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standardisation

Car il n'y a que les tartes qui se sentent confortables dans un moule.

Auteur: Mansion Hubert

Info: Tout le monde vous dira non

 

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nord-américains

Pour les étrangers, un Yankee est un Américain.
Pour les Américains, un Yankee est un Nordiste.
Pour les Nordistes, un Yankee est quelqu'un de la côte Est.
Pour ceux de la côte Est, un Yankee est un habitant de la Nouvelle-Angleterre.
Pour ceux de la Nouvelle-Angleterre, un Yankee est un habitant du Vermont.
Et dans le Vermont, un Yankee est quelqu'un qui mange des tartes au petit-déjeuner.

Auteur: Sharpe Tom

Info: Wilt, Tome 1 : Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore

[ Etats-Unis ] [ humour ] [ relativité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oligarchie

...Les dévots qui se sont engagés corps et âme dans la défense d'un ordre ignoble et forment sans le savoir l'avant-garde de la guenille, sont encore trop bêtes pour comprendre que leur faire peur en mots - ou bien en tartes à la crème - est la dernière solution pour leur éviter de connaître plus sérieusement la peur - dont ils ne doivent pas douter qu'elle viendra, aussi vrai qu'une cocotte sans soupape finit par exploser.

Auteur: Lordon Fredéric

Info:

[ finances ] [ vingr-et-unième siècle ]

 

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castes parisiennes

Surtout pas Christophe. Sept ans de plus qu'elle, pas grand-chose comme points communs. Il fait un métier "tendance", photographe culinaire. Il peut vous expliquer pendant des heures comment on s'y prend pour photographier des tartes au citron meringuées, des sushis ou de la crème glacée. Elise, sa femme, exerce aussi un métier "tendance", web designer, elle crée des sites Internet et les habille de jolies couleurs, et leurs enfants ont aussi des prénoms "tendance", Garance et Hugo. Ils habitent à Paris, dans un arrondissement où les pères amènent leurs enfants à l'école en trottinette.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Ce matin-là

[ complexe psycho-social ] [ parisianisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

gamins

Les enfants tziganes, débraillés, flânaient rue Matejska en faisant la manche pour s'acheter de la barbe à papa et lorgnaient d'un œil envieux les enfants gadjé qui faisaient des tours de manège ou de balançoire. Les enfants tziganes s'arrêtaient près des vitrines des jouets ou devant la pâtisserie, alléchés par l'odeur de tartes qui sortaient du four et du chocolat chaud, le nez collé contre la vitrine derrière laquelle se bousculaient les petits gadjé avec leurs ours en peluche et leurs poupées, les garçons en blouse de marin et les filles en robe rose, avec des nœuds dans les cheveux ; [...] Face à une telle injustice, Andrejko n'arrivait pas à trouver le sommeil et passait des nuits entières à sangloter ; les doigts crispés sur la croix de sa mère, il écrasait ses larmes sur ses joues sales.


Auteur: Smaus Martin

Info: Petite, allume un feu...

[ romanichels ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nourriture

Les menus monastiques changent avec les saisons. L'été, un hôte a quelque chance de déguster de petites merveilles : la soupe à l'oseille, la soupe au lait froide et son sirop de menthe de l'abbaye, la soupe au vin de la vigne, l'omelette aux aubergines, les œufs castillans, brouillés avec tomates et poivrons, la tarte aux oignons, les tomates et les courgettes farcies à la viande de bœuf monastique, la viande de bœuf froide accompagnée de mayonnaise maison, agrémentée de ciboulette ou de persil, les tomates à la provençale, la ratatouille cuisinée avec les courgettes, les aubergines, les oignons, les poivrons, les tomates, le romarin et l'estragon du jardin, la fameuse charlotte Martin, les pommes cuites au four servies avec de la gelée de coing, les tartes aux pommes, aux paires, à la rhubarbe sont comme les strophes merveilleuses d'un poème gustatif sans fin.

Auteur: Diat Nicolas

Info: Le grand bonheur

[ repas ] [ gastronomie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

magasin

A l'épicerie, dans la rangée huit, une petite dame bloque le passage avec son énorme chariot qui couvre à peine la largeur de son impressionnant derrière. Qu'elle m'empêche de circuler est une chose, plutôt normal même, vu les pyramides précaires d'articles en tout genre entassés dans le milieu de l'allée, mais qu'elle ne s'en rende pas compte et ne fasse même pas semblant d'essayer de se pousser un peu me tue. Son visage est crispé dans une moue de dédain apparemment provoquée par l'insatisfaction que lui inspire la lecture des ingrédients des produits sans exception. Elle les attrape un à un, les tourne dans tous les sens, s'attarde à tous les petits pourcentages de gras, de sucre, de sel et ne semble jamais trouvé là son bonheur ou quelque chose qui satisfasse son désir de se faire du bien. Son pouce et son index pincent sa bouche aux commissures pâteuses et viennent se rejoindre au centre de sa lèvre inférieure après avoir râclé les peaux mortes, les croutes séchées d'un rouge à lèvres à moitié effacé dans les teintes de mauve. Des traces tenaces d'un mauvais vin rouge bu la veille, peut-être. Par réflexe, fort de cette seule trace probablement mal interprétée, mon cerveau la transforme en une vieille alcoolique pas fine, facile à détester. Je m'avance en me traînant les pieds, pour faire du bruit, mais elle ne bouge pas. Sourde en plus. J'ai besoin d'aller tout droit, d'atteindre la section des desserts maison, pour ramasser trois tartes aux pets-de-soeur de la boulangerie Bouchard de L'Isle-aux-Coudres. [...] Une personne qui dort à peu près normalement se résigne sans regimber à changer de rangée pour éviter le problème. Je n'en suis pas. En passant près d'elle, en la frôlant sans délicatesse, dans ma tête je lui crie de toutes mes forces : "Mange de la laitue bio, crisse !" J'ai une voix intérieure qui porte, elle bouge, se dirige vers l'allée des légumes. Je me rends jusqu'au bout de la rangée, prends mes tartes, les paie et sors, sans détruire quoi que ce soit, sans tuer personne. Je suis parfois capable d'un contrôle absolument épatant.

Auteur: Lavoie Marie-Renée

Info: Le syndrome de la vis

[ personnage ] [ self contrôle ] [ encombrement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel