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déclaration d'amour

Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue.

Auteur: Eluard Paul

Info: Capitale de la douleur. Répétitions. Mourir de ne pas mourir. Les Petits Justes.

[ deuil ] [ hommage ] [ poème ]

 

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rupture

Oui, je m'étais entichée de toi : Je le suis encore. Personne n'a jamais éveillé en moi une aussi vive capacité de sensations physiques. Je t'ai écarté parce que je ne supportais pas d'être une passade. Avant de donner mon corps, je dois donner mes pensées, mon esprit, mes rêves. Et rien de tout cela avec toi.

Auteur: Plath Sylvia

Info: The Unabridged Journals of Sylvia Plath

[ explication ] [ chair-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Je suis tombée amoureuse de toi : Je le suis toujours. Personne n'a jamais autant éveillé en moi pareille capacité de sensation physique. Je t'ai zappé parce que je ne supportais pas d'être une fantaisie passagère. Avant de donner mon corps, je dois donner mes pensées, mon esprit, mes rêves. Et tu ne possédais rien de tout ça.

Auteur: Plath Sylvia

Info: The Unabridged Journals of Sylvia Plath

[ chair-esprit ] [ message du corps ] [ rupture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

angoisse

Les ténèbres furent le cauchemar de mon enfance. Les ténèbres et aussi Staline. Je supportais mieux les ténèbres : elles avaient un début au crépuscule, et une fin à l’aube, et elles n’avaient pas toujours l’opacité des ténèbres bibliques. Tandis que Staline, ce voyeur génial, était partout. A tous les coins de rue, sur toutes les affiches, jusque dans nos rêves. Le guide, le timonier, le père. Souvent, j’essayais de le fixer en pleine lumière pour vaincre ma phobie. En vain. La terreur ne me lâchait pas l’âme.

Auteur: Bednarski Piotr

Info: Les neiges bleues

[ dictature ] [ peur ]

 

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dialogue

Archimède : Primo : Monsieur, je ne couche jamais sous les ponts, quelle que soit la saison. Secundo : à partir de Novembre, je ne connais que deux solutions convenables : la prison ou la Côte d'Azur. Ça c'est mon truc !
Arsène : Tu y es déjà allé ?
Archimède : Oui Monsieur, mais je ne supportais pas la nourriture.
Arsène : C'est pas de la prison que je te parle, c'est de la Côte d'Azur.
Archimède : Moi aussi, c'est de la Côte d'Azur. Je ne supporte pas l'huile d'olive.

Auteur: Audiard Michel

Info: Jean Gabin et Darry Cowl in, Archimède le clochard 1959

[ réplique ] [ film ]

 

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relatif

(...) Mais personne ne sait ce qui se passe dans un couple. Cela, seuls les deux concernés peuvent le savoir. Je suis bien placé pour en parler. Quand j'ai divorcé il y a une bonne dizaine d'années, personne, même pas la famille proche et mes meilleurs amis, n'en a saisi les raisons. Certains ne comprenaient pas comment je pouvais quitter ce brave homme et l'abandonner à son sort au bout de trente ans de mariage. D'autres ne voyaient pas pourquoi je supportais depuis si longtemps ce crétin sans intérêt. Et puis il y en avait encore d'autres qui trouvaient que mon mari était un sacré veinard de s'être débarrassé de moi, avoue-t-elle avec un grand sourire.

Auteur: Thorarinsson Arni

Info: Le temps de la sorcière, p 239

[ mystère ] [ époux ] [ duo ]

 

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couple

Le journal intime de Marie reposait sur la table, ouvert en son milieu, la pointe du stylo semblant désigner mon délit, au sommet d'une page dont trois lignes étaient noircies. Ma femme le laissait traîner régulièrement, de manière insidieuse ; se débrouillant toujours pour que je le reçoive comme une gifle commandée à l'avance, différée, dont elle prendrait plaisir à distance, m'imaginant le lire pour prendre de plein fouet ce qui serait la vérité. Je ne supportais pas de voir cet objet un peu partout, me narguant aux entournures. Lorsque je le trouvais, je me contentais de le refermer et de le consigner là où j'avais décidé qu'il devait se trouver, c'est-à-dire dans le tiroir consacré à la collection de Marie.

Auteur: Llorca Élodie

Info: La correction, p. 69

[ tension ]

 

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cinéma

Je ne supportais pas ces longs intervalles entre les prises. Les films coûtaient beaucoup d’argent parce que la plupart du temps les gens ne faisaient qu’attendre, attendre et attendre encore. Jusqu’à ce que ceci ou cela soit prêt, que l’éclairage soit prêt, que la caméra soit prête, que la coiffeuse ait fini de pisser, que le consultant ait été consulté, rien ne se passait. C’était du branlage délibéré, un salaire pour ceci, un salaire pour cela, un seul type qui avait le droit d’enfoncer une prise dans le mur, l’ingénieur du son qui en avait plein le cul de l’assistant réalisateur, et puis les acteurs qui ne se sentaient pas bien parce que c’était comme ça que les acteurs devaient se sentir, et ainsi de suite. Gaspillage, gaspillage et gaspillage.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 229

[ tournage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Quelle est ma capacité de renouvellement ? Quelle est ma chance de produire encore ce que je n’attends pas de moi ? Car ma vie se déroule principalement dans l’à-venir. Elle se fonde sur l’attente. Elle est préparation. Si je peux jouir du présent, c’est seulement dans la mesure où il est promesse de futur. Je cherche la Terre promise. J’écoute la musique des lendemains. Ma nourriture, c’est l’expectation. Ma drogue, l’espoir. Enfant, je ne supportais pas l’absence de but et, avec des riens, me fabriquais ce que j’appelais des " petites lumières "  pour éclairer la journée ou la semaine qui s’annonçait. Si j’écris ce livre sur ma vie écoulée, ce n’est ni pour m’y vautrer avec complaisance ni pour y régler des comptes. C’est pour me donner un but nouveau, donc une existence nouvelle. C’est pour produire de l’avenir avec mon passé. Le déjà-fait m’ennuie. Ne m’excite que l’à-faire. Si j’avais une prière à formuler, ce serait moins " donnez-moi la force " que " donner-moi le désir " de faire.

Auteur: Jacob François

Info: La statue intérieure

[ introspection ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel