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anthropomorphisme

Tant que l'humanité avancera avec cette fatale illusion d'être biologiquement vouée au succès, rien de ce qui est essentiel ne pourra changer.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info:

[ suicidaire ]

 
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néolibéralisme

Brusquement tout se tient, obéissant à une logique simple et confondante : la loi du capital était naturellement, comme l’écrivait Marx, à la destruction de la valeur d’origine, à savoir, dans ce cas, la Terre et le vivant.

Auteur: Ducrozet Pierre

Info: Le grand vertige, p 17

[ suicidaire ] [ autodestructeur ]

 

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évolution

Après des millénaires de rationalité, la panique s'empare de nouveau de l'humanité, dont la domination acquise sur la nature devenue domination de l'homme excède de loin en horreur ce que les hommes eurent jamais à craindre de la nature.

Auteur: Adorno Theodor Wiesengrund

Info: Minima Moralia : Réflexions sur la vie mutilée

[ écologie ] [ inversion ] [ homme virus ] [ anthropocentrisme suicidaire ]

 

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humanité

On a comparé l'évolution à un labyrinthe sans issue, et il n'y a rien de bien étrange ni d'impossible à supposer que l'équipement originel de l'homme, supérieur cependant à celui de toute autre espèce, comporte quelque erreur ou défectuosité innée qui le prédispose à l'autodestruction.

Auteur: Koestler Arthur

Info: Le cheval dans la locomotive : Le paradoxe humain

[ suicidaire ]

 

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déconnexion

La caractéristique la plus tragique de notre époque est peut-être qu'au moment même où nous avons développé une perspective véritablement universelle à partir de laquelle nous pouvons apprécier l'immensité du cosmos, la complexité causale des processus matériels et la machinerie chimique de la vie, nous avons en même temps conçu le domaine de la valeur comme étant radicalement étranger à cette compréhension apparemment complète du tissu de l'existence.

Auteur: Deacon Terrence

Info:

[ homme Gaïa ] [ matérialisme ] [ théorie-pratique ] [ suicidaire marchandisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitude

certaines personnes me disent que je suis
célèbre.

alors qu’est-ce que je fais seul
à boire et à écrire des poèmes
à 3 heures 18 du matin ?

je suis plus fou que jamais
et ils ne peuvent pas comprendre

que c’est toujours comme si je voulais sauter
du 4e étage
et que même
assis là
maintenant en train d’écrire
je me balance dans le vide
et que l’impression est identique
au 68e, 72e ou 101e étage
mais que ça n’a rien à voir avec l’héroïsme,
que c’est banal
et indispensable.

il est 3 heures 24 du matin
je bois et j’écris des poèmes.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", pages 294-295, "plus fou que jamais"

[ dérailler ] [ aspiration du néant ] [ pulsions suicidaires ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

ode océanique

Loin des ports, loin des terres

seul dans l'océan

tu m'as invité à m'aventurer sur ta vague -

à demeurer en mer pour l'éternité.



J'ignore encore 

ce qui m'empêcha alors

de plonger vers toi dans les profondeurs

Ecoute à présent le cri de mon coeur:



jamais je n'ai rien vu de plus ravissant

que ton corps marin délicieux et frémissant.

Jamais je n'ai entendu d'accords plus troublants

que ta voix qui résonne dans la tempête.

Voici la seule raison: la mort nous a toujours séparés.

Tu étais déesse, et moi

né au pays des mortels.

Auteur: Martinson Harry

Info: Le Livre des cent poèmes. Poèmes inédits. (Conservés à la bibliothèque universitaire d'Uppsala, département des manuscrits, fonds Martinson, cote 90)

[ vertige suicidaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Quelle réponse des Achuars face aux épidémies ?

PD - Il n’y a pas de souvenirs de la catastrophe. On estime qu’environ 90% de la population amérindienne a disparu entre le XVIe et le XIXe siècle. Il y a une sorte d’imaginaire implicite du contact avec la maladie des "blancs". De ce fait, lorsque les "blancs" arrivent dans les environnements amérindiens reculés, le premier réflexe des Amérindiens est la méfiance par la distanciation. Et la maladie n’était qu’un élément dans un cortège d’abominations apporté par la colonisation.
(...)
- Chaque peuple réagit à ses épidémies en fonction de sa conception de contagion. La notion de contagion a mis un certain temps à se propager en Europe, au contraire des peuples amérindiens. C'est ce qui leur a permis d'adopter les bons gestes. Ils se sont dispersés. Lorsqu'on parle de tribus "perdues" sans contacts avec la civilisation c'est au contraire elles qui s'en sont éloignées, afin d'éviter la contagion. Les indiens ont vite réalisé qu'il fallait le faire puisque leurs chamanes ne parvenaient pas à soigner les maladies des blancs.

Parler de la "nature" : une erreur ?

PD - La nature est un concept occidental qui désigne l’ensemble des non-humains. Et cette séparation entre humain et non-humain a eu pour résultat d’introduire une distance sociale entre eux.

On peut penser que le virus est une métaphore de l’humanité, non ?

PD - Nous avons vis-à-vis de la terre, le même rapport instrumental qu’un virus. D’une certaine façon, l’être humain est le pathogène de la planète. Cette idée très humaine que la nature est infinie a eu comme conséquence que ce système si singulier basé sur la productivité et la rentabilité a engendré une catastrophe planétaire.

L'idéal du "Monde d'après" ?

PD -Je forme le vœu que le monde d’après soit différent du monde d’avant. La pandémie nous donne un marqueur temporaire. Cette transformation, je la vois avec intérêt se dessiner et qu’elle aboutisse à ce que des liens avec les non humains soient à nouveau tissés. Il faut vivre avec une mentalité non destructrice de notre environnement. "L’idée n’est pas de posséder la nature mais d’être possédé par un milieu."

Auteur: Descola Philippe

Info: https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/pandemie-la-nature-reprend-ses-droits-philippe-descola-est-linvite-exceptionnel-des-matins. avril 2020

[ anthropocentrisme ] [ pandémie ] [ rationalisme suicidaire ] [ amazonie ]

 
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