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rationalisme

L'homme moderne n'a pas de conception unifiée du monde, son monde est double : il y a son environnement, qui lui est naturellement donné, et, en même temps le monde qui, depuis le début de l'ère moderne, a été créé pour lui par des sciences fondées sur l'idée que les lois de la nature sont, par essence, mathématiques. Cette désunification, qui en est arrivée à pénétrer toute notre vie est la véritable source de la crise spirituelle que nous traversons aujourd'hui.

Auteur: Patocka Jan

Info: cité in : Paul F.H. Lauxtermann, "Kant, Goethe, et la mécanisation de l'image du monde", dans La vision du monde brisée de Schopenhauer. Springer Pays-Bas, 2000. p.9

[ anthropocentrisme ] [ déconnexion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

causalité

Continuant l’exercice utopique, on peut imaginer un être intelligent B, dont le temps irait à l’envers du nôtre. Pour nous A, toute communication avec B serait impossible, ou, du moins, profondément perturbée : Tout signal qu’il nous enverrait nous attendrait avec une suite de "conséquences", de son point de vue, qui seraient pour nous des "antécédents". Ces "antécédents" seraient déjà dans notre expérience et nous serviraient d’explication naturelle de son signal, en nous dispensant de supposer qu’un être intelligent en est l’auteur.

Auteur: Wiener Norbert

Info: Dans "Cybernetics", pages 44-45

[ temps ] [ finalisme ] [ isolement ] [ quantique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

parité

Le genre humain, tel qu'il est, ne peut subsister, à moins qu'il n'y ait une infinité d'hommes utiles qui ne possèdent rien du tout ; car, certainement, un homme à son aise ne quittera pas sa terre pour venir labourer la vôtre ; et, si vous avez besoin d'une paire de souliers, ce ne sera pas un maître des requêtes qui vous la fera. L'égalité est donc à la fois la chose la plus naturelle et en même temps la plus chimérique.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967 <p.177>

[ impossible ] [ stérile ]

 

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muser

Question : comment faire pour ne pas perdre son temps ? Réponse : l’éprouver dans toute sa longueur. Moyens : passer des journées dans l’antichambre d’un dentiste, sur une chaise inconfortable ; vivre à son balcon le dimanche après-midi ; écouter des conférences dans une langue qu’on ne comprend pas ; choisir les itinéraires de chemin de fer les plus longs et les moins commodes et voyager debout naturellement ; faire la queue au guichet des spectacles et ne pas prendre sa place, etc.

Auteur: Camus Albert

Info: La peste

[ passer le temps ] [ durée ]

 

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science-fiction

L'homme a des limites tridimensionnelles naturelles, il a aussi un espace à quatre dimensions, considérant le temps comme une extension. Quand il atteint ces limites, il cesse de croître et de mûrir et s'adapte de manière rigide au moule de ces murs limitrophes. C'est la stase, qui est régression à moins que tout le reste demeure pareillement immobile. Un homme qui atteint ses limites tend vers la sous-humanité. C'est seulement lorsqu'il devient surhumain dans le temps et dans l'espace que l'immortalité peut devenir praticable.

Auteur: Kuttner Henry

Info: Time Enough 1946. Ecrit avec sa femme Catherine Lucille Moore

[ surhomme ]

 

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science-fiction

La deuxième fonction de la SF : la réflexion, l'avertissement (la première : l'émerveillement, la troisième : l'interrogation fondamentale, philosophique, métaphysique). La mise en garde, un procédé développé par les tous premiers auteurs, comme Orwell. Le procédé métaphorique est évidemment très utilisé par la SF, qui, en fait, se décale dans le temps pour mieux parler du présent. Je ne suis pas indifférent au monde dans lequel je vis, il m'inquiète, m'interroge, et c'est naturellement que ces questions et ces inquiétudes s'expriment dans mes romans.

Auteur: Bordage Pierre

Info:

[ prospective ] [ littérature ] [ triade ]

 

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croyances

Les approches non scientifiques de la construction des modèles du monde qui nous entoure ont caractérisé une grande partie de la pensée humaine depuis des temps immémoriaux, et elles sont encore très répandues. Prenons, par exemple, la version de sympathique magie basée sur l'idée que des choses analogues doivent être connectées. Il semble naturel à de nombreuses personnes dans le monde entier que, lorsqu'elles ont besoin de pluie, elles organisent une cérémonie au cours de laquelle de l'eau est recueillie puis versée sur le sol.

Auteur: Gell-Mann Murray

Info: The Quark and the Jaguar: Adventures In the Simple and the Complex (p. 89) W.H. Freeman & Company. New York, New York, USA. 1994

[ superstitions ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

belles-lettres

La littérature (profane - c’est-à-dire la vraie) commence avec Homère (déjà grand sceptique) et toute grande œuvre est soit une Iliade soit une Odyssée, les odyssées étant beaucoup plus nombreuses que les Iliade : le Satiricon, la Divine Comédie, Pantagruel, Don Quichotte, et naturellement Ulysse (où l’on reconnaît d’ailleurs l’influence directe de Bouvard et Pécuchet) sont des odyssées, c’est-à-dire des récits de temps pleins. Les Iliades sont au contraire des recherches du temps perdu : devant Troie, sur une île déserte ou chez les Guermantes.

Auteur: Queneau Raymond

Info: Préface de Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert

[ duales ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jugement

Dans une perspective scientifique, les choses sont grandes ou petites, mortes ou vivantes, croissantes ou décroissantes. Mais cette vision s'appuie sur des notions de temps et d'espace, et n'est pas autre chose qu'une hypothèse pratique. Dans le monde naturel, qui transcende le temps et l'espace, il n'y a, à proprement parler, ni grand ni petit, ni vie ni mort, ni ascension ni chute. Pas plus qu'il n'y a de conflit et de contraction entre les paires d'opposés, droite et gauche, rapide et lent, fort et faible.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: L'agriculture naturelle : théorie et pratique pour une philosophie verte

[ inutile ] [ observateur ] [ symbiose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Les phénomènes naturels se suivent et semblent se commander : la cause entraîne l’effet. Mais comment cela se fait-il ? Quel est le lien qui relie l’effet à la cause, et y a-t-il même un lien, un ciment qui les rattache l’un à l’autre ou s’agit-il, comme Hume a cru pouvoir le démontrer, d’une pure illusion de l’esprit, née de ce que nous avons l’habitude de les voir se poursuivre dans le temps et que nous transposons cette constatation en nécessité, en transformant la séquence en conséquence.

Auteur: Meyerson Emile

Info: Philosophie de la nature et philosophie de l’intellect, 1934, Revue de Métaphysique 41, p. 115

[ cognition ] [ causes-effets ]

 

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