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sciences

Le savoir scientifique n'est pas absolu, mais socialement, culturellement, technologiquement et historiquement marqué, donc provisoire.

Auteur: Rose Steven

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[ éphémère ]

 

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être humain

Nous sommes une espèce jeune, un singe technologiquement sophistiqué, bipède doté d'un cerveau, avec un impact planétaire et des aspirations extra-terrestres.

Auteur: White Tim

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[ apprenti ]

 

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microcosme

Ah, l'architecture de ce monde. Les amibes n'ont peut-être pas la colonne vertébrale, de cerveau, des automobiles, le plastique, la télévision, le Valium ou tout autre bienfait d'une civilisation technologiquement avancée, mais leur architecture est en avance de deux milliards d'années sur son temps.

Auteur: Cudmore Lorraine Lee

Info: Le Centre de la Vie : Histoire naturelle de la cellule. La Cellule Universelle (pp. 15-16). New York Times Book Company. New York, New York, États-Unis. 1977

[ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

performance

Même la psyché doit faire l’objet d’un formatage visant à faire de l’individu une machine bio-informationnelle, un e-cyborg. Plus il évolue et plus le sportif se rend compte que son "corps d’amour est en trop". Et sans cesse il doit le travailler pour l’écraser, le refouler, en lui substituant un corps artificiel, un corps reproduit technologiquement en vue de devenir un véritable bolide balistique, une machine bio-informationnelle, etc. La phase ultime du façonnement technologique du corps, c’est la disparition, l’explosion, la désagrégation comme forme de réalisation du nihilisme purificateur de la technique. Dans tous les sports, le corps technologique est la réalisation d’un fantasme du corps conçu comme arme de pénétration et de destruction – de colonisation -, un corps-vitesse, corps-torpille, corps-explosif, corps-percutant, corps-projectile, dont l’ultime métaphore est "la désagrégation dans les flammes".

Auteur: OLS (Offensive Libertaire et Sociale)

Info: Dans "Divertir pour dominer", pages 179-180

[ amplification ] [ transhumanisme ] [ but imaginaire ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

accélération technologique

On prépare donc le réseau téléphonique 5G. Activement. Avec frénésie et impatience ! Pour un temps de latence un peu amoindri et la certitude que les vidéos YT seront visibles "outdoor" sans la moindre interruption, nous allons déployer d'innombrables antennes, détruire les précédentes, tout renouveler - sans doute en de multiples exemplaires, opérateurs disjoints obligent ...
Voila l'archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire "ça suffit, nous n'avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure."
La question n'est PAS de savoir s'il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cet hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d'énergie parfaitement "propre", l'effet du déploiement serait dramatique.
La 5G tue. Non pas à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d'un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne PEUT PLUS continuer à faire "comme si" ces folies n'avaient pas de conséquences. Nous avons DEJA tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C'est (presque) aussi simple que cela.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Publication facebook du 10.03.19

[ simplicité volontaire ] [ hyperconnectivité ] [ vente forcée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

Le jazz part de l'idée que ce serait bien que nous quatre, mecs simplistes que nous sommes, tout en jouant ensemble ce thème compliqué, puissions aussi être libres et autonomes. Presque tragiquement, ça ne fonctionne jamais tout à fait. Au mieux, on peut être libres un ou deux à la fois - alors que les autres gars s'accrochent à la trame. Ce qui ne veut pas dire que personne n'essaye de se passer des fils de cette trame. Beaucoup l'ont tenté, et parfois ça marche, mais ça ne ressemble plus à du jazz quand c'est le cas. L'architecture sonore dérive simplement vers la stratosphère de la dialectique formelle, s'éloignant de nos préoccupations sociales.

Le rock and roll, en revanche, suppose que nous quatre - aussi abimés et antisociaux que nous puissions être - nous démerderons pour nous mettre ensemble, à l'abri mec, pour jouer ce foutu truc. Et le jouer correctement, d'accord ? Au moins une fois, bien accordés et en rythme. Mais on n'y arrive pas. Mélodie et accords sont trop simples, et nous trop compliqués et excités. Et c'est pas faute d'essayer comme des fous, mais les guitares se désaccordent, l'intonation merdoie... le rythme reste imperceptiblement instable, en dépit de nos espérances, rien à faire. Simplement parce qu'on respire mec. Donc, essayant de jouer ensemble cette chanson toute simple, nous voilà à créer cet ouragan de bruit, filigranes fractaux infiniment complexes, aux nuances souvent  délicates.

Et n'hésitez pas à remercier les branleurs des années 80, et autres séquenceurs numériques, pour avoir prouvé que le rock technologiquement "parfait" - tout comme le jazz "libre" - font chier. Parce que l'ordre, ça craint. Je veux dire, regardez les Stones. Keith Richards est toujours au top du rythme, et Bill Wyman, jusqu'à ce qu'il démissionne, était toujours derrière, parce que Richards dirige le groupe, Charlie Watts le suit et Wyman écoute Watts. Bref le rythme se faufile parmi ces petits abimes neuronaux, sans qu'on puisse le formaliser bien sûr, mais on peut le sentir dans l'estomac. Ici aussi l'intonation vacille, avec l'impulsion du doigt sur la corde amplifiée. C'est la délicatesse du rock-and-roll, la rhétorique corporelle, de minuscules variations, imperfections nécessaires de cette contingence communautaire. Et tout ça a ses vertus, car le jazz ne fonctionne que si on essaye d'être libres et qu'on est, en fait, ensemble. Et le rock and roll, ça marche parce qu'on est juste une bande de parasites minables. Voilà une chose sur laquelle on peut compter, une vraie bonne chose, parce qu'au XXe siècle, il n'y a que ça : le jazz et le rock-and-roll. Le reste : éphèmères papiers journalistiques et publicité.  

Auteur: Hickey Dave

Info: Air Guitar :  Essays on Art and Democracy. Trad Mg

[ non classique ] [ politique ] [ blues source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel