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femmes-hommes

Les femmes étaient excitées après les rapports sexuels parce que dans leur esprit la relation en était à ses débuts. Les hommes s'étaient endormis parce qu'une fois parvenus à l'orgasme la relation était terminée.

Auteur: Dickey Eric Jerome

Info: Pleasure

[ décalés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

assoupissement

C'est certainement un moment délicieux que d'être bien installé dans son lit, sentant qu'on va doucement se laisser glisser vers le sommeil. Le bien va venir, il n'est pas passé ; les membres sont assez fatigués pour se laisser aller dans une position délicieuse ; la journée de travail est terminée.

Auteur: Leigh Hunt James Henry

Info:

[ s'endormir ] [ plaisir ]

 

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pensée-de-femme

Ses lèvres descendent sur ma poitrine, il l'embrasse avec passion et moi, pendant ce temps, je cherche le frisson qui ne vient pas. Je lâche quelques gémissements : peut-être que le plaisir, c'est comme la faim, qui vient en mangeant. (...)
Deux minutes plus tard, lorsque je m'aperçois que je suis en train de repenser au risotto alors qu'il s'active sur moi, je comprends que notre histoire est terminée.

Auteur: Grimaldi Virginie

Info: Tu comprendras quand tu seras plus grande

[ détachée ] [ indifférente ] [ sexe ] [ rupture ]

 

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épitaphe

En premier lieu, un homme n'est jamais heureux : il passe son temps à courir après quelque chose censé, pense-t-il, le rendre heureux. Il atteint rarement son but et, lorsqu'il y parvient, c'est pour être déçu : il finit presque toujours comme une épave et revient au port sans mât ni gréement. Qu'il ait été heureux ou malheureux ne change rien, car sa vie aura été rien d'autre qu'un instant présent, toujours éphémère. Désormais, elle est terminée.

Auteur: Yalom Irvin D.

Info: La méthode Schopenhauer

[ instable ]

 

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réussite

Parfois je regarde en arrière et je suis choqué. Tous les jours de ma vie, je me suis préparé au succès, j'ai travaillé pour, l'ai attendu, et on ne remarque pas combien les jours passent jusqu'à ce qu'une vie soit quasi terminée. Puis il vous frappe - et la chose que vous attendiez est déjà passée. Et elle part dans l'autre direction. C'est comme si j'avais attendu du mauvais côté de la route pour un bus déjà plein.

Auteur: Ali Monica

Info: Brick Lane, p. 265

[ échec ]

 

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extase

Un beau matin, chez un peuple fort doux, un homme et une femme superbes, criaient sur la place publique. "Mes amis, je veux qu’elle soit reine !" "Je veux être reine !" Elle riait et tremblait. Il parlait aux amis de révélation, d’épreuve terminée. Ils se pâmaient l’un contre l’autre.
En effet ils furent rois toute une matinée où les tentures carminées se relevèrent sur les maisons, et toute l’après-midi, où ils s’avancèrent du côté des jardins de palmes.

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Illuminations

[ théâtre ] [ catéchumènes ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

émerveillement

La lumière de l'aube et le chant matinal des oiseaux sont initiés par le soleil. La lueur à l'horizon est sa lumière filtrée par notre atmosphère ; la musique dans l'air est l'énergie du soleil, filtrée par les plantes et les animaux, et qui fait chanter les oiseaux. L'enchantement d'une aurore d'avril est un ensemble d'énergies qui circulent. Une trame qui s'ancre d'un côté à la matière transformée en énergie dans le soleil et de l'autre à l'énergie convertie en beauté dans notre conscience. 

Auteur: Haskell David George

Info: The Forest Unseen: A Year's Watch in Nature. 22 avril, Semences ambulantes, La floraison du printemps est terminée.

[ Phébus matrice ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

La photographie est le support de formidables contradictions. Elle est à la fois ridiculement facile et presque incroyablement difficile. Facile parce que ses rudiments techniques peuvent être facilement maîtrisés par n'importe qui avec quelques instructions simples. Difficile parce qu'alors qu'un artiste travaillant sur n'importe quel autre support commence avec une surface vierge et donne progressivement naissance à sa création, le photographe est le seul faiseur d'image qui commence avec une image terminée. Ses émotions, ses connaissances, capacités et son talent natif sont mis en valeur et se fixent au-delà du moment où l'obturateur de son appareil photo a été actionné.

Auteur: Steichen Edward

Info:

[ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

Après l’entretien que vous avez accordé au " Figaro " il y a tout juste un an, intitulé " La Troisième Guerre mondiale a commencé ". Vous constatez désormais la défaite de l’Occident. Mais la guerre n’est pas terminée.

La guerre n’est pas terminée mais l’Occident est sorti de l’illusion d’une victoire ukrainienne possible. Ce n’était pas encore clair pour tous quand j’écrivais, mais aujourd’hui, après l’échec de la contre-offensive cet été et le constat de l’incapacité des États-Unis et des autres pays de l’OTAN à fournir suffisamment d’armes à l’Ukraine, le Pentagone serait d’accord avec moi.

Mon constat de la défaite de l’Occident repose sur trois facteurs. D’abord, la déficience industrielle des États-Unis avec la révélation du caractère fictif du PIB américain. Dans mon livre, je dégonfle ce PIB et montre les causes profondes du déclin industriel: l’insuffisance des formations d’ingénieur et plus généralement le déclin du niveau éducatif, dès 1965 aux Usa.

Plus en profondeur, la disparition du protestantisme américain est le deuxième facteur de la chute de l’Occident. Mon livre est au fond une suite à " L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme ", de Max Weber. Celui-ci pensait, à la veille de la guerre de 1914, avec justesse, que l’ascension de l’Occident était en son cœur celle du monde protestant – Angleterre, États-Unis, Allemagne unifiée par la Prusse, Scandinavie. La chance de la France fut d’être géographiquement collée au peloton de tête. Le protestantisme avait produit un niveau éducatif élevé, inédit dans l’histoire humaine, l’alphabétisation universelle, parce qu’il exigeait que tout fidèle puisse lire lui-même les Écritures saintes. De plus, la peur de la damnation, le besoin de se sentir élu de Dieu induisaient une éthique du travail, une forte moralité individuelle et collective. Avec, au négatif, certains des pires racismes qui aient existé – anti-Noir aux États-Unis ou anti-juif en Allemagne – puisque, avec ses élus et ses damnés, le protestantisme renonçait à l’égalité catholique des hommes. L’avance éducative et l’éthique du travail ont produit une avance économique et industrielle considérable.

Aujourd’hui, symétriquement, l’effondrement récent du protestantisme a enclenché un déclin intellectuel, une disparition de l’éthique du travail et une cupidité de masse (nom officiel: néolibéralisme): l’ascension se retourne en chute de l’Occident.  

Cette analyse de l’élément religieux ne dénote chez moi aucune nostalgie ou déploration moralisante : c’est un constat historique. D’ailleurs le racisme associé au protestantisme disparaît aussi et les États-Unis ont eu leur premier président noir, Obama. On ne peut que s’en féliciter.

- Et quel est le troisième facteur ?

Le troisième facteur de la défaite occidentale est la préférence du reste du monde pour la Russie. Celle-ci s’est découvert partout des alliés économiques discrets. Un nouveau soft power russe conservateur (anti-lgbt) a fonctionné à plein régime lorsqu’il est devenu clair que la Russie tenait le choc économique. Notre modernité culturelle paraît en effet assez largement folle au monde extérieur, constatation d’anthropologue, pas de moraliste rétro. Et de plus, comme nous vivons du travail sous-payé des hommes, des femmes et des enfants de l’ancien tiers-monde, notre morale n’est pas crédible.

Dans ce livre je veux échapper à l’émotion et au jugement moral permanent qui nous enveloppent et proposer une analyse dépassionnée de la situation géopolitique. Attention, coming out intellectuel en approche : je m’intéresse dans mon livre aux causes profondes et de longue durée de la guerre d’Ukraine, je pleure la disparition de mon père spirituel en histoire, Emmanuel Le Roy Ladurie, et j’avoue tout : je ne suis pas un agent du Kremlin, je suis le dernier représentant de l’école historique française des Annales!



 

Auteur: Todd Emmanuel

Info: propos recueillis par Alexandre De­vec­chio, Le Figaro du 13 janvier 2024

[ historique ] [ christianisme ] [ géopolitique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

​​​​​​​signes contextualisés

Cette énigme, ce nœud gordien de la "réalité extérieure", avec lequel la modernité avait paralysé les philosophes, est précisément ce que Sebeok a tranché. Confronté au dilemme de l'implication moderne d'un labyrinthe du fonctionnement de l'esprit, il a trouvé la sortie :

Que faut-il faire de tout cela ? Il me semble que, tout au moins pour nous, travailleurs dans un contexte zoosémiotique, il n'y a qu'une seule façon de se frayer un chemin dans ce bourbier, et c'est d'adhérer strictement aux thèses globales de Jakob von Uexküll sur les signes. (Sebeok, 2001, pp. 78 & 193n6) 

Bien sûr, Sebeok évoque ici l'Umweltstheorie, rien de moins, pour laquelle rien n'est plus central que la distinction que fait Sebeok lui-même entre le langage au sens premier (cet aspect du système de modélisation humain ou Innenwelt qui est sous-déterminé biologiquement et, en tant que tel, spécifique à notre espèce) et l'exaptation du langage pour communiquer (ce qui aboutit à la communication linguistique en tant que, encore une fois, moyen spécifique à l'espèce humaine).

L'erreur des relativistes culturels de tout poil, et des modernes en général, du point de vue de Sebeok, a été de traiter le langage comme un système autonome englobant tout, au lieu de réaliser son contexte zoosémiotique (Deely, 1980). Dans ce contexte, "l'unicité de l'homme" n'apparaît que dans la mesure où elle est soutenue par et dépend des points communs de signification qui définissent et constituent le domaine plus large des choses vivantes au sein duquel se trouve le langage, champ bien plus vaste au sein duquel les humains sont nécessairement incorporés et liés par x milliard de connexions que la compréhension même de la vie humaine doit finalement conduire vers une certaine incorporation consciente. En d'autres termes, la dernière contribution de Sebeok, venant de l'intérieur de la modernité, aura été de réaliser qu'il existait une voie au-delà de la modernité, la voie des signes. La question, sous cette forme, ne l'a jamais intéressé, mais dans le sillage de son œuvre, elle mérite d'être posée : que devrait être la postmodernité ? 

Il ne pouvait s'agir que d'une vision du monde qui parviendrait, d'une manière ou d'une autre, à rétablir ce qui est extérieur à nous-mêmes comme étant connaissable en tant que tel ou en tant que tel, sans renoncer à la prise de conscience moderne selon laquelle une grande partie, sinon la majorité, de ce que nous connaissons directement se réduit à nos propres coutumes et conventions selon lesquelles les objets sont structurés et les déductions faites. Sebeok a peut-être été tout à fait moderne. Mais personne n'a fait plus que lui pour s'assurer que l'ère moderne, du moins dans la culture intellectuelle et dans la philosophie dont il n'a jamais prétendu assumer le flambeau, était terminée. Sebeok est devenu, malgré lui, postmoderne jusqu'au bout des ongles. 

Je dis "malgré lui", car je sais qu'il avait une aversion pour l'appellation "postmoderne", pour une très bonne raison. La plus grande partie de la vie professionnelle de Sebeok avait été consacrée à exposer et à surmonter ce qu'on a appelé le "pars pro toto fallacy"*, selon lequel la doctrine du signe trouve son fondement adéquat dans un paradigme linguistique, pour ne pas dire verbal. Telle était la thèse, bien connue à la fin du vingtième siècle, de la proposition de "sémiologie" de Saussure. 

Par contraste, Sebeok a promu dès le début que la doctrine des signes doit être enracinée directement dans une étude générale de l'action des signes, de la manière distinctive dont les signes fonctionnent, action pour laquelle il a accepté de Peirce le nom de "sémiose". Mais si la doctrine des signes concerne avant tout l'action révélatrice de l'être distinctif des signes, alors la proposition adéquate pour son développement n'est pas le terme "sémiologie" mais plutôt le terme "sémiotique", qui exprime l'idéal d'un paradigme non lié au langage et se réfère à l'action des signes comme étant plus grande que, englobante, et en fait présupposée à toute action des signes comme étant de nature verbale. "La sémiose, a très tôt déclaré Sebeok, est un fait omniprésent de la nature comme de la culture" (1977a, p. 183).  

Auteur: Deely John

Info: The Quasi-Error of the External World an essay for Thomas A. Sebeok, in memoriam. *Erreur consistant à confondre une partie d'un objet avec le concept qui représente son intégralité. Trad Mg

[ réagencement permanent ] [ hyper-complexité ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel