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chômage

- On ne trouve plus de travail en France!
- Formidable! Ça prouve que le travail à faire est fini!

Auteur: Coudray Jean-Luc

Info: Théocrite, Tome 3 : Époque à vendre

[ humour ] [ surproduction ] [ positiver ]

 

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surproduction

Le travail n’a pas diminué par rapport aux choses ; ce sont les choses qui se sont comme rétrécies par rapport à l’unité de travail.

Auteur: Foucault Michel

Info: Les Mots et les choses

[ matérialisme ]

 

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marketing

De nos jours, c’est l’offre qui doit s’efforcer de créer une demande à sa mesure […]. Au moyen de la publicité et de la propagande, [l’entrepreneur] s’efforce de rester en contact permanent avec le grand public, de façon à créer une demande continue sans laquelle son usine coûteuse ne dégagerait pas de profits.

Auteur: Bernays Edward

Info: Propaganda, chap. 5

[ crise de surproduction ] [ publicité ] [ raisons économiques ] [ inertie consumériste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rencontre

Je me souviens des quelques premiers mois, quand notre proximité nouvelle enflammait encore nos sens, cette période où, affirment les scientifiques, le composant addictif de la dopamine jaillit des hauts-fourneaux de notre esprit, une surproduction issue du dôme du plaisir de notre cerveau pour inonder notre sang, cette douce chimie annihilant le reste du monde.

Auteur: Bass Rick

Info: La rivière en hiver

[ amoureuse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

surproduction

Si tout le monde écrit et devient auteur, que fera-t-on de tout cet esprit et de tous ces livres dont nous sommes surabondamment excédés, inondés, submergés ? […] Il faut l’avouer, il n’y a pas de nation pour faire rouler les presses, comme la nation française, et peut-être pour les faire gémir. Les auteurs naissent chez nous comme les champignons, et malheureusement, le plus grand nombre en a toutes les qualités.

Auteur: Toussaint Dinouart Joseph Antoine

Info: Dans "L'art de se taire", pages 130-131

[ édition ] [ overdose ] [ Gaule littéraire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bêtise consumériste

La surabondance croissante de déchets est un sous-produit caractéristique de la société de consommation moderne. On pourrait même dire que le besoin constant du capitalisme de trouver des marchés générateurs signifie que l'élimination et les déchets est devenu la colonne vertébrale du système. Consommer signifie, littéralement, construire ou dépenser, et avec la crise des déchets, nous voilà confrontés à la vérité sous-jacente d'une société dans laquelle d'énormes capacités de production alliées aux forces du marché exploitent et stimulent les besoins et les désirs humains, sans tenir compte de l'avenir à long ou même à court terme de la vie sur la planète.

Auteur: Ewen Stuart

Info: "All Consuming Images : The Politics of Style in Contemporary Culture", Basic Books (AZ) 1999

[ fuite en avant ] [ surproduction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

[...] les Etats-Unis, [...] serviront bel et bien de modèle à la France, qui sort à genoux de la Seconde Guerre mondiale. Tout y est neuf, tout y est en ordre, la moindre ferme -en apparence en tout cas- crache des céréales et de la viande, au point de connaître, déjà, des crises de surproduction. Dans le face-à-face entre un pays mécanisé, qui vient de triompher sur le champ de bataille, et un autre totalement ruiné, la partie ne pouvait être égale. Les habitants du premier étaient grands, riches, bien portants. Ceux du second se sentaient pauvres, chétifs et souffreteux. Et l'étaient. Les premiers s'apprêtaient à déverser sur l'Europe en ruine les milliards de dollars du plan de reconstruction dit Marshall, qui diffuserait non seulement des films et une manière de vivre, mais aussi un mode de production, industriel comme agricole. Les seconds avaient déjà la sébile en main. Les jeux étaient faits avant que d'avoir commencé.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde

[ usa ] [ Europe ]

 

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sécularisation

Le Seigneur à l’heure actuelle montre aux hommes combien ils se trompent en voulant se passer de Lui, en mettant leur fin dernière dans la jouissance terrestre, en renversant l’échelle des valeurs, ou, comme on disait autrefois, la subordination des fins. On veut alors dans l'ordre matériel de la jouissance sensible produire le plus possible ; on croit compenser ainsi par le nombre la pauvreté des biens terrestres ; on construit des machines toujours plus perfectionnées pour produire toujours plus et mieux et avoir un plus grand profit ; c’est là le but dernier. Que s’ensuit-il ? Cette surproduction ne peut s’écouler, elle devient inutilisable et elle nous tue en conduisant au chômage actuel, où l’ouvrier sans travail est dans l’indigence, tandis que d’autres meurent de pléthore. C’est une crise, dit-on ; en réalité, c’est plus qu’une crise, c’est un état général, et qui devrait être révélateur, si nous avions des yeux pour voir, comme dit l ’Évangile : on a mis la fin dernière de l ’activité humaine là où elle n ’est pas, non en Dieu, mais dans la jouissance d ’ici-bas.

Auteur: Garrigou-Lagrange Réginald

Info: Dans "Les trois conversions et les trois voies", Les éditions du Cerf, 1933, pages 5-6

[ société marchande ] [ conséquences ] [ souffrances ] [ impasse matérialiste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pessimisme

Voici venu le temps où les catastrophes humaines s'ajoutent aux catastrophes naturelles pour abolir tout horizon. Et la première conséquence de ce redoublement catastrophique est que sous prétexte d'en circonscrire les dégâts, réels et symboliques, on s'empêche de regarder au-delà et de voir vers quel gouffre nous avançons de plus en plus sûrement.(...)

Trop d'objets, trop d'images, trop de signes se neutralisant en une masse d'insignifiance, qui n'a cessé d'envahir le paysage pour y opérer une constante censure par l'excès.

Le fait est qu'il n'aura pas fallu longtemps pour que ce "trop de réalité" se transforme en un "trop de déchets". Déchets nucléaires, déchets chimiques, déchets organiques, déchets industriels en tous genres, mais aussi déchets de croyances, de lois, d'idées dérivant comme autant de carcasses et de carapaces vides dans le flux du périssable. Car s'il est une caractéristique du siècle commençant, c'est bien ce jetable qu'on ne sait plus ni où ni comment jeter et encore moins penser.

De là, un enlaidissement du monde qui progresse sans que l'on y prenne garde, puisque c'est désormais en-deçà des nuisances spectaculaires, que, d'un continent à l'autre, l'espace est brutalisé, les formes déformées, les sons malmenés jusqu'à modifier insidieusement nos paysages intérieurs.

Auteur: Le Brun Annie

Info: Ce qui n'a pas de prix

[ anthropocène ] [ surproduction ] [ infobésité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consommation

Quand on va dans un supermarché, on est sidéré par les milliers de trucs qu' on n' achètera jamais. Les magasins bio sont vingt fois plus petits avec vingt fois moins de choix et, pourtant, on y trouve tout ce qu' il faut pour se nourrir. Les rayons de yaourts dans les supermarchés sont les endroits les plus absurdes de la planète. Des centaines de yaourts fabriqués par les géants de l'agro-alimentaire, mettent sur le marché tous les mois de nouveaux fromages blancs. Nouveaux peut-être mais totalement inutiles... On nous dit que les pesticides sont indispensables pour faire pousser notre nourriture. Mais on oublie de préciser qu' un tiers de la production alimentaire mondiale part à la poubelle tous les ans. Un tiers ! Alors à quoi bon argumenter sur la productivité de l' agriculture avec des millions de tonnes de pesticides. Cette économie n'a aucun sens. Elle invente de nouveaux produits, de nouveaux emplois pour produire de l'inutile... Notre économie libérale est devenue aussi absurde que celle de l'ex URSS. Pour satisfaire le dogme du plein-emploi, nous fabriquons nous aussi des tonnes de produits totalement inutiles, qui nous polluent, et dont la production gaspille des matières premières de plus en plus rares.

Auteur: Riss Laurent Sourisseau

Info: Edito de Charlie Hebdo, 26 septrembre 2018

[ impasse ] [ superflu ] [ dilapidation ] [ surproduction ]

 

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