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être humain

La grande fatigue de l'existence humaine n'est peut-être en somme que cet énorme mal qu'on se donne pour demeurer vingt ans, quarante ans, davantage, raisonnable, pour ne pas être simplement, profondément soi-même, c'est-à-dire immonde, atroce, absurde. Cauchemar d'avoir à présenter toujours comme un petit idéal universel, surhomme du matin au soir, le sous-homme claudicant qu'on nous a donné.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit, p.418, Folio no28

[ masqué ] [ mesquin ] [ dérisoire ] [ socialisé ]

 

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vacherie

Je regarde Pascal et je ris avec mon maître de cet orgueilleux, de ce grand exultateur, de ce Nabuchodonosor qui bientôt à quatre pattes mangera de la salade. Nietzsche sentait en lui-même un surhomme qui voulait naître. Ce n'était rien qu'une illusion de sa paralysie générale. J'ai connu plusieurs candidats à la paralysie, plusieurs paralytiques: la maladie ne les déprimait point.

Auteur: Barrès Maurice

Info: Mes Cahiers 1901

[ littérature ]

 

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narcissisme

Adrian Crawford était un bon parti. Il était conscient de sa beauté et de son QI exceptionnel. Il était un des premiers Homo sapiens 2.0. Un surhomme, doté d'un ADN nettoyé de son fardeau et enrichi par le meilleur labo génétique de la Silicon Valley. Adrian était au sommet de la chaîne alimentaire. Il lui arrivait de bander simplement en se regardant dans le miroir.

Auteur: Angevin David

Info: Adrian Humain 2.0

[ science-fiction ] [ transhumanisme ]

 
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monothéisme

Sur la tombe de ces deux grandes Idées - Dieu et l’homme, - se lève l’image d’un monstre, l’image de l’homme qui veut être Dieu, du Surhomme en marche, de l’Antechrist. Il n’y a, chez Nietzsche, ni Dieu ni homme, mais seulement ce Surhomme inconnu. Dieu et l’homme existent au contraire chez Dostoïevski. Ni Dieu ne dévore l’homme, ni l’homme ne disparaît en Dieu : il reste lui-même jusqu’à la fin et pour la consommation des siècles.

Auteur: Berdiaev Nicolas

Info:

[ dualité philosophique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

survie

Je suis un héros. Il est facile d'être un héros. Quand tu n'as ni bras ni jambes - tu es un héros ou tu es mort. Quand tu n'as pas de parents - compte sur tes bras et tes jambes. Et tâche d'être un héros. Si tu n'as ni bras ni jambes et qu'en plus tu t'es arrangé pour venir au monde orphelin - c'est gagné. Tu es condamné à être un héros jusqu'à la fin de tes jours. Ou à crever.

Auteur: Gallego Ruben David Gonzales

Info: Blanc sur noir

[ brave ] [ surhomme ]

 

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science-fiction

L'homme a des limites tridimensionnelles naturelles, il a aussi un espace à quatre dimensions, considérant le temps comme une extension. Quand il atteint ces limites, il cesse de croître et de mûrir et s'adapte de manière rigide au moule de ces murs limitrophes. C'est la stase, qui est régression à moins que tout le reste demeure pareillement immobile. Un homme qui atteint ses limites tend vers la sous-humanité. C'est seulement lorsqu'il devient surhumain dans le temps et dans l'espace que l'immortalité peut devenir praticable.

Auteur: Kuttner Henry

Info: Time Enough 1946. Ecrit avec sa femme Catherine Lucille Moore

[ surhomme ]

 

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volonté de puissance

De même que "l’homme passe infiniment l’homme" (Pascal), le surhomme, fils de Dionysos et d’Ariane, passe infiniment le dernier homme décadent en ce qu’il veut le monde tel qu’il est y compris et surtout, par surcroît d’énergie, de santé et d’amour, dans ses aspects jugés les plus effroyables ; il veut l’incertitude, la multiplicité, la contradiction, le conflit, la douleur, la cruauté parce qu’ils sont aussi le lot de la vie ; il veut le caractère informe et mouvant du chaos face à la rassurante philosophie de l’être faite d’ordre, de stabilité et de raison. 

Auteur: Soulié Rémi

Info: Dans "Nietzsche ou la sagesse dionysiaque", éditions Point, 2014, page 98

[ saut quantique ] [ définis ] [ ouverture à l'absolu ] [ expansion humaine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ennemi nécessaire

Le capitalisme surplombe si parfaitement son époque que les figures les plus influentes de la modernité sont, malgré elles, complices de son triomphe : Nietzsche, dans la création du Surhomme ("premier homme qui commence à réaliser la religion capitaliste de manière consciente" [Walter Benjamin, Le capitalisme comme religion]), parce qu’il remplace la conversion et l’expiation par une intensification continue ; Freud, pour l’invention du refoulé : "capital sur lequel l’enfer de l’inconscient paie ses intérêts" ; enfin Marx, chez qui le capitalisme qui ne se convertit pas devient le socialisme "par l’intérêt et l’intérêt composé qui sont fonction de la faute".

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Dans "Trois essais sur Twin Peaks", page 63

[ force latente ] [ germe ] [ forces financières ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

explication

Le nom pour cette figure essentielle de l’humanité qui surpasse l’ancien type, c’est "le Surhomme". Par là, Nietzsche n’entend point quelque spécimen isolé du genre humain, dans lequel les capacités et visées de l’homme habituellement connu auraient été agrandies et accrues jusqu’au gigantesque. "Le Surhomme" n’est pas non plus la race d’homme qui naîtrait par une application à la vie de la philosophie de Nietzsche. Le nom de "surhomme" nomme l’essence de l’humanité qui, en tant que moderne, commence à entrer dans l’accomplissement de l’essence de son époque. "Le surhomme", c’est l’homme qui est homme à partir de la réalité déterminée par la volonté de puissance et pour cette réalité.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "Le mot de Nietzsche "Dieu est mort"" in Chemins qui ne mènent nulle part, pages 303-304

[ conformité ] [ concept ] [ anthropocentrisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

À un étudiant qui voulait savoir où j'en étais par rapport à l'auteur de Zarathoustra, je répondis que j'avais cessé de le pratiquer depuis longtemps. Pourquoi ? me demanda-t-il. - Parce que je le trouve trop naïf... Je lui reproche ses emballements et jusqu'à ses ferveurs. Il n'a démoli des idoles que pour les remplacer par d'autres. Un faux iconoclaste, avec des côtés d'adolescent, et je ne sais quelle virginité, quelle innocence, inhérentes à sa carrière de solitaire. Il n'a observé les hommes que de loin. Les aurait-il regardés de près, jamais il n'eût pu concevoir ni prôner le surhomme, vision farfelue, risible, sinon grotesque, chimère ou lubie qui ne pouvait surgir que dans l'esprit de quelqu'un qui n'avait pas eu le temps de vieillir, de connaître le détachement, le long dégoût serein.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: De l'inconvénient d'être né, 1973, Oeuvres, Gallimard 1995, p.1323, sur Nietzsche

[ philosophie ]

 

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