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transpiration

Je ne le lui ai jamais dit : il sent la sueur de nègre, cette odeur si particulière, mélange de cire et du jaque trop mûr en février quand les guêpes y font des trous – comme la sueur blanche sous le Tropique sent le vieux crustacé. A chaque fois qu’il vient, cette odeur vient avec lui. Il ouvre la porte, elle le précède. Elle s’installe avec lui. Elle dort et se réveille avec lui. La maison en est envahie. Elle se déplace à son pas sur les sentiers de la colline, et alors tous les parfums se retirent très loin de nous.

Auteur: Masson Loys

Info: "Les tortues", éditions de l'Arbre vengeur, 2021, page 194

[ noir ] [ odorat ] [ persistante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dialogue

Grossebaf : Fais-nous peur !
Goudurix : P... plaît-il ?
Grossebaf : Fais-nous peur, j'ai dit ! Nous sommes venus de loin pour connaître la peur, alors fais-nous peur !!
Goudurix : Mais c'est un malentendu ! C'est vous qui me faites peur !
Grossebaf : Moi, je te fais peur ? Comment puis-je faire quelque chose que j'ignore ? Alors comme ça, en ce moment, tu as peur ?
Goudurix : Ben oui, j'ai des sueurs froides, la tête vide, l'estomac noué...
Batdaf : Il a la grippe. La peur, c'est la grippe.
Grossebaf : Tu as déjà vu la grippe faire voler par Odin !

Auteur: Goscinny René

Info: Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands

[ incompréhension ] [ humour ] [ absurde ]

 

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playboy

On passe dans l’autre salle. C’est là qu’est Tab Jones. Il chante. Sa chemise est ouverte sur sa poitrine velue. Les poils noirs luisent de transpiration. Il porte une grande croix en argent sur sa toison en sueur. Sa bouche est un trou répugnant au milieu d’une crêpe. Il a un pantalon très serré et un godemiché. Il empoigne ses couilles et chante tous les trucs agréables qu’il peut faire aux femmes. Il chante vraiment mal, je veux dire, c’est vraiment une horreur. Ce qu’il peut faire aux femmes, c’est bidon, tout ce qu’il veut, c’est enfoncer sa langue dans le trou du cul d’un mec.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, pages 24-25

[ imposteur ] [ description ] [ concert ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

travail

En été le troupeau montait à la montagne où l’herbe était plus fraîche. Là-haut nous produisions du fromage et les "ricotte" (fromage blanc) et je devais me lever à quatre heures du matin, prendre mon sac à dos et monter de l’altitude 1060 mètres du village jusqu’à 200 mètres où pâturaient nos bêtes. Je devais me charger les "ricotte" sur le dos pour les rapporter au village. J’y arrivais vers neuf heures du matin, trempé de sueur. Il me fallait cinq heures pour monter et redescendre la montagne, et je devais le faire un jour sur deux.
A mon retour au bistrot je m’attaquais à ma besogne journalière.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 25

[ souvenir ] [ enfance ] [ tâche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mythologie

Pendant qu’il créait les êtres, Prajapati transpirait, haletait, et de sa grande fatigue et de sa suffocation, de sa sueur, surgit Splendeur. Elle apparut soudain : dressée, resplendissante, rayonnante. À peine l’eurent-ils vu que les dieux la désirèrent. Ils dirent à Prajapati : "laisse-nous-la tuer : ainsi nous la partagerons entre nous tous." Il leur répondit : "Hé quoi, Splendeur est une femme : on ne tue pas les femmes. Mais si vous le voulez, vous pouvez vous la partager — à condition qu’elle demeure vivante". Les dieux se la partagèrent. Splendeur courut se plaindre à Prajapati : "ils m’ont tout enlevé !" Il lui conseilla : "demande-leur de te rendre ce qu’ils t’ont arraché. Fais un sacrifice".

Auteur: Paz Octavio

Info: Le singe grammairien p 97

[ Veda ] [ offrande ] [ concupiscence ] [ démembrement ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

puberté

Les homards, quand ils changent de carapace, perdent d’abord l’ancienne et restent sans défense, le temps d’en fabriquer une nouvelle. Pendant ce temps-là, ils sont très en danger. Pour les adolescents, c’est un peu la même chose. Et fabriquer une nouvelle carapace coûte tant de larmes et de sueurs que c’est un peu comme si on la “suintait”. Dans les parages d’un homard sans protection, il y a presque toujours un congre qui guette, prêt à le dévorer. L’adolescence, c’est le drame du homard ! Notre congre à nous, c’est tout ce qui nous menace, à l’intérieur de soi et à l’extérieur, et à quoi bien souvent on ne pense pas.

Auteur: Dolto-Tolitch Catherine

Info: Paroles pour adolescents ou le complexe du homard. Ecrit en collaboration avec sa mère Françoise

[ métamorphose ]

 

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Usa

Coney Island, il n'y avait rien de beau. La foule y était souveraine et le travail harassant. La nuit, je me jetai sur mon lit trempé de sueur, malade, fatigué, fatigué d'être fatigué, un misérable, pauvre hère égaré dans la crasse et la misère d'un travail infect. Je dormais trop peu et trop mal, pourtant chaque matin, j'arrivais à me baigner dans la mer. Tel fut mon grand mariage avec la misère et le résultat de cet accouplement fut la faim. C'était une lutte maudite, une lutte désespérée pour garder en vie mon corps qui ne valait sûrement pas un tel combat. J'étais le capitaine du navire de la Misère Américaine.

Auteur: Carnevali Emanuel

Info: Le premier dieu

[ immigration ] [ pauvreté ] [ famine ]

 

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meute

Avions-nous, dans ces conditions, d'autre ressource que de le haïr ? Bien entendu, quand nous commençâmes à le haïr, nous ne doutions pas, tout d'abord, que ce sentiment puissant et merveilleux qui nous situait par rapport à lui, avait tout de suite effacé les différents motifs qui nous avaient jusque-là poussés à le poursuivre : nous fûmes soudain plus proches les uns des autres, presque identiques, nous nous ressemblions, jusque dans notre aspect extérieur : trempés de sueur, le visage crispé, courbés en avant, nous courions au même rythme et respirions du même souffle, comme une meute de chiens harassés qui ne puisent leur force que dans la fureur et la haine.

Auteur: Scepanovic Branimir

Info: La Bouche pleine de terre

[ littérature ]

 

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femme-par-homme

Maintenant il sentait qu'elle était un être humain, il sentait la sueur de ses aisselles, le gras de ses cheveux, l'odeur de poisson de son sexe, et il les sentait avec délectation. Sa sueur fleurait aussi frais que le vent de mer, le sébum de sa chevelure aussi sucré que l'huile de noix, son sexe comme un bouquet de lis d'eau, sa peau comme les fleurs de l'abricotier... et l'alliance de toutes ces composantes donnait un parfum tellement riche, tellement équilibré, tellement enchanteur, que tout ce que Grenouille avait jusque-là senti en fait de parfums, toutes les constructions olfactives qu'il avait échafaudées par jeu en lui-même, tout cela se trouvait ravalé d'un coup à la pure insignifiance.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ fumet ]

 

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piano

Monsieur Oliver considéra les touches un moment, retroussa les manches de sa chemise et commença à jouer, laissant échapper un grommellement étouffé du fond de sa gorge, mâchonnant sa lèvre inférieure comme un homme dans la souffrance. Il joua sans interruptions des strides et des boogies pendant plus d’une demi-heure, les mains martelant, les bras pompant, la tête et le torse immobiles. Une sueur légère perla à son front au bout d’un moment. Ce fut une tempête de notes et Claude, fasciné, regarda les bras de l’homme se croiser et se décroiser, se déplacer ensemble et séparément, et ses doigts, fonctionnant à une vitesse incroyable, arracher des thèmes limpides à une lame de fond presque irrésistible de musique.

Auteur: Conroy Frank

Info: Dans "Corps et âme"

[ accompagnement corporel ] [ spectateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson