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placide

.... même s’il ne riait jamais de façon tapageuse et ne participait pas au traditionnel chahut de la classe, il semblait en accord avec la vie et avec son prochain, comme s’il n’avait jamais subi l’incohérence de la première et l’égoïsme du second.

Auteur: Benedetti Mario

Info: Qui de nous peut juger

[ en harmonie ] [ camarade d'école ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

slogans

On mit en place une rhétorique sauvage, langue enfermée dans les nacelles de l'enclume, avec la ressource des figures qui cognent. Syllepses simples – Ne prenez plus l'ascenseur, prenez le pouvoir –, paronomases pittoresques – Les motions tuent l'émotion, Autrefois, nous n'avions que le pavot, aujourd'hui le pavé –, antimétaboles tapageuses – Manquer d'imagination, c'est ne pas imaginer le manque, Les armes de la critique passent par la critique des armes, Les murs ont des oreilles, vos oreilles ont des murs.

Auteur: Samoyault Tiphaine

Info: Météorologie du rêve

[ chiasmes ] [ homophone ] [ propagande ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

vacances

S’évader de quoi ? J’admets volontiers qu’on tienne à se distraire de ses occupations journalières et à fuir un appartement en ville et des rues bruyantes et surpeuplées. Mais s’évader vers quoi ? Pour passer des journées dans une voiture plus exigüe que n’importe quel appartement citadin et sur des routes aussi encombrées, tapageuses et malodorantes que les artères parisiennes. En fait, on ne s’évade pas, on passe d’une prison immobile à une prison motorisée : le déplacement accéléré de la cage donne à l’oiseau l’illusion de la délivrance.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 105

[ transports ] [ embouteillages ] [ enfermement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage historique

Et pourtant la personne de Hitler, son passé, sa façon d’être et de parler pouvaient être d’abord un handicap... le rédempteur bavarois de 1923, l’homme au putsch grotesque perpétré dans une brasserie… Son aura personnelle était parfaitement révulsante pour l’allemand normal, et pas seulement pour les gens "sensés" : sa coiffure de souteneur, son élégance tapageuse, son accent sorti des faubourgs de Vienne, ses discours trop nombreux et trop longs qu’il accompagnait de gestes désordonnés d’épileptiques, l’écume aux lèvres, le regard tour à tour fixe et vacillant. 

Auteur: Haffner Sebastian

Info: Histoire d'un Allemand : Souvenirs 1914-1933

[ dictateur ] [ portrait ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

(à propos de la littérature indienne) Leo déplorait que la prose fût à la fois tapageuse et empruntée. "C'est du style atelier d'écriture en surrégime." Zaira déclara que l'auteur ne faisait qu'exploiter un filon, que cette femme avait réappris l'alphabet dans un cours intensif chez Exotica 101 : A pour " mariage arrangé", B pour "femme battue", C pour "colonisation2. S'excitant tout à coup, Samar fit une grande déclaration à l'emporte-pièce : les romans indiens ne valaient rien. "On les dirait sortis de la quasi-foufoune d'une drag queen auto baptisée Lady Epique".

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay, p. 381

[ littérature ] [ Inde ]

 

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tromperies

L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs.

 

Auteur: Gori Roland

Info: La fabrique des imposteurs

[ hyper-complexité ] [ superficialités ] [ égoïsmes ] [ attentistes intéressés ] [ sociologie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rapports humains

C'est l'inclination humaine la plus extraordinaire, la compassion en positif ou en négatif, qui se vautre et fait ripaille, c'est la compassion qui organise les orgies autour de mon lit de malade, entassée dans les fauteuils, sur le divan, installée sur le bord de mon lit. Deux extrêmes se forment : la compassion véhémente, tapageuse, blagueuse, qui cache derrière une moue de supériorité aux lèvres et un geste de mépris la peur panique qui nous saisit tous à proximité de la grande Énigme qui nous guette. Et l'autre, taciturne et sérieuse, la plus courageuse des deux, qui assume la vérité qu'il n'y a pas de compassion sans égoïsme, et que celle-ci nous a été présentée au soir de notre enfance, les jours des premiers dangers, par sa sœur aînée, la peur personnelle de la mort, et que nous connaissons depuis lors.

Auteur: Karinthy Frigyes

Info: Voyage autour de mon crâne

[ comédie ] [ grandir ] [ seconde vie ] [ déniaisement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

misanthropie

Je ne fréquente mes semblables qu’avec parcimonie […], considérant l’amour de l’humanité comme une illusion sentimentale autant que politique, et tentant de comprendre comment l’humanité s’abolit dans l’illégitimité du nombre, par exemple dans la foule que je traversais, ce jour-là, principalement composée de Noirs, de Maghrébins, de Pakistanais, d’Asiatiques, de diverses sortes de métis, et de quelques Blancs, hommes et femmes, dont deux petites lesbiennes se tenant par la main avec défi, suivies d’un nain dandinant son corps pitoyable entre de jeunes beautés tapageuses, et des enfants, des vieillards, laids, mal vêtus, l’ensemble se mouvant dans une puanteur constituée de relents d’égouts, de viennoiseries, de parfums et de produits de chez Mc Donald’s, au sein d’un vacarme dont on ne savait plus s’il annonçait la fin du monde ou s’il la faisait désirer, sur ce quai de la station Châtelet-les-Halles, un samedi après-midi, dans ce qui fut le ventre de Paris, et qui est devenu cette gigantesque gare souterraine, au-dessous des anciens cimetières des Innocents et de Saint-Eustache : des bas-fonds, où je ne descends jamais sans songer qu’à la foule se mêlent les spectres d’innombrables défunts, dont j’avais vu exhumer les os, quarante ans auparavant, et me demandant au milieu des grondements, des rumeurs et des cris, si, plus encore que la lumière, l’air libre n’est pas la première manifestation de la vérité. 

Auteur: Millet Richard

Info: Arguments d’un désespoir contemporain, Hermann éditeurs, 2011

[ mégapole ] [ surpopulation ] [ freaks ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

industrie du divertissement

Ce sont des Juifs qui ont imaginé la technique perverse des burlesque shows, l'exploitation systématique d'un érotisme que l'on exacerbe avec de diaboliques raffinements sans jamais lui permettre de se satisfaire. Ce sont eux qui ont inventé les taxi girls, cette forme de la traite des blanches plus avilissante que la prostitution. Ce sont eux qui ont multiplié à travers New-York ces gigantesques salles de spectacle dont la monstruosité est la honte de notre époque. À Paris, le Rex de M.Jacques Haïk, avec son plafond badigeonné au bleu d'outremer et piqué d'étoiles, avec ses nymphes de plâtre, ses minarets, ses balcons gothiques et ses pergolas, nous offre un assez bel exemple de ce que peut réaliser Israël lorsqu'il a les coudées franches. Les Juifs de New-York ne sont ni moins ni plus barbares que M.Jacques Haïk, mais comme ils sont beaucoup plus puissants que leurs compatriotes du ghetto de Paris, leur mauvais goût s'étale et s'impose avec plus d'insolence encore. C'est une débauche de colonnades corinthiennes et de gargouilles, d'ornements massifs outrageusement dorés, et de lambris aux couleurs criardes, l'accumulation forcenée de tout ce qu'il ne faut pas faire, de tout ce qu'il faut éviter. Le voyageur qui a visité le Paramount de New-York, ou le Roxy, ou l'Hippodrome, se hâte de conclure que les Américains ne conçoivent que des monstruosités. Ce qui est très injuste. Je ne prétends certes point que les Américains ont dans l'ensemble le goût très sûr. (Ils ont cependant créé en Nouvelle-Angleterre et dans les États du Sud un "style colonial" qui ne manque pas de charme). Mais les fautes de goût les plus visibles, les plus affligeantes que l'on note à New-York et ailleurs (je pense aux castels médiévaux des ploutocrates d'Hollywood) sont d'abord la manifestation de l'esthétique juive triomphante. Les vrais Américains — en ceci comme pour bien d'autres choses — supportent les conséquences de leur méconnaissance du problème juif. Ils se sont laissé asservir et on les tient pour responsables des attentats auxquels se livrent leurs conquérants. On dit également chez nous, pour flétrir l'immonde Paris-Soir des distingués industriels Beghin et Prouvost, qu'il a introduit dans notre presse les mœurs américaines. Américaines ? Allons donc... Il n'y a pas de journaux américains à New-York. Il n'y a que des journaux juifs. Et ceux qui ne le sont pas complètement ont bien été forcés de suivre le mouvement, de copier la formule qui réussit si merveilleusement, de tout sacrifier au scandale, au sensationnel, de fignoler des présentations tapageuses, d'élever à la hauteur d'un art le mépris du lecteur.

Auteur: Cousteau Pierre-Antoine

Info: l'Amérique Juive (1942, 100 p.)

[ laideur ] [ antisémitisme ] [ nouveau monde ] [ presse ] [ colonisation ] [ noyautage ] [ capitalisme ] [ cosmopolitisme ]

 

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