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vieillir

Quand j'étais jeune, l'odeur d'une femme suffisait à me stimuler ; il est évident que, maintenant, seules les plus suaves, les plus jeunes, les plus fraîches ont ce pouvoir. Un de ces jours, il me faudra des petits garçons.

Auteur: Coetzee J. M.

Info: En attendant les barbares

[ obsédé ] [ perversion ] [ sexe ] [ pédophilie ] [ drogue ] [ augmentation des doses ]

 

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songe

Quoique très nerveux, mal portant et faisant assez mal mon tartuffe et mon don juan, entre autres rêves étranges, j'eus celui d'une dame inconnue (trente-cinq ans) qui me disait de la téter et me mettait dans la bouche ses deux mamelons, ni très beaux ni très jeunes, mais doux, suaves, d'une suavité de femme que je ne puis dire, sans lait, mais riches de je ne sais quelle volupté.

Auteur: Michelet Jules

Info: Journal 13 février 1859

[ érotisme ]

 

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femme-par-homme

C'était une blonde d'une trentaine d'années couverte d'un faux vison qui avait connu des jours meilleurs. Tout comme elle. Une de ces blondes qui, comme les fruits de Californie, mûrissent tôt, pendent en pleine maturité de leur adolescence l'espace de quelques mois ou années suaves, puis tombent dans la première main qui parvient à se hisser suffisamment haut pour les cueillir. le souvenir des jours suaves reste en elles et y fermente.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Le Cas Wycherly

[ vieillie prématurément ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idéal

Le combat dans lequel nous luttons est celui qu'a engagé, depuis la Chute de l'Homme, l'inexprimable Beauté contre les forces conjuguées du Bruit, de la Vulgarité et du Laid. Notre oreille doit rester sourde au vacarme du monde, mais s'ouvrir toujours à ses merveilles les plus infimes qui sont toujours les plus suaves. Ne l'oubliez jamais ! Notre croisade est celle du Bien contre le Mal. Gardons l'ouïe fine envers tout ce qui est céleste.

Auteur: Moissard Boris

Info: Le coeur des vastes cités

 

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femmes-hommes

FERNANDO KRAPP : L'amour ne s'exige pas ! Il y a des hommes qui l'exigent de leurs femmes, et les femmes acceptent cette exigence. Elles jouent à leur mari toute la comédie stupide qu'on attend traditionnellement d'une femme amoureuse : des intonations suaves, des regards profonds, des descriptions interminables et répétées de sentiments dont elles prétendent qu'ils sont parfois plus faibles - sans toutefois qu'ils disparaissent - et tantôt que soudain ils débordent. Soupirs ! Chuchotements ! Du bluff, tout ça ! Et leurs maris y croient, par-dessus le marché ! Du bluff ! L'amour ne se demande pas.

Auteur: Dorst Tankred

Info: Fernando Krapp m'a écrit cette lettre

[ sincérité ] [ murphisme ]

 

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crépuscule

La voûte du ciel se mirait dans ce jardin prodigieux, dont l'ardeur du soleil n'embrasait pas les profondeurs, car l'astre du jour, épuisé par sa course, allait au fond de l'abîme chercher le repos et, dans ses forges marines, aiguiser ses rayons émoussés. La lune envoyait sa clarté d'argent jusqu'aux confins de cette immense étendue, et se baignait avec volupté dans ses courants. Les Pléiades, avec une exquise et virginale pudeur, scintillaient jusque dans ses gouffres inexplorés, qu'elles traversaient comme des sondes lancées pour en mesurer la profondeur, pour en toucher le fond.
On entendait mille bruits résonner dans les grottes et les rochers qui entouraient cette surface immaculée - des gémissement de plaisir amoureux aussi bien que des fracas guerriers amplifiés par l'écho. Des sensations suaves, des parfums légers s'exhalaient de toutes parts et embaumaient les brises. Les embruns, le feu du soleil, colorant et durcissant les chairs, hâlaient les visages et leur donnaient un air viril.

Auteur: Papadiamándis Aléxandros

Info: L'ile d'Ouranitsa

[ océan ]

 

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musique

Chopin est au piano et il ne s'aperçoit pas qu'on l'écoute. Il improvise comme au hasard. Il s'arrête.

- Eh bien, eh bien ! s'écrie Delacroix, ce n'est pas fini !

- Ce n'est pas commencé. Rien ne me vient... rien que des reflets, des ombres, des reliefs qui ne veulent pas se fixer. Je cherche la couleur, je ne trouve même pas le dessin.

- Vous ne trouverez pas l'un sans l'autre, reprend Delacroix, et vous allez les trouver tous les deux.

- Mais si je ne trouve que le clair de lune !

- Vous aurez trouvé le reflet d'un reflet, répond Maurice.

L'idée plaît au divin artiste. Il reprend sans avoir l'air de recommencer, tant son dessin est vague et comme incertain. Nos yeux se remplissent peu à peu des teintes douces qui correspondent aux suaves modulations saisies par le sens auditif. Et la note bleue résonne et vous voilà dans l'azur de la nuit.

Auteur: Sand George

Info: Impressions et Souvenirs, édit. Michel Lévy, Paris, 1873, pp. 85-86.

[ tâtonnements ] [ classique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gamins

Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine

Qui des plus douces fleurs embaume son haleine

Quand vous la respirez ;

Mon âme est la forêt dont les sombres ramures

S'emplissent pour vous seul de suaves murmures

Et de rayons dorés !



Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,

Car vos petites mains, joyeuses et bénies,

N'ont point mal fait encor ;

Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,

Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange

À l'auréole d'or !



Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.

Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.

Vos ailes sont d'azur.

Sans le comprendre encor vous regardez le monde.

Double virginité ! corps où rien n'est immonde,

Âme où rien n'est impur !


Auteur: Hugo Victor

Info: Les Orientales - Les Feuilles d'automne

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Puisque c'est toi qui veux nouer encore
Notre lien,
Puisque c'est toi dont le regret m'implore,
Ecoute bien :

Les longs serments, rêves trempés de charmes,
Ecrits et lus,
Comme Dieu veut qu'ils soient payés de larmes,
N'en écris plus !

Puisque la plaine après l'ombre ou l'orage
Rit au soleil,
Séchons nos yeux et reprenons courage,
Le front vermeil.

Ta voix, c'est vrai ! Se lève encor chérie
Sur mon chemin ;
Mais ne dis plus : " A toujours ! " je t'en prie ;
Dis : " A demain ! "

Nos jours lointains glissés purs et suaves,
Nos jours en fleurs ;
Nos jours blessés dans l'anneau des esclaves,
Pesants de pleurs ;

De ces tableaux dont la raison soupire
Otons nos yeux,
Comme l'enfant qui s'oublie et respire,
La vue aux cieux !

Si c'est ainsi qu'une seconde vie
Peut se rouvrir,
Pour s'écouler sous une autre asservie,
Sans trop souffrir,

Par ce billet, parole de mon âme,
Qui va vers toi,
Ce soir, où veille et te rêve une femme,
Viens ! Et prends-moi !

Auteur: Desbordes-Valmore Marceline

Info: Recueil : Elégies, Un billet de femme

[ poème ]

 

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récupération

"Utiliser" l'événement — quel que soit l'événement que Jupiter Salopard, présidant aux nuages, t'a fienté d'vant l'nez, plaf, plaf — pour la magnification d'une activité pseudo-éthique personnelle, en fait protubéremment scénique et salement théâtralisée, est le jeu de quiconque, institution ou personne, veut attribuer à la propagande et à la pêche les dimensions et la gravité d'une activité morale. La psyché du dément politique exhibée (narcissiste à contenu pseudo-éthique) agrippe le crime d'autrui, réel ou supposé, et y rugit dessus comme un fauve couillon et furibard à froid sur une mâchoire d'âne : se conduisant de la sorte pour épuiser (pour détendre), sous la vaine apparence d'un mythe punitif, la sale tension qui le contraint à l'acte pratique : à la pratique quelle qu'elle soit, pourvu qu'il y ait pratique, à la pratique "coûte que coûte". Le crime d'autrui est "utilisé" afin d'assouvir la Mégère à la crinière enserpentée, la multitude en folie : qui ne se laisse pas assouvir pour si peu : il est offert, le crime, comme bouc ou faon déchiré, aux échevelées qui le détruiront en lambeaux, suaves en leurs bonds par buissons ou mamelons, omniprésentes et voraces dans la bacchanale qui s'enflamme de leurs cris, et s'empourpre du massacre et du sang : une pseudo-justice, une pseudo-vérité, ou la pseudo-habilitation aux diktats acquérant ainsi cours légal. 

Auteur: Gadda Carlo Emilio

Info: L'affreuse embrouille de via Merulana, Chapitre IV

[ vindicte populaire ]

 

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