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pénitencier

Parfois, je pense au Rose Bonbon. À certains mecs qui passaient là et qui étaient vraiment frappés. Tout était extrême. Un des chefs skinheads, qui s'appelait Rachid. Et un autre, absolument terrifiant, qui était surnommé Amour. Et Couscous Reichsführer, avec sa croix gammée tatouée sur le front. Des mecs qui auraient pu être bien si on avait écouté Hugo quand il disait : "Fermez les prisons, ouvrez des écoles".

Auteur: Darc Daniel

Info: Tout est permis mais tout n'est pas utile

[ personnages ]

 

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couple

Un jour un de mes vieux copains de picole est revenu d'une beuverie de deux semaines avec une rose tatouée sur le bras. Autour de la fleur était écrit "nique les toutes et dors jusqu'à midi". Sa femme l'a fait enlever chirurgicalement, mais elle détestait encore plus la cicatrice. Chaque fois qu'il la touchait, il souriait. Quelques années plus tard, elle a tenté de faire disparaitre son rictus à l'aide d'une bouteille de vin mais n'a fait que lui arracher quelques dents, ce qui a rendu le rictus encore plus narquois. Ce que je ne comprends pas, en fait, c'est qu'ils sont toujours mariés. Il sourit toujours et elle déteste toujours ça.

Auteur: Crumley James

Info:

[ amour-haine ] [ poivrots ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mère

L'univers vieillit, se flétrit et doit finir, mais je ne peux accepter que maman aussi, c'est injuste, c'est ridicule. Elle perçoit elle aussi cette perversité astrale, le temps dans son irréversible dilatation éloignant les hommes, noyant les photos, détruisant l'amour, la vie, la jeunesse, l'espérance et, surtout, nous séparant de nous-mêmes, l'exilant, elle, de Maria, la fille d'un cil de lumière à l'aube de ses jours, comme si nous tous, qui un jour jugerons les anges, nous vivions ici, sur terre, une tragique métamorphose à rebours : de paresseux lépidoptères naviguant sur les mers d'iridium au seuil de notre jeunesse, nous devenons chenilles, lombrics, vers aveugles, mille-pattes et scolopendres, notre peau vieillit, vaincue, porteuse de mille blessures de notre corps répugnant, suppurant d'inutiles salives.

Auteur: Cartarescu Mircea

Info: L'Aile tatouée

[ mort ]

 

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