Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0365s

identité

Nous sommes tous des fragments de nos souvenirs. Nous gardons en nous les angoisses et les espoirs des gens qui nous aiment. Tant que l'amour et les souvenirs subsistent, il n'y a pas de véritable perte.

Auteur: Clare Cassandra

Info: The Mortal Instruments, tome 6 : La cité du feu sacré

[ mémoire ] [ continuité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

triade

En dépit des grands progrès réalisés dans nos connaissances, certaines lacunes fondamentales subsistent. Matière, vie et esprit demeurent des phénomènes totalement disparates. Des notions de ces trois éléments surgissent de l'expérience ; et chez l'homme, elles se rencontrent et se mêlent.

Auteur: Smuts Jan

Info:

[ réalité ternaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écrits

Quelle pesante erreur de prendre comme critique le verba volent et comme positive le scripta manent. C’est précisément parce qu’ils subsistent et persistent qu’ils ne sont rien qu’une trace anonyme, et parce que les paroles volent, elles sont vivantes et signifiantes.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 75

[ comparaison ] [ puissance d'incarnation ] [ langage ] [ quasi-esprit ]

 
Commentaires: 8
Ajouté à la BD par Coli Masson

mémoire

Un souvenir est toujours nécessairement une idée. Il est faux que tout actuel devienne automatiquement souvenir, comme le croit Bergson. L’actuel ne devient souvenir que s’il est pénétré de "sens", qui le rend incorruptible. Nos souvenirs ne subsistent qu’en se faisant véhiculer dans le temps par l’éternité des essences.

Auteur: Ruyer Raymond

Info: Néo-finalisme, page 149

[ sélective ] [ symbole ] [ subjectivité ] [ perception ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

réalité

L'âme a sa source à l'extérieur, elle habite le corps humain comme une demeure temporaire, elle en sort, passe dans d'autres habitations, car elle est immortelle. C'est le secret du monde que toutes choses subsistent et ne meurent pas, mais disparaissent seulement un peu du regard pour revenir ensuite. Rien ne meurt ; les hommes se disent morts et fabriquent des simulacres de funérailles... et les voilà à regarder par la fenêtre, sains et en forme, dans quelque étrange et nouveau déguisement.

Auteur: Emerson Ralph Waldo

Info:

[ illusion ] [ réincarnation ]

 

Commentaires: 0

vacuité apparente

Si une quantité non négative est si petite qu'elle est plus petite que n'importe quelle autre, alors elle ne pourra être que zéro. À ceux qui demandent quelle est cette quantité infiniment petite en mathématiques, nous répondons qu'il s'agit en fait de zéro. Il n'y a donc pas tant de mystères que cela dissimulés dans ce concept, contrairement à ce que l'on croit généralement. Ces prétendues énigmes ont contribué à rendre le calcul de l'infiniment petit tout à fait suspect aux yeux de beaucoup de gens. Les doutes qui subsistent seront levés en profondeur dans les pages suivantes, où nous expliquerons ce calcul.

Auteur: Euler Leonhard

Info:

[ non-valeur ] [ néant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pensée

La raison en est surtout que cette conception intuitive inonde mon âme à la façon d'un éclair rapide, tandis que mon discours est lent, long et fort différent d'elle. De plus, pendant qu'il se déroule, cette conception s'est cachée dans sa retraite. Elle laisse pourtant dans la mémoire, d'une manière merveilleuse, un certain nombre d'empreintes, qui subsistent au cours de la brève expression des syllabes et qui nous servent à façonner les signes phonétiques appelés langage. Ce langage est latin, grec ou hébraïque… Que les signes soient pensés par l'esprit ou qu'ils soient exprimés par la voix, les empreintes ne sont ni latines, ni grecques, ni hébraïques, ni n'appartiennent en propre à aucune nation.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info:

[ vitesse ] [ symboles ] [ linguistique ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

retrouvailles

Je songeai à d'autres personnes revues au bout d'un long intervalle de temps. Il y avait toujours un premier effet de surprise, un choc interne : il a changé, elle a pris un coup de vieux. Et puis, en quelques secondes, la perception change, et l'on ne voit plus que les similitudes. L'esprit corrige, l’œil accepte ; les progrès de l'âge, les différences de vêtements, de coiffures et d'allure sont refondues par la volonté de discerner une continuité. Une voix reste la même, des maniérismes subsistent, un sens de l'humour bien spécifique ne change pas. Le poids d'une personne peut changer, pas sa taille ou son ossature. Et bientôt c'est comme si rien n'avait changé. L'esprit retrouve le passé par effacement, recréant la réalité du souvenir.

Auteur: Priest Christopher

Info: La Fontaine pétrifiante

[ réintégration ] [ continuité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cosmologie

[…] la conception de l’Imaginal repose entièrement sur une métaphysique de l’imagination qui permet, nous allons le voir, d’apporter une solution complète aux difficultés que posent les nombreuses modalités ontologiques de cette faculté. Dans l’ouvrage qu’il avait consacré à Ibn’Arabî, H. Corbin avait exposé très nettement les fondements de cette métaphysique. Pour l’essentiel, il fallait concevoir, au-delà de l’imagination humaine qualifiée d’imagination conjointe au sujet (Khayâl mottasil), une imagination divine englobante, dissociable du sujet (Khayâl monfasil), "ayant une subsistance en elle-même". En tant que prototype de la capacité humaine d’imaginer, l’Imagination divine absolue (Khayâl motlaq) est donc, pour ainsi dire, le contenant de l’imagination conjointe. Cette dernière n’est qu’un mode du Khayâl divin, comme l’est la totalité des degrés de la Manifestation qui subsistent par la seule Présence, en eux, du Soutien créateur. Cet enseignement, dont nous présentons ici la synthèse, fut admirablement condensé par Ibn’Arabî dans la formule suivante : "l’existence tout entière est une imagination dans une imagination", qui figure dans le chapitre des Fusus al-Hikam consacré au Verbe de Joseph, l’interprète biblique des songes. De ce fait, l’univers dans son essence peut bien être identifié au "Rêve de Dieu", comme l’écrit W.C. Chittick, ce qui rend possible l’intégration, au sein du Khayâl, des modalités corporelles et non simplement subtiles de l’existence, dont elles formeraient, en quelque sorte, les régions les plus "basses". Chaque être serait donc une réalité projetée à l’intérieur de l’Imagination absolue.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 185

[ conception traditionnelle ] [ islam ] [ songes divins ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Au-delà du jardin, se trouvait le verger, où cerisiers, pruniers et pommiers se dressaient au milieu d’un tapis de menthe, de ciboulette, de persil et d’autres plantes aromatiques. Devant la fenêtre de la cuisine, une antique vigne tordait son tronc noueux autour d’un pin et étendait son feuillage au-dessus d’une treille. Au printemps et en été, on cuisinait souvent à l’ombre de cette vigne qui, à l’automne, donnait les raisins muscats les plus sucrés qui soient.

[…] Dans la plupart des langues européennes, les mots servant à désigner le "jardin" et le "paradis" appartiennent à la même famille que le vieux vocable persan paradaiza, signifiant "l’enclos du Seigneur". En Perse, où la saison des pluies est très courte et l’eau un élément rare, la création d’un jardin signifiait traditionnellement celle d’un paradis personnel, du reflet ici-bas des jardins d’Eden. Cela exprimait l’aspiration de l’âme vers la paix et la beauté éternelles. Les tapis persans, avec leurs oiseaux et leurs plantes stylisés, était à l’origine une représentation du paradis ; jusqu’au tapis volant des contes de fées qui était associé au désir d’un retour à la pureté originelle.

Le jardinier persan était censé produire une atmosphère de safa, mot qui signifie "sérénité" mais évoque également la fraîcheur, l’apaisement, la beauté. Le jardin persan traditionnel, lieu d’élection du rossignol et de la rose, célébré par les poètes et les écrivains à travers les siècles, était l’expression d’un génie national dont les autres manifestations étaient la fabrication des tapis, la peinture de miniatures, l’écriture de poèmes. Hélas, rares sont les grands jardins d’antan qui subsistent encore aujourd’hui. Plus fragiles que les vers ou la peinture, ils n’ont pas survécu aux soubresauts de notre histoire. Et pourtant, chacun aspire comme avant à créer dans la mesure de ses moyens sa paradaiza personnelle.

Auteur: Guppy Shusha

Info: Un jardin à Téhéran, p 98

[ beauté ] [ oasis ] [ sanctuaire végétal ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel