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continuité

Je pense exactement le contraire, Nathalie. Je pense que le mariage est la seule manière de prolonger l'amour. L'amour c'est de l'alcool: léger, volatil et fugace. Le mariage c'est de l'eau: il est profond, lourd et lent comme elle.

Auteur: Hoffmann Stéphane

Info: Les autos tamponneuses

[ couple ] [ carcan ]

 

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femmes-hommes

Entre les garçons et les filles, c'est comme aux autos tamponneuses : on se tourne autour, on fait mine de s'ignorer... On se dévisage dès que l'autre a le dos tourné. Puis on se rapproche, on se frôle, on s'effleure, et un moment, on se rentre dedans. D'abord très doucement, pour prendre contact, et puis au fur et à mesure, ça se rentre dedans de plus en plus violemment.

Auteur: Calbérac Ivan

Info: Venise n'est pas en Italie

[ rencontre ] [ interactions ] [ évolution ] [ découverte ] [ ados ]

 

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Un poète cherche un éditeur. Un éditeur cherche des libraires. Des libraires cherchent des lecteurs. Et les lecteurs, ne sachant jamais quoi lire, se rabattent sur ces prix littéraires créés pour faire acheter des livres à des gens qui n'aiment pas les livres, ce qui est très fort.
Enfin, très fort...En moi l'homme d'affaires applaudit, mais le lecteur s'en fout. Je sais depuis longtemps qu'il faut choisir ses livres comme ses fromages : au pif. On ouvre, on met le nez dedans : si ça sent, on prend ; si si ça ne sent pas, on repose. Ça sent mauvais ? Ça sent bon ? Mieux vaut un livre qui pue qu'un livre sans odeur.

Auteur: Hoffmann Stéphane

Info: Les autos tamponneuses

[ bouquin ]

 

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homo festivus festivus

Certains soirs, histoire de changer, nous descendions pour dîner dans les villages des alentours. On s’en faisait vite rééjecter. A peine arrivés, à peine virés. Au cœur des bourgades les plus paisibles, les plus médiévalement abandonnées, et par les nuits les plus divines, la Fête nous attendait, tapie dans le noir. Il suffisait de commander le vin, la Fête se jetait alors sur nous. Trrrabouuummm ! Krrrataklôôông ! Brrradababang ! Terminé. Les manèges d’autos tamponneuses, qui nous avaient paru désaffectés, se rallumaient tous d’un seul coup. Et encore trrrabouuummm ! Krrrataklôôông ! Il ne restait plus qu’à se dépêcher, finir nos assiettes en vitesse, bouffer courbés sous les rafales, et foutre le camp dès qu’on pouvait. Brrradababang ! Krrrataklôôông ! Dans les pires patelins les plus perdus, on avait amené des orchestres. De grosses filles rugissaient dans des micros. Quelques touristes ou villageois commençaient à trémousser. Mères de famille, cadres urbains. C’était un spectacle effarant, tous ces pauvres gens qui ricochaient, qui rebondissaient dans la débâcle, essayaient d’entrer dans la danse. Candidats au néo-monde hagard. Peut-être que c’était ça le comique moderne, je me disais, moi, en les regardant, et tandis que nous battions en retraite, ce désir éperdu d’être en accord, à n’importe quel prix, absolument, avec une société indéfendable.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" pages 638-639

[ tapage ] [ envahissement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson