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religion

Plus à l’ouest, les Mongols sont naïfs et se laissent facilement gruger, par exemple par les lamas, qui ne récitent jamais de prières gratis.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 93

[ vénalité ]

 

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méditation

Au milieu de nos prairies silencieuses, rien ne venait nous distraire et nous empêcher de réduire à leur juste valeur les bagatelles de ce monde (…)

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 109 durant la traversée des steppes mongoles

[ nature ] [ immensité ]

 

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croyance

Qu’il est puissant l’empire de la religion sur le coeur de l’homme, même lorsque cette religion est fausse, et ignorante de son véritable objet ! Quelle différence entre ces Lamas si généreux, si hospitaliers, si fraternels envers les étrangers, et les Chinois, ce peuple de marchands, au coeur sec et cupide, qui vendent au voyageur jusqu’à un verre d’eau froide.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Tibet, p. 228

[ altruisme ] [ égoïsme ] [ Asie ]

 

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christianisme

Pour nous, missionnaires catholiques, nous croyons que le grand menteur qui trompa autrefois nos premiers parents dans le paradis terrestre, poursuit toujours dans le monde son système de mensonge : celui qui avait la puissance de soutenir dans les airs Simon le Magicien, peut bien encore aujourd’hui parler aux hommes par la bouche d’un enfant, afin d’entretenir ses adorateurs dans leurs fausses croyances.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 128. A propos des aspects du bouddhisme tibétain qui semblent incompatibles avec la doctrine chrétienne, comme la réincarnation et autres phénomènes troublants.

[ comparaison ] [ religions ]

 

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bouddhisme

Les Lamas, mis d’abord en possession de la majeure partie du numéraire par les dons volontaires des fidèles, centuplent ensuite leur fortune par des procédés usuraires (…) L’argent se trouvant ainsi accumulé dans les coffres des classes privilégiées, et d’un autre côté, les choses nécessaires à la vie ne pouvant se procurer qu’à un prix très-élevée (sic), il résulte de ce désordre capital, qu’une grande partie de la population est continuellement plongée dans une misère affreuse.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 304

[ TIbet ] [ religion ] [ pouvoir ]

 

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steppe

Rien au monde ne ressemble à un pays tartare... l’âme est comme écrasée par cette puissante et majestueuse nature. Point de villes, point d’édifices, point d’arts, point d’industrie, point de culture, point de forêts ; toujours et partout c’est une prairie, quelquefois entrecoupée de lacs immenses, de fleuves majestueux, de hardies et imposantes montagnes ; quelquefois se déroulant en vastes et incommensurables plaines. Alors, quand on se trouve dans ces vastes solitudes, dont les bords vont se perdre bien loin dans l’horizon, on croirait être, par un temps calme, au milieu de l’Océan.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage à travers la Tartarie et le Tibet, suivis de L'Empire chinois

[ Asie ] [ émerveillement ]

 

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religions

Pour peu qu’on examine les réformes et les innovations introduites par Tsong-Kaba [Tsongkapa est le fondateur de la secte des Bonnets Jaunes] dans le culte lamanesque, on ne peut s’empêcher d’être frappé de leur rapport avec le Catholicisme. La crosse, la mitre, la dalmatique, la chape ou pluvial, que les grands Lamas portent en voyage, ou lorsqu’ils font quelque cérémonie hors du temple ; l’office à deux chœurs, la psalmodie, les exorcismes, l’encensoir soutenu par cinq chaînes, et pouvant s’ouvrir et se fermer à volonté ; les bénédictions données par les Lamas en étendant la main droite sur la tête des fidèles ; le chapelet, le célibat ecclésiastique, les retraites spirituelles, le culte des saints, les jeûnes, les processions, les litanies, l’eau bénite : voilà autant de rapport que les bouddhistes ont avec nous.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 237

[ Asie ] [ Occident ] [ analogies ]

 

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couple

Le digne homme, flegmatique et empesé, avait, à peu près, la jovialité d’un ténia dans un bocal de pharmacie. Cependant, lorsqu’il avait bu quelques verres d’absinthe en tête-à-tête avec sa femme, ainsi qu’on l’apprit bientôt, ses pommettes flamboyaient en haut du visage, comme deux falaises par une nuit de méchante mer. Alors, du milieu de la face, dont la couleur faisait penser bizarrement au cuir d’un chameau de Tartarie, à l’époque de la mue du poil, jaillissait une trompe judaïque dont l’extrémité, ordinairement filigranée de stries violâtres, devenait soudain, rubiconde, et ressemblait à une lampe d’autel.

Au-dessous fuyait une bouche niaise et impraticable, encapuchonnée de ces broussailleuses moustaches que certains recors arborent, pour donner une apparence de férocité militaire à la couardise professionnelle de leur institut.

Rien à dire des yeux qu’on aurait pu comparer tout au plus, pour leur expression, à ceux d’un phoque assouvi, quand il vient de se remplir et que l’extase de la digestion commence.

L’ensemble était d’un modeste pleutre accoutumé à trembler devant sa femme et tellement acclimaté dans le clair-obscur qu’il avait toujours l’air de projeter sur lui-même l’ombre de lui-même.

Sa présence eût été inaperçue et indiscernable sans une voix de toutes les Bouches-du-Rhône, qui sonnait comme l’olifant sur les premières syllabes de chaque mot et se prolongeait sur les dernières, en une espèce de mugissement nasal à faire grincer les guitares. Quand le ci-devant requéreur de la force publique vociférait dans sa maison tel ou tel axiome indiscutable sur les caprices de l’atmosphère, les passants auraient pu croire qu’on parlait dans une chambre vide… ou du fond d’une cave, tant la vacuité du personnage était contagieuse !

Or, Monsieur Poulot n’était rien, absolument rien, auprès de Madame Poulot.

En celle-ci paraissait renaître le mastic des plus estimables trumeaux du dernier siècle. Non qu’elle fût charmante ou spirituelle, ou qu’elle gardât, avec une grâce polissonne, des moutons fleuris au bord d’un fleuve. Elle était plutôt crapaude et d’une stupidité en cul-de-poule qui donnait à supposer des ouailles moins bucoliques. Mais il y avait, dans sa figure ou dans ses postures, quelque chose qui retroussait incroyablement l’imagination.

La renommée lui attribuait, comme dans la métempsycose, une existence antérieure très employée, une carrière très parcourue, et il se disait, au lavoir ou chez le marchand de vin, qu’elle n’était pas mal conservée, tout de même, en dépit de ses quarante ans, pour une femme qui avait tant fait la noce.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 323-325

[ portrait caricatural ] [ bassesse morale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson