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éducation

Dans une étude sur les écrans violents, Serge Tisseron avait d'ailleurs montré, au plus grand étonnement des adultes, que des enfants avaient retenu comme violentes des images d'actualité portant sur le bizutage des Marines, pas tant à cause des images elles-mêmes qu'en raison du sourire de la présentatrice qui les annonçait. Ils avaient donc été principalement sensibles au paradoxe entre ce sourire (qu'aucun adulte n'avait repéré) et ce qui arrivait aux Marines, comme un bébé qui se croit regardé avec bienveillance par sa mère alors que le ton de sa voix donne une information contraire.

Auteur: Stora Michael

Info: Guérir par le virtuel : Une nouvelle approche thérapeutique

[ ambiguité ] [ pédagogie ] [ équivoque ] [ télévision ]

 

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abêtissement

Quand on voit les émissions de téléréalité ou de prime time : Arthur, Hanouna, Michael Youn, on vit l'abrutissement TV à son summum... Taper fort et bas. Avec les valeurs américaines ploutocrates en point de mire la nausée monte... augmentée par le sentiment que le peuple, en particulier sa partie tendre, les jeunes, est considéré avec mépris. On a l'impression d'une volonté... comme si pour pouvoir l'utiliser comme main-d'oeuvre au rabais on le maintenait délibérément dans l'ignorance et la stupidité en flattant ses pulsions primaires à l'instar des manips PNL sur Internet. Est-ce juste une impression ?

Auteur: Mg

Info: 30 déc. 2015

[ Télévision ] [ nivellement par le bas ] [ tv ] [ audimat ] [ question ]

 

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cinéma

David Simon a souvent dit en interview qu'il avait voulu faire un état des lieux d'une ville-État moderne en lui appliquant les principes de la tragédie grecque. Pour lui, le fondement de la représentation consistait à construire une ville de façon hyperréaliste et à expliquer pourquoi elle ne fonctionnait pas. Cela impliquait de mettre en scène le déclin de l'empire américain en soulignant les ravages des institutions postmodernes sur des " populations précaires et condamnées ". Les héros sont les déshérités et les dieux ne sont plus les dieux grecs de l'Olympe qui jouent avec leurs destinées, mais bien les nouveaux dieux indifférents de l'ère post-moderne.

Auteur: Bacqué Marie-Hélène

Info: The Wire : l'Amérique sur écoute

[ télévision ]

 

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spectacle

Le cinéma, ce n'est pas le règne de la plume, c'est le règne des ciseaux. Ce n'est pas de la littérature, c'est de la couture. On n'y parle jamais d'écriture, mais de découpage ou de montage. Comme dans la couture, c'est la mode qui règne : vedettes ou figurants, auteurs ou dialoguistes, chacun apporte au marché ce que demandent les loueurs de salles. Les petites maisons copient les grands faiseurs, et les grands faiseurs produisent en série des films tirés de vieux opéras, dépècent les romans, maquillent les épopées, travestissent les mélodrames, commentent les nouvelles à la main et habillent les plus vieux faits divers de nouvelles parures. Le travail se fait en série. Je puis citer un studio où l'on fait faire les dialogues comiques par tel auteur, les passages dramatiques par tel autre, et les monologues par une dame spécialisée dans ce business...

Auteur: Morand Paul

Info: Mes débuts

[ industriel ] [ télévision ] [ transposition ]

 

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abrutissement

Ça me fascine... que le succès des émissions de merde tient juste au fait que les gens disent "non mais moi je regarde juste pour voir combien ce truc est nul..." Mais heu.. vous êtes nombreux à faire ça ? Parce que c'est un problème ça, le calcul de l'audience ne prend pas en compte le recul avec lequel on regarde... Ou alors la merde t'intéresse vraiment. T'es merdologue, c'est ça ? Quand tu vas au restau tu demandes ce qu'il y a de plus dégueulasse, pour voir, parce que ça t'intéresse ! Tu te lèches les babines en regardant le menu tout en disant "Qu'est-ce que je vais chier demain" ? C'est fascinant quand même cette arnaque qu'on se fait au cerveau pour regarder la télé.
Avec la TV le problème c'est qu'on s'aperçoit pas qu'on devient con. C'est la tragédie de l'existence. J'ai plein de copains qui sont devenus cons sans s'en apercevoir.

Auteur: Gardin Blanche

Info: Devenir con, sur youtube

[ justification ] [ télévision ]

 

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cinéma

La série américaine " The Wire ", produite par la chaîne HBO et diffusée aux États-Unis de 2002 à 2008, est devenue une série culte outre-Atlantique et, plus récemment, elle connaît un succès important en France. [...] Coréalisée par un ancien journaliste du Baltimore Sun, Davis Simon, et un ancien policier, puis enseignant à Baltimore, Ed Burns, The Wire propose, à partir d'une description fine des quartiers ghettoïsés de cette ville de la côte est, une critique radicale de la société américaine. La série a été comparée à des oeuvres littéraires majeures comme celle de Dickens ou de Balzac pour la profondeur de ses analyses. Elle a, en particulier, emporté l'adhésion d'un public de classes moyennes et intellectuelles habituellement peu consommateur de télévision. Elle s'est d'ailleurs très vite imposée comme référence universitaire et l'on peut probablement ajouter à sa liste de récompenses celle de série la plus étudiée par les sciences sociales.

Auteur: Bacqué Marie-Hélène

Info: The Wire : l'Amérique sur écoute

[ télévision ]

 

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beaux-arts

Six grandes catégories d'adaptations littéraires
Geoffrey Wagner dans The novel and cinema (1975) distingue trois types d'adaptations : l'analogie, la transposition et le commentaire. Cette classification selon le degré d'implication dans la matière littéraire valorise l'adaptation commentaire. Elle nous semble pouvoir être complétée de trois autres types d'adaptations. Deux sont entre la simple analogie et la transposition : l'adaptation romanesque et l'adaptation condensation. C'est de cette dernière dont relève la majorité des adaptations classiques. L'adaptation littéraire qui valorise le texte, entendu ou lu se développe aussi grâce au cinéma moderne et constitue notre troisième ajout. Nous proposons donc la classification suivante :
1) L'analogie qui utilise le roman seulement en tant que point de départ. Le Journal de Bridget Jones condense les intrigues amoureuses des deux soeurs, Elizabeth et Jane, de Orgueil et préjugés dans la seule Bridget.
2) L'adaptation romanesque qui se sert de l'œuvre littéraire comme un réservoir de personnages et de situations qu'il importe de valoriser. Unholy Love (Albert Ray,1932) ou Val Abraham (Manoel de Oliveira, 1993) sont ainsi des adaptations romanesques de Madame Bovary.
3) L'adaptation condensation qui coupe des passages du roman, condense plusieurs passages et un seul, n'invente rien et sauvegarde toujours les passages les plus célèbres; Autant en emporte le vent ou Les grandes espérances
4) L'adaptation transposition qui tente de rester au plus près de l'œuvre originale, telles les adaptations de Shakespeare de la BBC.
5) L'adaptation commentaire qui modifie le roman soit dans les détails en soulignant certains éléments soit en modifiant même sa structure générale. Madame Bovary (Sophie Barthes, 2015) 24e adaptation du roman de Flaubert en est un exemple pas forcément réussi.
6) L'adaptation littéraire qui fait entendre ou voir le texte pour rendre sensible le projet esthétique de l'écrivain : Le journal d'un curé de campagne (Robert Bresson), Les deux anglaises et le Continent (François Truffaut) ou Madame Bovary (Claude Chabrol, 1991)

Auteur: Internet

Info: https://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemaetlitterature.htm

[ texte ] [ télévision ]

 

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