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tabagisme

Deux cigares dans la journée, c’est à cela qu’on reconnaît le non-fumeur !

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 12 décembre 1893, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ addiction ] [ humour ]

 

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drogue

Le tabac est la première toxicomanie "qui arrive" et la dernière "qui reste". La plupart des personnes souffrant d'une autre dépendance (alcool, héroïne, cocaïne, cannabis, etc.) fument également du tabac. Quand elles arrêtent les autres toxicomanies, très fréquemment elles poursuivent le tabac et en meurent ! Il a été ainsi démontré que la plupart des patients souffrant d'alcoolisme meurent de leur tabagisme.

Auteur: Cungi Charly

Info: Faire face aux dépendances : Alcool, tabac, drogues, jeux, internet

[ addiction ] [ fumer ]

 
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bourrage de crâne

La prohibition du tabagisme, la persécution des fumeurs, la prolifération des lois démentes (contre le "harcèlement sexuel" par exemple), le féminisme obsessionnel (avec ses quotas), l’écologisme délirant (l’escroquerie de l’ "effet de serre"), sont autant d’étapes de la nouvelle oppression.
D’inépuisables belles âmes envahissent les écrans pour nous annoncer un monde sans frontières et sans caries, une humanité entièrement consacrée au nomadisme hilare et à la world music.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 375

[ positivisme ] [ dénigrement ] [ nouvel ordre moral ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

abrutissement

D'un point de vue strictement épidémiologique, la conclusion à tirer de ces données se révèle assez simple : les écrans sont un désastre. Toute maladie qui afficherait le même pedigree (obésité, troubles du sommeil, tabagisme, difficultés attentionnelles, retards de langage, dépression, etc.) verrait une armée de chercheurs se lever sur sa route. Rien de tel concernant nos lucratifs joujoux digitaux. Juste, de-ci de-là, quelques timides mises en garde et appels à une "vigilance raisonnée".

Auteur: Desmurget Michel

Info: La fabrique du crétin digital

[ captage de l'attention ] [ culture de l'epic fail ] [ addiction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

abrutissement

Imaginez une substance récréative dont l'ingestion accroîtrait considérablement la prévalence de l'obésité, du tabagisme, de l'alcoolisme, des troubles du sommeil, des actes suicidaires, des conduites sexuelles à risques et des désordres du comportement alimentaire (anorexie/boulimie). Envisageriez-vous d'ouvrir les portes de votre foyer à cette substance ? Accepteriez-vous que vos enfants soient soumis à son influence ? J'en doute fort. Si je ne me trompe pas sur ce point, alors il devient clair qu'une écrasante majorité de spectateurs assidus et parents dévoués ne mesurent pas pleinement le degré de toxicité du petit écran.

Auteur: Desmurget Michel

Info: TV LOBOTOMIE, La vérité scientifique sur les effets de la télévision

[ dépendance ] [ télévision ]

 

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santé publique

Le mouvement anti-tabac nazi est un sujet qui n'a commencé à attirer l'attention que récemment. Dans les années 1930 et au début des années 1940, l'Allemagne a connu le mouvement antitabac le plus puissant du monde, soutenu par les chefs médicaux et militaires nazis qui craignaient que le tabac ne constitue un danger pour la race. De nombreux dirigeants nazis étaient de fervents opposants au tabagisme. Les militants anti-tabac ont fait remarquer que si Churchill, Staline et Roosevelt aimaient tous le tabac, les trois principaux dirigeants fascistes d'Europe - Hitler, Mussolini et Franco - étaient tous non-fumeurs.

Auteur: Proctor Robert Neel

Info: " The anti-tobacco campaign of the Nazis : a little known aspect of public health in Germany, 1933-45

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tabagisme

A partir du jour de ton interdiction, je n’ai pas fumé pendant sept semaines. Comme prévu, j’ai commencé par aller mal, plus qu’il n’est permis, troubles cardiaques avec humeur dépressive, et en plus l’horrible misère de l’abstinence. Celle-ci est passée au bout de trois semaines environ, les troubles se sont atténués au bout de cinq semaines environ, mais je suis resté complètement incapable de travailler, un homme abattu. Au bout de sept semaines, j’ai recommencé à fumer – en dépit de la promesse que je t’avais faite [...].

[...] Maintenant, je fume modérément, j’ai peu à peu augmenté jusqu’à trois pro die, je vais beaucoup mieux qu’avant, en fait progressivement mieux, pas bien naturellement.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 22 juin 1894, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ arrêt ] [ addiction ] [ rechute ] [ compromis ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

linguistique

Ce sera facile d’être athée au XIXe ou au XXe ! C’était beaucoup plus coton du temps de Rabelais et d’Erasme. Les mots eux-mêmes manquaient, les termes les plus simples : "rationalisme" (qui date du XIXe), "déisme" (fin XVIIe), "théisme" (fin XVIIIe), "absolu", "relatif", "scepticisme" (apparaît au XVIIIe en remplacement de "pyrrhonisme"), "libertinisme" (XVIIe), "tolérance" (début XVIIe), bien entendu "esprit fort" (lancé par Helvétius), et par-dessus tout "libre pensée" (sponsorisé par Voltaire). Les formes syntaxiques interdisaient la véritable spéculation philosophique et religieuse […]. Les sciences et les techniques nouvelles (l’imprimerie) ne savaient pas encore qu’elles étaient en train de périmer un monde. Le doute lui-même ne pouvait s’exprimer que dans les formes de la vieille rhétorique consubstantielle au système que l’on mettait en doute (la critique des médias peut-elle se faire entendre aujourd’hui hors des médias ?). Le "naturel" n’était pas plus séparé du surnaturel que le réel ne l’est en ce moment du médiatique. On croyait aux fééries médiévales, au merveilleux, aux miracles et aux sabbats des sorciers, comme aujourd’hui à l’Europe, au Bien, à l’astrologie, aux périls du tabagisme passif, à la guerre du Golfe et aux nouvelles technologies. L’incroyance, comme de nos jours, ne pouvait s’avancer que masquée, hésitante, presque inconsciente d’elle-même. Une autre incroyance. La même incroyance.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le portatif", pages 18-19

[ évolution ] [ carcans sémantiques ] [ masques onomasiologiques ] [ paradigme ] [ discours ] [ révolte ]

 
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médecine

Santé : Nous éradiquons des bactéries qui nous protègent.
Certaines maladies sont indispensables pour que le corps humain développe son système immunitaire. Et des bactéries (infectieuses) censées nous protéger de l'asthme ont été purement et simplement... éradiquées. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude scientifique.
L'augmentation épidémique des maladies allergiques est généralement attribuée à la pollution atmosphérique, aux additifs alimentaires, au tabagisme... Mais, depuis plusieurs années, les scientifiques ont changé leur souris d'épaule. Ils multiplient les études sur les effets néfastes de l'hygiène. Car au fur et à mesure des investigations, il s'avère de plus en plus nettement que le système immunitaire se développe d'autant mieux que son exposition aux agents infectieux est régulière et répétée. La maladie, meilleure amie de l'homme...
L'asthme cloué au pylori
Dans un récent article publié dans le Journal of Clinical, des chercheurs de l'Université de Zurich et du Centre médical universitaire de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence viennent d'en rajouter une couche. L'augmentation de l'asthme pourrait être attribuée à l'éradication de la bactérie gastrique Helicobacter pylori des sociétés occidentales.
La moitié de la population mondiale serait porteuse saine de cette bactérie (comme beaucoup d'autres d'ailleurs). Mais, sous certaines conditions, le microbe peut entrainer des gastrites, des ulcères gastriques et duodénaux et des cancers de l'estomac. Les toubibs préfèrent donc ne pas prendre de risques et la bactérie est systématiquement combattue, outragée, brisée, martyrisée. Et H. pylori est souvent éliminée par des prescriptions d'antibiotiques préventives. Résultat : la bactérie est aujourd'hui quasiment éradiquée de nos sociétés "avancées".
La santé ? Un truc de malade...
Pour leur étude, les chercheurs ont injecté la grande méchante bactérie à une cohorte de gentilles petites souris. Lorsque les cobayes étaient infectés en bas âge, ils ont développé une tolérance immunologique à la bactérie, ne développant que quelques symptômes négligeables. Par contre, lorsque les souris étaient infectées à l'âge adulte, leur défense était beaucoup plus faible, et la maladie plus violente. Leur tendance à développer de l'asthme était aussi beaucoup plus importante.
"L'infection précoce altère la maturation des cellules dendritiques et augmente la production de lymphocytes T régulateurs qui sont cruciaux pour la suppression de l'asthme", explique Anne Müller, chercheuse en cancer moléculaire à l'Université de Zurich. Pour l'expérience, des cellules T régulatrices ont ensuite été transférées à des souris non infectées ; elles ont alors bénéficié d'une protection efficace contre les asthmes d'effort. En revanche, les souris qui avaient été infectées dès le début ont perdu leur résistance à l'asthme lorsqu'on leur injectait des antibiotiques qui tuaient H. pylori.
Selon le chercheur Christian Taube, spécialiste des maladies allergiques pulmonaires, ces nouveaux résultats confirment l'hypothèse que l'augmentation des asthmes allergiques dans les pays industrialisés est liée à l'utilisation généralisée d'antibiotiques et la disparition induite de micro-organismes qui peuplent le corps humain.

Auteur: Internet

Info: 4 juillet 2011, par Napakatbra

[ fiente ] [ anticorps ]

 

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propagande

Le livre de Naomi Oreskes et Erik M. Conway vise à montrer comment l'industrie américaine a systématiquement financé des campagnes dont le but était d'invalider des conclusions scientifiques pourtant incontestables et accablantes dans des domaines parallèles : par exemple pour la rentabilité des producteurs de cigarettes quant à la nocivité du tabac, et pour la politique de défense stratégique menée par les Etats-Unis quant au danger militaire représenté par l'Union soviétique.
L'industrie du tabac
Le premier thème examiné systématiquement est celui de la cigarette. Depuis 1930, des découvertes nazies en avaient mis en évidence l'aspect dangereux. C'est ainsi qu'Adolf Hitler refusait que l'on fume autour de lui. Aux Etats-Unis, les premiers constats concernant la dangerosité du produit sont apparus dans les années 50, lorsque des chercheurs ont montré que du goudron de cigarette étalé sur la peau des souris produisait des cancers mortels. On appelle ce cancer aux États-Unis le "cancer de la cartouche".
Ce fut là un tournant pour l'industrie du tabac qui fit appel aux services d'une firme de relations publiques pour contrer les preuves scientifiques que fumer peut tuer. Cette firme suggéra d'inclure le mot "recherche" dans le titre de son nouveau comité parce qu'un message pro-cigarette aurait besoin du soutien de la science. Dès ce moment, l'industrie du tabac s'appuya sur celle-ci et finança des recherches extrêmement coûteuses pour émettre des doutes sur les liens entre tabagisme et cancer. Elle finança aussi de grands programmes de recherche sur des sujets annexes afin de détourner la suspicion.
Cette campagne de désinformation s'appuya sur l'aide de journalistes, chargés d'arbitrer le prétendu pour et contre et d'experts de plus en plus prestigieux, chargés de contrer les arguments pourtant indiscutables et de témoigner lors des procès. L'industrie du tabac n'hésita pas à engager un certain Frederick Seitz, dès 1979, comme directeur et recruteur. Seitz était un scientifique, président de l'Académie nationale des sciences, responsable de la recherche nucléaire, conseiller de la Maison Blanche, connu pour ses positions ultra-libérales, anti-communistes, critiques vis-à-vis des mouvements de révolte de ses pairs et des étudiants face au pouvoir.
L'argument principal des détracteurs du tabac était que celui-ci causait de nombreuses maladies et déficiences, en plus du cancer. L'industrie du tabac répondait qu'on ne pouvait jamais établir un lien sûr, clair, entre la maladie et l'usage du tabac, puisque d'autres facteurs pouvaient être incriminés, comme l'environnement, le stress, la génétique. À cette affirmation la science peut répondre qu'il s'agit d'un facteur adjuvant et que le caractère-même du vivant implique toujours des incertitudes.
Finalement l'Histoire donna raison à la science lors de fameux procès intentés par les consommateurs, où la responsabilité de certaines grandes firmes fut reconnue parce qu'elles avaient caché depuis les années 1950 certaines études financées par elles allant dans un sens contraire à leurs intérêts.

Auteur: Oreskes Naomi

Info: L'industrie du tabac, in Les marchands de doute, 2010, présenté sur le blog Jorion par Madeleine Théodore. Ecrit avec Erik M. Conway

[ mensonge ] [ consumérisme ] [ libéralisme ]

 

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