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femmes-hommes

Des sourires qui détruisent le mythe de l'intuition féminine
L'idée populaire que la puissance de l'intuition féminine excède celle des hommes a été infirmée par une nouvelle étude.
Les psychologues qui ont examiné les capacités de plus de 15.000 personnes à identifier la sincérité de différents sourires en ont conclu que l'intuition féminine est un mythe.
En montrant une série de paires d'images d'individus montrant de vrais et de faux sourires, les hommes ont légèrement surpassé des femmes. Quand ils en sont venu à juger des expressions véritables et fausses de bonheur chez le sexe opposé, les participants mâles ont fait mieux de manière significative que les femelles.
Le professeur Richard Wiseman, psychologue à l'université de Hertfordshire, dit :"ces résultats remettent en cause la notion que les femmes sont plus intuitives que des hommes. Une recherche précédente avait montré l'évidence de l'intuition féminine mais peut-être qu'avec le temps les hommes sont devenus plus en contact avec leur côté intuitif.
"J'ai été étonné, étant donné que les femmes ont tellement plus confiance dans leur intuition. Nous avons pensé que les femmes seraient meilleures mais, globalement, les hommes les ont juste coiffées au poteau."
Aux participants on a montré 10 paires de photographies de visages souriant, dont certains étaient partiellement masqués. Un sourire de chaque paire était véritable et l'autre truqué.
Avant d'étudier les visages, les participants furent invités à évaluer leurs capacités intuitives. Plus de femmes se sont définies comme fortement intuitive - 77 pour cent comparé à juste 58 pour cent d'hommes. Cependant leurs affirmations ne furent pas confirmée par l'expérience de ce mois au festival international de la Science d'Edimbourg.
Les hommes purent sélectionner 72 pour cent de sourires véritables, alors que les femmes en détectèrent 71 pour cent. En évaluant la sincérité dans les visages du sexe opposé les hommes eurent raison dans 76 pour cent des cas comparé à 67 pour cent pour les femmes.
Le DR Wiseman indique :"Ceci pourrait être parce que les femmes éprouvent des émotions plus entièrement et sont plus expressives. Si les hommes ont un système émotif plus limité, ceci peut les aider à le truquer."
Susan Quilliam, psychologue des relations et auteur de livres sur les rapports entre la langue et le corps, dit que femmes ne sont pas bonne pour voir le manque de sincérité parce qu'elles sont programmées pour voir le côté lumineux. Les "femmes cherchent l'approbation plus souvent que des hommes. Elles seront moins à même de noter et de voir la fausseté dans les situations." La psychologue Gladeana McMahon ajoute :"les psychologues cognitifs définissent l'intuition comme un traitement rapide de l'information, de sorte que nous devrions obtenir la réponse avant de savoir la question. Peut-être bien que les femmes sont considérées comme plus intuitives parce qu'elles tendent à parler davantage de leurs sentiments.

Auteur: Fleming Nic

Info: Correspondant de Science 12/04/2005

[ mâles-femelles ] [ vus-scientifiquement ]

 

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imagination

Quelle structure cérébrale est impliquée dans la compréhension visuelle de la causalité ? Aucune: c'est notre système visuel et non un mécanisme cognitif complexe qui nous permet de comprendre qu'un objet bouge à cause d'un autre objet (par exemple lorsqu'une boule de billard se déplace parce qu'une autre boule de billard l'a poussée). C'est ce que vient de découvrir une équipe internationale de chercheurs. A tout moment, nous réalisons des jugements visuels rapides de causalité - une balle renverse un verre sur une table -, de reconnaissance (entre par exemple une chose inerte ou vivante), ou de compréhension des intentions d'autrui. Ces raisonnements sont complexes, c'est pourquoi la plupart des scientifiques pensent que des structures cognitives importantes sont nécessaires pour les réaliser. D'un autre côté, ils se font tellement rapidement et sans effort, qu'ils pourraient finalement être "intuitifs". Les équipes de Patrick Cavanagh (Université Paris Descartes, CNRS), Rolfs, (Université Humboldt de Berlin), Michael Dambacher (Université de Constance) ont mis fin à cette question: la causalité peut être interprétée seulement par le système visuel. "Nous avons démontré que nos yeux peuvent évaluer rapidement une situation de cause à effet sans l'aide de notre système cognitif", explique Patrick Cavanagh, professeur dans le laboratoire de psychologie de la perception (Université Paris Descartes, CNRS, ENS). Deux composantes sont nécessaires pour définir une situation de causalité, par exemple une boule de billard en touche une autre qui se déplace ensuite. Les événements doivent se succéder rapidement et nécessitent généralement un contact. De plus, ils doivent être perçus comme un seul événement: plutôt que de voir un objet bouger puis s'arrêter et un autre objet se déplacer par lui-même, il y a une continuité du mouvement qui est transféré du premier objet au second. Pour tester comment le cerveau détermine la causalité, les scientifiques ont utilisé un procédé dit d'adaptation, souvent utilisé dans les études du mécanisme neuronal impliqué dans les facultés visuelles. Une expérience optique de ce type est bien connue: en fixant une tâche rouge, pendant quelques secondes, puis un mur blanc, on voit une tâche verte, l'oeil s'est "adapté" à la tâche rouge. Les chercheurs ont constaté qu'après une exposition répétée à des événements de causalité - ici collisions de deux objets - les épreuves test apparaissent comme ayant moins de lien de causalité. A l'inverse, l'adaptation avec des événements non-causals a eu peu d'effet. Cela indique que certains jugements de causalité seraient déterminés par le système visuel et ne feraient pas appel à des mécanismes cognitifs complexes. De plus, le test bouge quand les yeux bougent, exactement comme pour la tâche verte qui apparaît suite à l'exposition à une tâche rouge. Seul le processus visuel et non un mécanisme cognitif peut expliquer cette spécificité. "Il reste à distinguer les types de jugements qui demandent un processus cognitif particulier de ceux qui ne font appel qu'au système visuel" précise Martin Rolfs, professeur à l'Université Humboldt de Berlin.

Auteur: Dambacher Michael

Info: Visual Adaptation of the Perception of Causality, current Biology, 10 January 2013. Ecrit avec Martin Rolfs et Patrick Cavanagh

[ réflexion ] [ penser ] [ sciences ]

 

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contre-mesure

Les phages contre-attaquent
Certains phages ont développé des armes qui inhibent le système de défense des bactéries. Grâce à cette réplique , ils parviennent à infecter les bactéries et à se multiplier.
Un nouvel épisode de la course à l'armement que se livrent les bactéries et les virus qui les infectent - les phages - vient d'être révélé dans Nature Microbiology. En effet, une équipe internationale, dont font partie Sylvain Moineau et ses collaborateurs du Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique, a révélé l'existence de phages capables de rendre inopérant le système de défense CRISPR-Cas utilisé contre eux par les bactéries.
Aujourd'hui connu comme un puissant outil d'édition du génome, CRISPR-Cas est d'abord un mécanisme de défense déployé par les bactéries pour se protéger des phages. C'est d'ailleurs l'équipe de Sylvain Moineau et les mêmes collaborateurs qui ont décrit, dans la revue Science, en 2007, l'existence de ce système de défense chez les bactéries. Cette contremesure, qui existe chez environ 40% des espèces bactériennes, repose sur des séquences d'ADN que les bactéries accumulent à partir du matériel génétique de leurs assaillants. En 2010, dans un article publié dans la revue Nature, l'équipe du professeur Moineau démontrait que, lors de rencontres subséquentes avec ces virus, les bactéries utilisent les composantes du système CRISPR-Cas, dont la protéine Cas9, pour scinder l'ADN de leurs envahisseurs à des endroits précis de leur génome.
Les phages n'avaient cependant pas dit leur dernier mot. Depuis cinq ans, quelques études ont mis en lumière l'existence d'anti-CRISPR chez certains types de phages. L'équipe du professeur Moineau vient d'ajouter un élément au dossier en démontrant l'existence d'un nouvel anti-CRISPR chez un autre type de phage qui attaque S. pyogenes, une bactérie pathogène utilisée comme modèle pour l'édition du génome. Les chercheurs ont isolé un phage qui échappe 40 000 fois plus souvent que les autres au système de défense CRISPR-Cas9 de S. pyogenes. "Nous avons séquencé le génome d'un de ces phages, nous avons analysé et cloné plusieurs de ses gènes et nous avons découvert un gène codant pour une protéine dite "anti-CRISPR" qui inhibe efficacement le système de défense de la bactérie", explique Sylvain Moineau. Les chercheurs ont aussi démontré que cette protéine anti-CRISPR inhibe complètement le système de défense de S. thermophilus. "Il s'agit de la bactérie, utilisée pour la fabrication de yogourt et de certains fromages, qui avait permis la découverte du système CRISPR en 2007", rappelle-t-il.
Le mode d'action de cet anti-CRISPR n'a pas encore été élucidé, mais déjà les chercheurs entrevoient les répercussions concrètes de leurs travaux. "Puisque le système de défense CRISPR-Cas peut être contourné par certains phages, il faudra trouver de nouvelles façons de protéger les cultures bactériennes utilisées par l'industrie alimentaire contre les attaques des phages, constate le professeur Moineau. Il n'y a pas de fin à la lutte que se livrent ces microorganismes. C'est ce qui rend notre domaine de recherche si fascinant." Par ailleurs, la découverte de cet anti-CRISPR ouvre la porte à un meilleur contrôle de l'activité de la protéine Cas9. "On pourrait notamment utiliser l'anti-CRISPR comme interrupteur pour ralentir ou pour bloquer les coupures provoquées par Cas9 lors d'expériences d'édition des génomes", suggère le chercheur.
L'article paru dans Nature Microbiology est signé par Alexander Hynes, Geneviève Rousseau, Marie-Laurence Lemay et Sylvain Moineau, de l'Université Laval, et par leurs collaborateurs Philippe Horvath, Christophe Fremaux et Dennis Romero, de la compagnie DuPont.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=16615 sept 2017

[ complexité ] [ biologie ]

 

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interdépendance

Complexité des écosystèmes: un gage de résilience face au changement
Le fonctionnement d'un écosystème s'articule autour de relations de natures diverses entre une myriade d'espèces. Identifier de manière exhaustive ces interactions et le rôle qu'elles jouent dans le fonctionnement d'un écosystème demeure toutefois peu évident.
Dans une étude publiée récemment dans PLos Biology, une équipe internationale menée par deux chercheurs de l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM, CNRS / IRD / EPHE) et du Laboratoire Biométrie et Biologie Evolutive de Villeurbanne (CNRS / Université de Lyon) a pu étudier l'ensemble des relations trophiques* et non-trophiques entre les espèces présentes dans la zone de balancement des marées de la côte centrale du Chili.
Ce travail inédit, basé sur la modélisation mathématique des réseaux, montre que ces interactions sont fortement structurées selon une organisation qui assure la résilience de la communauté. Il confirme ainsi l'importance de prendre en compte la diversité des relations interspécifiques d'un écosystème pour prévoir ses réactions face à des perturbations de grande ampleur comme le changement climatique.
La plupart des travaux scientifiques qui s'intéressent au fonctionnement des milieux naturels se sont jusqu'ici focalisés sur les relations trophiques entre les espèces qui les composent. Or d'autres formes d'interactions comme le mutualisme ou la compétition pour l'espace semblent jouer un rôle tout aussi important. Ces relations non-trophiques sont pourtant rarement prises en compte dans les études portant sur les réseaux écologiques.
Avec l'aide des scientifiques chiliens du Center for Marine Conservation et du Center for Applied Ecology and Sustainability, qui analysent depuis plusieurs décennies les interactions entre les espèces qui peuplent la côte du centre du Chili, des chercheurs français et américains sont parvenus à visualiser pour la première fois un réseau écologique dans toute sa complexité. "En traitant l'importante masse de données collectée par nos collègues chiliens à l'aide de puissants outils de modélisation statistique des réseaux, nous avons pu dresser une cartographie précise des relations s'établissant entre les 106 espèces qui peuplent cette zone intertidale", détaille Sonia Kéfi, chercheuse en écologie à l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier et cosignataire de l'article.
Les scientifiques ont ainsi constaté que les interactions non-trophiques comme la compétition pour l'espace ou la création d'habitats étaient deux fois plus nombreuses que celles correspondant à la consommation directe d'autres organismes. L'équipe a ensuite réparti les 106 espèces impliquées dans ces interactions en différents groupes au sein desquels les espèces sont très proches sur le plan taxonomique. Chacun d'eux rassemblait des organismes entretenant le même genre de relations avec les autres êtres vivants de la zone de balancement des marées.
A partir de cette représentation simplifiée du fonctionnement de l'écosystème, les chercheurs ont élaboré un système dynamique simulant l'évolution de sa biomasse totale et de sa biodiversité en fonction de l'organisation initiale de ce réseau d'interactions. "Lorsque nous introduisions de l'aléatoire dans la structure du réseau, nous observions à chaque fois une diminution de ces deux variables au cours du temps, détaille Sonia Kéfi. La structuration observée dans la nature conduisait quant à elle au maintien de la biodiversité et à une biomasse totale élevée."
Les résultats de cette étude mettent ainsi en avant l'importance de la complexité des relations entre les espèces qui composent une communauté écologique. A l'avenir, ce genre de travaux devrait aider à mieux comprendre la réaction des écosystèmes face à des perturbations comme le changement climatique ou l'exploitation, par l'Homme, des ressources naturelles.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net, Vie et Terre, Posté par Isabelle, Lundi 19/12/2016,*qui concerne la nutrition des organes et des tissus -

[ complémentarité ] [ biotope ]

 

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machine pensante

Cette IA de Deepmind pourrait révolutionner les maths et " repousser les frontières de la connaissance humaine "

DeepMind vient de frapper un grand coup : le laboratoire d'IA de Google a annoncé en janvier avoir développé AlphaGeometry, une intelligence artificielle révolutionnaire capable de rivaliser avec les médaillés d'or des Olympiades internationales dans la résolution de problèmes de géométrie. Si cela ne vous parle pas, sachez que les médailles Fields - Terence Tao, Maryam Mirzakhani et Grigori Perelman - ont tous les trois été médaillés d'or lors de cette compétition annuelle de mathématiques qui fait s'affronter les meilleurs collégiens et lycéens du monde. Or, AlphaGeometry a résolu avec succès 25 des 30 problèmes de géométrie de l'Olympiade, se rapprochant ainsi du score moyen des médaillés d'or humains. C'est 15 de plus que son prédécesseur. Mais comment les scientifiques de DeepMind ont-ils accompli un tel exploit ?

L'approche neuro-symbolique, la petite révolution de l'IA

AlphaGeometry est le fruit d'une approche neuro-symbolique, combinant un modèle de langage neuronal (MLN) et un moteur de déduction symbolique (MDS).

Les MLN sont des réseaux de neurones artificiels entraînés sur de vastes ensembles de données textuelles. Ils sont capables d'apprendre et de reconnaître des schémas et des structures dans les données textuelles, ce qui leur permet de générer du texte cohérent et de comprendre le langage naturel. Les MDS sont, pour leur part, particulièrement efficaces pour traiter des problèmes qui nécessitent une manipulation formelle des symboles et des règles logiques.

L'approche neuro-symbolique permet de faire travailler ces deux composantes en tandem : dans le cadre d'AlphaGeometry, le MLN prédit des constructions géométriques potentiellement utiles, puis le MDS utilise ces prédictions pour guider la résolution du problème. Cette combinaison offre à l'IA les capacités intuitives des réseaux de neurones et la rigueur logique des moteurs de déduction symbolique, ce qui lui permet de résoudre efficacement des problèmes de géométrie complexes.

Pour surmonter le manque de problèmes mathématiques de niveau Olympiades qui auraient dû servir de données d'entraînement à AlphaGeometry, les chercheurs ont développé une méthode innovante de génération de données synthétiques à grande échelle, permettant au génial bébé de DeepMind de s'entraîner sur un ensemble de 100 millions d'exemples uniques.

(Image : Alphageometry résoud un problème simple...) 

Mission : repousser les frontières de la connaissance

Cette réalisation marque une avancée significative dans le développement de systèmes d'IA capables de raisonner et de résoudre des problèmes mathématiques complexes, rapportent les chercheurs de DeepMind dans un article paru dans Nature en février dernier. Bien que présentant des résultats impressionnants, AlphaGeometry se heurte tout de même à quelques défis, notamment celui de s'adapter à des scénarios mathématiques de plus en plus complexes et à mobiliser ses compétences dans des domaines mathématiques autres que la géométrie. 

Malgré tout, cette avancée ouvre la voie à d'extraordinaires possibilités dans les domaines des mathématiques, des sciences et de l'IA. Ses créateurs ne cachent d'ailleurs pas leur ambition : " Notre objectif à long terme reste de construire des IA capables de transférer leurs compétences et leurs connaissances dans tous les domaines mathématiques en développant la résolution de problèmes et le raisonnement sophistiqués dont dépendront les systèmes d'IA généraux ", assènent Trieu Trinh et Thang Luong, les responsables du projet dans un communiqué. 

Le ton est donné : autrement dit, les systèmes d'IA développés par DeepMind doivent acquérir des capacités de résolution de problèmes sophistiquées et de raisonnement, ce qui implique la capacité à identifier des schémas, à formuler des hypothèses, à déduire des conclusions et à prendre des décisions logiques dans des contextes variés. Le tout en " repoussant les frontières de la connaissance humaine ". Très ambitieux, mais peut-être pas impossible.

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ - mars 2024

[ robot intelligent ] [ historique ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

placebo

Verrues : un sparadrap sinon rien !
Les verrues virales finissent toujours par disparaître et les traitements agressifs font souvent plus de mal que de bien.
Une récente étude américaine relatée dans le Journal international de médecine (JIM) montre que la pose de sparadraps sur les verrues ferait aussi bien que les traitements actuellement proposés, sans effet secondaire. Ses auteurs concluent qu'une "occlusion laissée en place pendant 7 jours" et renouvelée au bout de quelques semaines constitue "une solution anodine qui mérite d'être essayée avant d'avoir recours à des traitements inconfortables et douloureux. Ou après l'échec de ces derniers". Un message qui ravit le Pr Claudine Blanchet-Bardon, la vice-présidente du syndicat national des dermato-vénérologues.
Les verrues virales sont dues à des papillomavirus (HPV). Certaines sont en relief et elles siègent surtout sur le dos des mains et les genoux. Elles peuvent également se développer autour des ongles, le plus souvent chez les enfants qui s'arrachent les peaux. En général, elles ne sont pas douloureuses à la différence des verrues enchâssées dans la peau épaisse de la plante des pieds et qui font très mal à la pression. "Les HPV sont présents partout, aussi bien sur les parquets des domiciles qu'au bord des piscines ou encore sur les tatamis de judo", rappelle le Pr Blanchet-Bardon. Personne n'échappe donc à leur rencontre. Mais c'est vers l'âge de 8 à 10 ans que le risque de souffrir de ce problème est le plus important. Il diminue ensuite avec l'âge, ce qui indiquerait la formation d'une immunisation progressive.
Ne rien faire
Côté traitement, la dermatologue est formelle : en l'absence de douleur, il ne faut rien faire. "Chez les gens dont le système immunitaire fonctionne normalement, les verrues ont une durée de vie de 3 mois à 3 ans et elles finissent toujours par disparaître", rappelle-t-elle. "C'est ce qui explique les succès des rebouteux. Moi, je propose à mes jeunes patients de dessiner tous les soirs leurs verrues et de leur donner l'ordre de partir (avec parfois un traitement local léger en plus). Et ça marche ! Mais je pourrais aussi bien leur conseiller d'enterrer un oignon sous un chêne par une nuit sans lune"...
Le traitement des verrues banales répond, pour cette spécialiste, à une forte pression sociale. Les gens n'admettent pas que l'on ne fasse rien. Pour elle, seuls les produits kératolytiques, qui dissolvent la kératine, la partie cornée de la peau, ont un intérêt. Quant à la présence de sparadraps, elle entraîne des modifications de la couche cornée de la peau et les virus HPV n'apprécient ni l'augmentation de la température locale, ni la macération. Pour les verrues plantaires, qui sont douloureuses, il faut gratter le cal qui se forme localement et essayer d'extraire la verrue avec ces fameux kératolytiques.
Torture
Concernant les autres traitements, Claudine Blanchet-Bardon est très sévère : "La cryothérapie est une torture pour les enfants. Le produit à - 172 °C fait très mal, en particulier sur le bout des doigts, et il n'est pas rare de voir un rebond : la verrue traitée disparaît et autour se forme une couronne des nouvelles petites verrues. Mais le pire est la même thérapie vendue en pharmacie. Cet ersatz d'azote liquide, mal utilisé par les mamans, peut provoquer des nécroses cutanées que nous devons traiter à l'hôpital. Employé pour les verrues du tour de l'ongle, ce produit agressif risque de détruire une partie de la matrice et créer des anomalies définitives des ongles." Enfin, la spécialiste met en garde contre la chirurgie des verrues plantaires - qui peut laisser des cicatrices douloureuses à vie - et les lasers. Alors vive les pansements !

Auteur: Le Point.fr

Info: 16/11/2011

[ médecine ]

 

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sciences

Les effets de la musique sur le cerveau et la santé
On dit que la musique élève l'âme, mais elle élève aussi... le cerveau ! En effet, une étude récente réalisée par des chercheurs membres du Centre de recherche sur le cerveau, le langage et la musique (CRBLM) rapporte que l'apprentissage de la musique avant l'âge de sept ans influence positivement le développement du cerveau. Plus précisément, la formation musicale pendant l'enfance favorise des connexions plus fortes entre les régions sensorielles et motrices de notre matière grise, l'aidant ainsi à mieux orchestrer la planification et l'exécution de nos mouvements.
Plus encore, des données indiquent que les enfants qui suivent des leçons de musique réussissent mieux certains types de tests, particulièrement ceux de lecture et de concentration. D'autres recherches démontrent qu'une formation musicale développe les capacités auditives, notamment dans un contexte bruyant. Pareillement, l'apprentissage de plusieurs langues pendant l'enfance procure des avantages cognitifs qui peuvent ralentir la sénescence.
Le CRBLM a été créé en 2011, il réunit les forces vives de la recherche sur l'organisation, le fonctionnement et le dysfonctionnement des systèmes nerveux musical et linguistique. Etabli à l'Université McGill et financé par le FRQNT, ce regroupement stratégique rassemble des ingénieurs, des neuroscientifiques, des linguistes, des experts en vieillissement et des psychologues provenant aussi de diverses universités - Université de Montréal, Université Concordia, Université Laval, Université du Québec à Montréal - et de l'INRS.
Par exemple, l'axe de recherche sur les neurosciences se penche sur la capacité d'apprentissage de plusieurs langues. Il tente aussi de mieux comprendre comment nos méninges interagissent avec la musique pour, à long terme, mieux cerner et peut-être traiter des problèmes de langage. Car langage et musique partagent certaines zones du cerveau. C'est ce qui explique que, souvent, un accident cérébral perturbe nos facultés musicales et verbales. Par contre, musique et paroles utilisent également des circuits neuronaux séparés et peuvent donc être perturbés isolément. Les chercheurs ont constaté que beaucoup de patients atteints d'Alzheimer semblent conserver la capacité de reconnaître la musique alors qu'ils n'identifient plus les membres de leur famille et que leur discours est embrouillé.
Une grande partie des travaux sur la musique se fait dans le Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), situé à l'Université de Montréal. Cette importante infrastructure est intégrée au CRBLM et dispose notamment de dix salles de test insonorisées à la fine pointe de la technologie et d'un système vidéo 3D d'enregistrement de mouvements.
La compréhension des effets du langage et de la musique sur le cerveau représente tout un défi. En effet, il n'y aurait pas de centre musical et langagier unique dans le cerveau. Comme pour la compréhension du langage, la musique est traitée par différents chefs d'orchestre. Ainsi, chez un musicien, une partie de la matière grise se concentre sur le mouvement des mains, tandis qu'une autre partie s'efforce de déchiffrer les notes de la partition. Par des techniques de neuro-imagerie fonctionnelle, les scientifiques enregistrent les réponses du cerveau et les mouvements de l'interprète à l'aide d'un système de senseurs. Ils combinent ensuite ces données dans des modèles théoriques neurophysiologiques et mathématiques pour comprendre comment le système nerveux permet à une personne de produire de la musique rapidement et facilement. Des chercheurs comme les codirecteurs du BRAMS - Isabelle Peretz, professeure au Département de psychologie de l'Université de Montréal, et Robert Zatorre, professeur à l'Institut neurologique de Montréal (MNI) - ont ainsi établi que certains réseaux neuronaux sont tout de même exclusivement dédiés au traitement de la musique.
Selon certaines études, compte tenu du fait que la musique et la zone de commande du mouvement partagent des circuits neuronaux, l'art musical peut aider les patients atteints de Parkinson ou ceux qui ont subi un accident vasculaire cérébral à améliorer - ou à retrouver - la mobilité. Les personnes qui ont des problèmes de cognition ou de langage profiteraient également des bienfaits d'une mélodie. Les prescriptions pour une thérapie musicale, c'est pour bientôt...

Auteur: Internet

Info: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73014.htm

[ thérapie ]

 

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xénolinguistique

Q - L'humanité a-t-elle prévu un protocole "premier contact" ? 

R - Je ne sais pas si les États ont prévu quoi que ce soit. Ce que je sais, c'est que je ne connais aucun collègue linguiste à qui on a demandé de préparer quelque chose. Des réflexions ont été engagées au sein du programme SETI - qui vise à détecter la présence de civilisations extraterrestres avancées dans d'autres systèmes solaires -, mais cela concerne la communication à distance. Si la communication s'effectue face à face, les réponses se trouvent dans la linguistique de terrain. 

R - Dans ce cas, il n'y a pas de document décrivant des "étapes magiques". Il existe néanmoins un cadre de travail : quand des linguistes découvrent un peuple dont le langage est totalement inconnu, ils commencent par vivre avec ses membres, observer leur comportement, les écouter, et apprendre leur culture. Aujourd'hui, ils utilisent généralement un enregistreur pour détecter les variations parfois subtiles de la langue et retranscrivent les sons grâce à un alphabet adapté, à l'image de l'Alphabet Phonétique International. Surtout, ils décrivent le cadre dans lequel les phrases sont prononcées : si elles sont accompagnées d'un geste des mains ou des yeux ou l'utilisation d'un outil. 

Q - Quels seraient les principaux obstacles empêchant la communication entre l'humanité et des extraterrestres ? 

R - Les auteurs de science-fiction ont à peu près tout imaginé : des extraterrestres communiquant avec des motifs, des couleurs, des peintures, des tapotements, des vibrations voire même par des odeurs, ou des champs magnétiques, ces deux derniers modes étant particulièrement compliqués. Le jour du premier contact, les scientifiques installeront probablement toutes sortes de détecteurs : de vibrations et d'ondes dans toutes les gammes de fréquences imaginables, olfactifs, de mouvements hyper sensibles, etc.  

Découvrir le type de médium utilisé pour communiquer ne devrait pas être le plus dur. Ensuite, il s'agira de décrypter le contenu. Pas facile quand on part de rien, que l'on n'a pas de dictionnaire, de corpus ou de référence. Échanger un premier mot qui a du sens peut déjà se révéler complexe, mais prononcer une phrase complète, requiert de connaître la culture et les coutumes du nouveau peuple. 

Q - Vous écrivez qu'il est important de maîtriser le langage pour mieux communiquer entre nous et avec d'autres. Une promotion pour la linguistique ? 

R - Oui, car je pense qu'on ne met pas suffisamment en avant les langues et leurs complexités dans le monde actuel. Par exemple, lorsque l'on parle de sciences à la télévision, ce sont toujours les sciences dures : chimie, mathématiques, physique. On évoque trop rarement les sciences humaines comme la linguistique, qui sont pourtant très importantes.  

C'est pareil pour la science-fiction, les romans donnés aux jeunes sont souvent sur les robots, l'exploration spatiale, beaucoup moins sur les langues. Pourtant, il existe des tas de livres de SF qui sont très importants du point de vue linguistique. La sortie de 'l'ovni' Premier Contact au cinéma m'a motivé à écrire ce livre. Je me suis dit : "Ah ! Enfin un film d'extraterrestres dans lequel on parle de langage", ce qui est tout même plus intéressant que les films de guerre type Independance Day, à la fois désespérément vide et remplis de clichés éculés. 

Q - L'apprentissage de la langue d'une civilisation extraterrestre pourrait-il nous transformer ? 

R - Je pense que c'est plutôt par l'apprentissage de leur culture ou de leurs technologies que s'opéreront des changements. On sait aujourd'hui que l'hypothèse Sapir-Whorf [qui soutient que la façon dont on perçoit le monde dépend du langage] est fausse. J'explique pourquoi dans mon livre, mais pour résumer, Sapir et son élève Whorf ont eu cette idée en étudiant les langues amérindiennes. Whorf, qui n'était pas linguiste mais ingénieur, a ensuite poussé le concept de manière peu scientifique. 

Quand nous apprenons une langue, nous apprenons de nouvelles choses sur l'autre. C'est donc un super outil pour comprendre la diversité et j'encourage à le faire, mais cela ne "recâble" pas notre cerveau. Cela ne va pas nous permettre d'avoir des visions du futur comme dans Premier Contact. En ce sens le film dérive dans la fiction, ce qui n'est pas grave puisque c'est le propre de la SF d'être un laboratoire où l'on peut aller au bout de tout, même d'une hypothèse incroyable.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Interviewé par Victor Garcia sur https://www.lexpress.fr/le 18 10 2018

[ astrolinguistique ] [ exo-langages ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

artificialisation

L’élevage paysan est menacé parce que les lobbies financiers, ceux de l’agriculture productiviste et même une partie du lobby de la viande industrielle ont décidé de remplacer la vraie viande, plus assez rentable à leurs yeux, par de la fausse viande, du faux lait, du faux fromage, des faux œufs, beaucoup plus rentables.

Le système industriel de production de protéines animales est un échec financier comme le dénonce depuis trois décennies Via Campesina: les épizooties coûtent de 18 à 50 % du chiffre d’affaires, la Banque mondiale chiffre le coût de la grippe aviaire à 1250 milliards de dollars… mais pas question pour ces lobbies de laisser se développer l’élevage paysan. Leur réponse est simple : toujours plus d’industrialisation grâce aux biotech.

Ces lobbies veulent gagner la bataille de l’opinion publique car ils se souviennent de l’échec de la viande clonée qu’ils avaient précédemment voulu imposer, c’est pourquoi ils financent mondialement des groupes animalistes. L214 a reçu ainsi plus de 1,3 million de dollars d’une organisation états-unienne qui finance, par ailleurs le secteur de la fausse viande et notamment celui des faux œufs. Chacun appréciera à sa valeur qu’une organisation fondée par deux militants anarchistes soient subventionnée par le grand capital international et qu’elle se retrouve aux côtés des lobby financiers, de la malbouffe et de ce qu’il y a de pire dans l’industrie de la viande contre l’Internationale Via Campesina… Ce généreux donateur de L214, prénommé Open Philanthropy Project (OP2), a été créé par le fonds d’investissement de Dustin Moskovitz, co-fondateur de Facebook et son épouse Cari Tuna, journaliste au Wall Street Journal. Ce généraux donateur travaille aussi avec le Fonds d’investissement de Google, et avec des milliardaires comme Bill Gates, William Hewlett (Packard), etc…

Le secteur de la fausse viande n’est pas séparable des autres biotechnologies alimentaires, comme les OGM 2eet 3egénérations, comme les imprimantes 3D alimentaires, qui fonctionnent comme une imprimante classique sauf qu’elles utilisent différents ingrédients sous forme de pâte dont des hydro-colloïdes, une substance gélatineuse chimique que l’on peut structurer, aromatiser, coloriser à volonté.. La première imprimante 3D végane a été lancée, en avril 2019, en Israël, par la société Jet Eat, dont le PDG Eshchar Ben Shitrit est un personnage central de l’industrie alimentaire sous forme d’impression 3D ….

Les grandes firmes disposent déjà de tout un vocabulaire marketing pour imposer leurs productions, elles parlent de "viande propre", de "viande éthique", de "viande cultivée", une façon de sous-entendre que la vraie viande, le vrai fromage, le vrai lait, les vrais œufs ne seraient ni propres, ni éthiques, ni même, peut être, ne relèveraient d’une quelconque culture…

La fabrication industrielle de faux produits carnés comprend une production dite a-cellulaire et une autre dite cellulaire. La production acellulaire est une technique de biologie synthétique qui utilise des micro-organismes comme des bactéries, des levures, pour synthétiser des protéines et molécules. Le gène codant d’une protéine donnée est alors clonée dans un micro-organisme qui est ensuite en mesure de le produire. Pour obtenir des protéines de lait ou de blanc d’œuf, on cultive des micro-organismes génétiquement modifiés (des bactéries, des levures et autres champignons) et on mélange ensuite ces protéines à d’autres substances végétales.

La production cellulaire consiste à reconstituer des tissus animaux en mettant en culture des cellules prélevées sur l’animal. Elle utilise pour cela des bioréacteurs sur le modèle de ceux utilisés en médecine pour fabriquer de la fausse peau. La culture des cellules se fait avec du sérum de fœtus de veau. Certaines start-up, financées par la NASA, ont pour objectif de remplacer ce sérum par des extraits de champignon… Cette fausse viande cellulaire suppose toujours un animal donneur de cellules sous forme de biopsie (sous anesthésie locale) mais un seul échantillon pourrait permettre de produire jusqu’à 20 000 tonnes de viande. Mosa Meat explique que 150 vaches suffiraient pour satisfaire la demande actuelle mondiale de viande. Cette firme néerlandaise avait précédemment inventé le premier hamburger à base de cellules (un simple collage de 20 000 fibres). Son coût de 325 000 euros avait été financé par Sergey Brin, co-fondateur de Google, Patron de la firme Alphabet inc, une émanation de Google dénoncée pour être un faux nez permettant d’échapper à l’impôt via les paradis fiscaux, il dirige aussi Google X chargé de développer la voiture automatique Google et un service mondial de livraison par drone. Il fallait donc absolument dans l’intérêt de Google que la viande soit accusée de tous les maux plutôt que les transports. Sergey Brin est non seulement la treizième fortune mondiale, mais l'une des vedettes du Forum économique de Davos dont les membres, à peine descendus de leur jet privé, ordonnait en février 2019, au petit peuple de consommer moins de viande pour… sauver la planète (prétendent-ils).

Auteur: Ariès Paul

Info: https://blogs.mediapart.fr/paul-aries/blog/230419/futurs-deputes-europeens-resisterez-vous-au-lobby-de-la-viande-de-laboratoire?

[ apprentis sorciers ] [ culpabilité ] [ schizophrénie ] [ rendement économique ] [ malbouffe ]

 
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big brother

Les vrais maitres du monde

Pendant des décennies, les idéologies extrêmes que ce soit de gauche ou de droite se sont affrontées sur le concept de conspiration d'un gouvernement secret tirant les ficelles et manipulant les keyplayers politiques et autres capitaines d'industrie. Le concept de Nouvel Ordre Mondial est aussi souvent tourné en dérision puisque présenté comme la théorie d'une conspiration de l'ombre. En fait il distrait les esprits qui manquent de la sophistication nécessaire pour comprendre les nuances de la géopolitique. Il se trouve que cette idée de base - une collusion profonde et globale entre Wall Street et le gouvernement avec un agenda mondialiste - est opérationnelle et représente en l'occurrence ce qu'un certain nombre d'initiés appellent le "Deep State". Cet "Etat profond" est un hybride de la sécurité nationale et des organismes d'application de la loi : Ministère de la Défense, Département d'État, Ministère de la Sécurité intérieure, CIA et Ministère de la Justice. On peut aussi y inclure le Département du Trésor en raison de sa compétence sur les flux financiers, de sa forte implication lors de la mise en application des sanctions internationales, et sa symbiose organique avec Wall Street. Constitué d'un réseau complexe de portes tournantes entre le complexe militaro-industriel, Wall Street, la Silicon Valley et quelques grandes entreprises, il consolide les intérêts de celles sous contrat avec la défense nationale US, les intérêts des banksters, influence et pousse à des actions militaires, use et abuse des organismes de renseignements et de surveillance, à la fois extérieurs et intérieurs.

Selon Mike Lofgren et bien d'autres initiés, il n'y a pas de théorie du complot. L'état profond se cache au vu et au su de tout le monde et va bien au-delà de ce que le Président Eisenhower expliqua en avertissant des dangers dans son discours d'adieu il ya plus de cinquante ans. (https://www.youtube.com/watch?v=8y06NSBBRtY) Un exemple, entre autres, selon Lofgren, 70% du budget du renseignement US va aux entreprises privées. En outre, alors que Wall Street et le gouvernement fédéral sucent l'argent de l'économie, on relègue des dizaines de millions de personnes aux coupons alimentaires et on incarcère toujours plus de monde. Cogitez : il y a plus de détenus aux USA qu'en Chine, État totalitaire quatre fois plus peuplé. On constate aussi que la croissance de l'oligarchie corporatiste (faut-il parler de corporatocratie ?) facilite et consolide l'Etat profond. Les portes tournantes entre le gouvernement et l'argent de Wall Street permettent toujours plus aux plus grandes entreprises d'offrir des emplois surpayés aux ex responsables gouvernementaux et autres yes men. Cette cabale quasi-secrète qui tire les ficelles à Washington et conditionne une grande partie de la politique étrangère américaine est maintenue via une idéologie corporatiste qui développe et défend des thèmes comme : déréglementation, externalisation, désindustrialisation et financiarisation.

L'exceptionnalisme américain, ou grand "Consensus de Washington", cultive ainsi une guerre perpétuelle via le maintien de son impérialisme économique - à l'étranger - tout en consolidant les intérêts de l'oligarchie principalement aux USA. Le président en place est sans importance tant qu'il est possible de perpétuer la guerre contre le terrorisme et autres objectifs géopolitiques fallacieux. "Tant que les budgets passent et que les factures sont payées à temps, les listes de promotion sont confirmées, les budgets noirs (c.-à-secrets) tamponnés, les subventions fiscales particulières pour certaines sociétés approuvés sans controverse, etc. Bref, aussi longtemps qu'on ne pose pas trop de questions gênantes, les engrenages qui maillent cet état hybride moulinent sans bruit, Ainsi on s'explique aisément pourquoi les USA renaclent à intervenir avec les russes pour éradiquer DAECH (ou ISIS, ou Etat islamique), tout comme on comprend mieux les manoeuvres machiavéliques qui ont installé un immense bordel en Lybie et en Irak entre autres exemples.

La très mauvaise nouvelle est que plusieurs informations concordantes indiquent que les élites chinoises et même russes sont de plus en plus de mèche avec ce qu'on appellera ici "les mondialistes". On nous a bassinés depuis toujours avec la "démocratie" en nous faisant croire la formule de Lincoln : "le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple" où le peuple resterait toujours à la manoeuvre et ne déléguerait à l'exécutif que les tâches qu'il ne peut effectuer lui-même. Illusion. Il semble alors que le développement de ce genre de cénacle, de groupe d'influence dissimulé, de cooptation d'un "cerveau reptilien du tissu social" qui n'a d'autres but que sa propre conservation, ne pourra être maitrisé et contenu que dans de petits états, gérés via un système de démocratie directe à la Suisse, où de surcroit des conditions de vie contraignantes demeureront afin de pousser les gens vers la solidarité et la conscience politique. En ayant aussi, auparavant, réglé une des plus grandes injustices de ce monde, à savoir la manière dont les oligarques mondiaux se passent leurs fortunes et ressources d'une génération à l'autre. Car, comme ils ont les moyens et le niveau intellectuel, ils peuvent aisément bien éduquer des descendants qui comprennent leur(s) avantage(s). De fait l'inégalité de la naissance est devenue, avec le développement de l'oligarchie mondiale (les 99% contre le 1%), la plus frappante de notre monde.

Auteur: Internet

Info: 24 septembre 2015, Trad et adaptation MG, d'après http://theantimedia.org/forget-the-new-world-order-heres-who-really-runs-the-world/

[ marchands d'armes ] [ géopolitique ]

 

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