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rapports humains

Tout le paradoxe du sujet conscient de soi vient du fait que pour affirmer son autonomie et son existence, c’est avant tout face aux autres ou face à ce qu’il n’est pas qu’il doit le faire. Cette découverte de soi dans le regard de l’autre pose ainsi toute l’ambivalence de l’affirmation. Pour m’affirmer en tant qu’autonomie, il doit y avoir en moi quelque chose de l‘autre, et cette présence de l’autre en moi, en même temps qu’elle rend possible cette affirmation le contredit dans les termes, la déstabilise immédiatement dans sa suffisance définitive.

Auteur: Fuchs Sylvain

Info: Mimésis : Intersubjectivité et relation sociale

[ désagréables ] [ tension ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre

Il y a des types qui grimpent directement au rouge. Ils y restent pendant un moment, et puis ils s'écrasent, ils retombent en dessous du vert, plus bas que le niveau "J'en ai rien à foutre de mourir." La plupart des autres restent à l'orange en permanence.
Vous voulez savoir ce qu'est l'orange ? Vous ne voyez plus et vous n'entendez plus comme avant. La chimie de votre cerveau change. Vous saisissez tous les détails de votre environnement, absolument tous. Je pouvais repérer une pièce de 10 cents à vingt mètres de distance dans la rue.

Auteur: Klay Phil

Info: Fin de mission

[ tension ] [ lucidité ] [ voir ] [ comportement ]

 

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rapports humains

A vrai dire, Madeline aimait bien Renata, mais depuis le début, il y avait eu une forme de rivalité entre elles. "Sincèrement, je m'ennuierais à mourir si je devais être mère à plein temps", lui avait dit Renata à plusieurs reprises. Ses propos n'avaient rien d'insultant car Madeline ne comptait pas vraiment parmi les femmes au foyer - elle travaillait à temps partiel - mais quand même, ils sous-entendaient toujours que la brillante Renata avait davantage besoin d'être stimulée sur le plan intellectuel parce que Madame faisait CARRIÈRE alors que Madeline n'avait rien de plus qu'un EMPLOI.

Auteur: Moriarty Liane

Info: Petits secrets, grands mensonges. p. 61-62

[ supériorité ] [ concurrence ] [ tensions ]

 

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dynamisme vital

La bénédiction du travail est que l’effort et la gratification se suivent aussi étroitement que la production et la consommation, de sorte que le bonheur est concomitant au processus lui-même […] Un élément de travail est présent dans toutes les activités humaines, même les plus élevées, dans la mesure où elles sont entreprises comme des travaux de "routine" par lesquels nous gagnons notre vie et nous conservons en vie. Leur répétition même, que nous considérons bien souvent comme un fardeau épuisant, est ce qui offre un minimum de satisfaction animale auquel ne peuvent jamais se substituer les grands accès de joie

Auteur: Arendt Hannah

Info: "Le travail, l’œuvre, l’action" in Penser librement, Payot & Rivages, 2021, pp. 51-52

[ créateur de sens ] [ éloge ] [ nécessaire ] [ effort ] [ tension relaxation ] [ labeur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

concentration

On a constaté que faire plusieurs choses à la fois augmente la production de cortisol, une hormone du stress, tout comme celle de l'adrénaline, l'hormone de "lutte ou de fuite", qui peut sur-stimuler le cerveau causant un brouillard mental ou troublant certaines pensées. Le multi-tâches crée une boucle de rétroaction dopamine-dépendante, qui récompense le cerveau pour la perte de concentration et la recherche constante de stimulation externe. Pour empirer les choses, le cortex préfrontal a un penchant pour la nouveauté, ce qui signifie que son attention peut être facilement détournée par quelque chose de nouveau - les proverbiaux "objets brillants".

Auteur: Levitin Daniel J.

Info: The Organized Mind : Thinking Straight in the Age of Information Overload

[ cognition ] [ tension ] [ quête ] [ mammifère ] [ pnl ] [ tranquille affolement ]

 

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angoisse

Le mal-être, le déséquilibre, voire la maladie ne s'installent que lorsqu'il y a excès de stress, quand l'individu ne peut plus faire face à ses propres émotions (peurs, désirs, inhibition ...) Car, de manière parfaitement naturelle et équilibrée, le stress est positif : il est le moteur de vie qui nous anime ; il nous permet de nous adapter aux diverses sollicitations extérieures pour évoluer, et de répondre aux motivations qui nous incitent à agir pour nous dépasser.
Sans stress, homo sapiens n'aurait jamais pu survivre au froid, à la faim, au danger ... et n'aurait jamais su appréhender le monde, l'apprivoiser et s'y faire "une place au soleil".

Auteur: Gérault Guillaume

Info: Vaincre le stress

[ thérapie ] [ tension ]

 

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couple

Le journal intime de Marie reposait sur la table, ouvert en son milieu, la pointe du stylo semblant désigner mon délit, au sommet d'une page dont trois lignes étaient noircies. Ma femme le laissait traîner régulièrement, de manière insidieuse ; se débrouillant toujours pour que je le reçoive comme une gifle commandée à l'avance, différée, dont elle prendrait plaisir à distance, m'imaginant le lire pour prendre de plein fouet ce qui serait la vérité. Je ne supportais pas de voir cet objet un peu partout, me narguant aux entournures. Lorsque je le trouvais, je me contentais de le refermer et de le consigner là où j'avais décidé qu'il devait se trouver, c'est-à-dire dans le tiroir consacré à la collection de Marie.

Auteur: Llorca Élodie

Info: La correction, p. 69

[ tension ]

 

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vivre

Ce dont on a besoin, c'est d'une littérature imparfaite, d'une littérature qui ne tente pas de donner de l'ordre au chaos de l'existence, mais qui, au lieu de cela, essaie de représenter ce chaos en se servant du chaos, une littérature qui hurle à l'anarchie, apporte de l'anarchie, qui encourage, nourrit et relève la folie qu'est véritablement l'existence quand nos parents ne nous ont pas légué de compte épargne, quand on n'a pas d'assurance retraite, quand les jugements de divorce rétament le pauvre couillon qui n'avait pas de quoi se payer une bonne équipe d'avocats, une littérature qui dévoile la vie de ceux qui se font écrabouiller et détruire, ceux qui sont vraiment désespérés et, par conséquent, vraiment vivants, en harmonie avec le monde, les nerfs à vif et à deux doigts de péter un câble, comme ces transformateurs électriques sur lesquels on pisse dans la nuit noire d'Oakland.

Auteur: Williamson Eric Miles

Info: Bienvenue à Oakland

[ littérature ] [ tension ]

 

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parents-enfants

[Un enfant de 5 ans a compris le désaccord qui règne entre son père et sa mère et, quand il voit sa mère pleurer et lui demande quelle en est la raison, celle-ci lui répond que c’est parce que ses enfants lui font de la peine. Le garçon se met alors à pleurer, la mère l’attire à elle et le couvre de larmes et de caresses]

Au fond, l’enfant ne se laissait pas égarer quant à la situation réelle et ces scènes étaient pour lui l’expression d’un accord secret avec sa mère, au terme duquel il devrait faire semblant de croire que le motif donné par sa mère pour sa tristesse était exact, cependant qu’il prenait la tendresse de sa mère pour la récompense de sa "discrétion".

[Comportement qui aboutit à un effondrement de l’amour-propre, à un échec mis au compte de la méchanceté, donc à un sentiment de culpabilité, d'auto-accusation. ]

Auteur: Tausk Victor

Info: Oeuvres psychanalytiques

[ famille ] [ dispute ] [ tensions ] [ psychologie ]

 

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ghetto

Et puis on arriva en territoire noir. Les rues étaient jonchées d’un tas d’objets divers : une vieille chaussure, une chemise orange, un vieux sac à mains… un pamplemousse pourri… une autre chaussure… un jean… un pneu…
Je devais slalomer au milieu de tout ça. Deux jeunes Noirs d’une dizaine d’années nous dévisagèrent, juchés sur leurs vélos. Un regard rempli d’une haine absolue, implacable. Je la sentais. Les Noirs pauvres haïssaient. Les Blancs pauvres haïssaient. C’était seulement quand les Noirs avaient de l’argent et que les Blancs avaient de l’argent qu’ils se mélangeaient. Certains Blancs aimaient les Noirs. Très peu de Noirs aimaient les Blancs, et peut-être même aucun. Ils voulaient leur revanche. Peut-être ne l’auraient-ils jamais. Dans une société capitaliste, les vaincus bossent pour les vainqueurs et il faut donc qu’il y ait plus de vaincus que de vainqueurs. Qu’est-ce que j’en pensais ? Je savais que la politique ne parviendrait jamais à résoudre le problème et qu’il ne restait pas assez de temps pour forcer la chance.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 108

[ racisme ] [ faux problème ] [ Etats-Unis ] [ tensions raciales ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson