

Info:

[ jazz ] [ batterie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

On dit que le "sauf-conduit" de Ioudina était la tolérance dont Staline faisait preuve à son égard. Il la considérait comme une iourodivaïa. Une légende dit que Staline, après avoir entendu à la radio Ioudina jouer un concerto de Mozart, ordonna qu'on lui apporte le disque avec cette interprétation. Personne n'osa dire au "Guide" que l'émission était en direct et qu'il n'existait pas d'enregistrement. On convoqua Ioudina en urgence au studio et la pianiste enregistra le concerto en une nuit de travail acharné (trois chefs se succédèrent à la tête de l'orchestre). Le disque qu'on apporta à Staline était tiré à un seul et unique exemplaire !

Auteur: Volkov Solomon

Info: Chostakovitch et Staline, L'artiste et le tsar

[ dictature ]

 

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musique

Dans sa voiture, en route pour récupérer son fils, Bennie passait des Sleepers aux Dead Kennedys, groupes de San Francisco qui avaient rythmé sa jeunesse. Il les écoutait pour leur imperfection: de véritables musiciens jouant sur de véritables instruments dans un véritable studio. A présent, cette caractéristique (pour peu qu'elle existât encore) était un effet de conversion numérique, non le fruit d'un enregistrement sur une bonne vieille bande. (...) Trop limpide, trop aseptisé. La précision, la perfection, voilà le problème; la numérisation, voilà le problème, elle vidait de substance tout ce qui se prenait dans les rets microscopiques de son système. C'était la mort du cinéma, de la photographie, de la musique. Un holocauste esthétique!

Auteur: Egan Jennifer

Info: Qu'avons-nous fait de nos rêves ?

[ progrès ]

 

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cinéma

Hollywood est juste une machine, ils disposent d'un processus. Il ya cette hypothèse permanente entre les producteurs et les studios qu'aucun script n'est bon. Chaque script qu'ils achètent ou ont écrit doit être réécrit par plusieurs autres auteurs avant qu'ils ne le filment. Le problème est que la plupart des producteurs n'ont aucune jugeote. Par conséquent, si le projet donné d'un script est excellent et filmable, ils ne peuvent pas dire ou ne feront pas l'effort mental pour le déterminer. Donc ils le font automatiquement re écrire. Comme la plupart des scripts à Hollywood sont vraiment minables, ce processus a un effet d'homogénéisation qui améliore. Mais si le script est vraiment, vraiment bon, ce processus va réduire sa qualité.

Auteur: O'Bannon Dan

Info:

[ Usa ] [ normalisation ]

 

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comparaison

En général, les Parisiens doutaient que nous ferions exactement ce que nous avions promis. Ils pensaient que quelque chose de louche allait arriver, mais ils arrivaient au studio plus ou moins comme convenu - motivés par le cachet. Les Londoniens étaient assez différents des Français. Il leur semblait tout à fait logique d'être photographiés en tenues de travail. Ils arrivaient au studio, toujours à l'heure et se présentaient devant l'appareil photo avec un sérieux et une fierté tout à fait remarquables. Des trois, les Américains étaient les plus imprévisibles. En dépit de nos recommandations, quelques-uns arrivèrent aux séances changés de pied en cap, rasés de frais et parfois même dans leurs costumes sombres du dimanche, convaincus de faire leur premier pas vers Hollywood.

Auteur: Penn Irving

Info: World in a Small Room, concernant sa série parue dans Vogue, une galerie des forces non armées : soixante hommes dans leurs vêtements de travail.

[ europe ] [ états-unis ] [ séance ]

 

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usagé

Claire avait trouvé Le marteau sans maître un après-midi d’automne chez un bouquiniste sur les quais, l’œil attiré par ce mince volume exposé à tous vents. Intriguée par le titre, elle l’avait ouvert : le livre conservait des traces de ses vies précédentes, des noms, des dates, des lieux, des passages soulignés, des annotations manuscrites. Les livres qui ont vécu racontent en marge de leur histoire un peu de la vie de ceux qui les ont lus, annotés, commentés. Elle avait acheté le volume oublié de tous pour mettre un terme à sa déchéance, de la bibliothèque au grenier, de la résidence principale à la maison de campagne, du salon à la chambre d’amis. Elle avait emporté le livre à Londres, où elle l’avait laissé dans le studio meublé.

Auteur: Dupays Stéphanie

Info: Brillante

[ brocante ]

 

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musique

Le Weather Report période Jaco fut un vrai bonheur. De par son originalité musicale via une utilisation intelligente de la technologie. Et puis Jaco Pastorius était le miracle. Avec lui une nouvelle planète apparaissait dans l'univers sonore. Par sa contribution le groupe explosa les frontières de la musique. Je crois que ce fut la dernière production jazz créative du vingtième siècle qui fut populaire au niveau mondial. Jaco utilisait une basse fretless, il avait trouvé le parfait réglage d'amplification qu'il fallait à son toucher phénoménal de musicien électrique, d'où le SON absolument énorme qui en découlait (j'aime à citer comme exemple le son studio de "Teen Town"). Et puis la basse trouvait une place inégalée dans l'ensemble. Dès son arrivée il mit une grosse claque à tout le monde. Compositeurs et bassistes surtout.

Auteur: Mg

Info: 10 nov. 2012

[ jazz ] [ création ]

 

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diaspora

Les juifs tenaient généralement les horlogeries, les pharmacies, les cabinets médicaux et dentaires, les studios de photographie, les enseignes de gramophones et de TSF, les commerces d'instruments de musique, les imprimeries, enfin bref, tout ce qui nécessitait d'avoir de solides connaissances, tandis que la cordonnerie, la serrurerie, le métier de barbier, ou encore la blanchisserie, qui ne réclamaient qu'un bref apprentissage, était le lot des Roumains.

Ce n'était pas que les juifs étaient plus intelligents, ou raffinés, que les Roumains, non, c'était la conséquence d'une loi qui leur interdisait de posséder de la terre dans un pays où l'économie reposait essentiellement sur l'agriculture, de sorte que s'ils voulaient échapper à la grande pauvreté des faubourgs, l'unique solution dont ils disposaient était de se tourner vers les études. Leur " réussite " était en quelque sorte le résultat inattendu d'une mesure discriminatoire.

Auteur: Duroy Lionel

Info: Eugenia, p.21

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

radio France

Pour monter jusqu'au troisième étage et atteindre le studio 334, les ascenseurs offrent la méthode la plus simple. Trois cabines, portes automatiques en alu brossé, quasi désertes entre minuit et 5 heures du matin, les heures creuses du camembert, quand les vigiles sont partis en bouclant derrière eux.
Les escaliers sont plus discrets encore.
Les bruits de la ville n'arrivent pas jusqu'ici. Les bureaux sont vides, la plupart plongés dans l'obscurité. Tout baigne dans la luminosité spectrale des veilleuses le long du couloir. On avance en se repérant aux numéros sur les portes. Si on se trompe, il n'est pas rare qu'on se tape un tour complet du camembert. Exercice courant chez les nouveaux venus. À force de déambuler dans ces couloirs circulaires on perd ses repères. On tourne. On marche. On tourne. Certains visiteurs décrivent plusieurs circonférences avant d'atterrir dans le bon bureau.

Auteur: Yves Hughes

Info: Eclats de voix

[ Paris ] [ Gaule ]

 

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spectacle

Le cinéma, ce n'est pas le règne de la plume, c'est le règne des ciseaux. Ce n'est pas de la littérature, c'est de la couture. On n'y parle jamais d'écriture, mais de découpage ou de montage. Comme dans la couture, c'est la mode qui règne : vedettes ou figurants, auteurs ou dialoguistes, chacun apporte au marché ce que demandent les loueurs de salles. Les petites maisons copient les grands faiseurs, et les grands faiseurs produisent en série des films tirés de vieux opéras, dépècent les romans, maquillent les épopées, travestissent les mélodrames, commentent les nouvelles à la main et habillent les plus vieux faits divers de nouvelles parures. Le travail se fait en série. Je puis citer un studio où l'on fait faire les dialogues comiques par tel auteur, les passages dramatiques par tel autre, et les monologues par une dame spécialisée dans ce business...

Auteur: Morand Paul

Info: Mes débuts

[ industriel ] [ télévision ] [ transposition ]

 

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