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hiérarchie

[...] Nous voici treize brutes ayant sous notre coupe un demi-millier d'autres brutes. Cette prison était un vrai enfer et il nous appartenait, à nous autres, d'appliquer les règlements. Etant donné la nature des détenus, impossible de les mener par la douceur. Nous devions employer la terreur. Bien entendu, derrière nous, toujours prêts à nous soutenir, se tenaient les geôliers. Dans les cas extrêmes nous avions recours à leur intervention ; mais nous évitions de les déranger trop souvent, de crainte qu'ils nous choisissent des hommes plus capables pour nous remplacer. Nous les appelions donc rarement, et d'une manière fort paisible, lorsque nous voulions, par exemple, faire ouvrir la cellule d'un individu récalcitrant. Le rôle du garde consistait simplement à décadenasser la porte, puis il s'en allait pour ne pas être témoin de ce qui se passerait lorsqu'une demi-douzaine d'hommes de hall feraient irruption dans la cellule.

Auteur: London Jack

Info: La Route : Les Vagabonds du rail, pages 84, le pénitencier

[ prison ]

 

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traumatisme infantile

C’est dans ma première rencontre avec l'enfant malade que je vis les dessins faits par lui à la maison et au patronage. J’ai été frappée autant par les sujets de ces dessins que par l’expression anxieuse des personnes représentées. Mon attention fut attirée surtout par des dessins faits par Jacques les premiers jours de son séjour au Patronage. Le même sujet se répétait dans les deux dessins : un petit garçon regardait un homme avec méfiance et terreur.

Ayant constaté que l’unique moyen d’expression de Jacques était le dessin, je l’ai employé pour le traitement.

(...)

Dès la première séance je l’ai fait dessiner. Je donnais à ces dessins des interprétations que Jacques approuvait ou désapprouvait par des signes de tête. C’est ainsi que je réussis à l’aider à exprimer ses conflits inconscients.

(...)

Voyant que Jacques se débarrassait, par ses dessins, d’une grande partie des angoisses qui l’avaient tourmenté, j’ai pensé qu’il pourrait aussi, par cette voie, rompre son mutisme. 

Auteur: Morgenstern Sophie

Info: "Un cas de mutisme psychogène", Revue Française de Psychanalyse, T 1, Édition G. Doin et Cie, 1927, pp 492, 493

[ thérapie ] [ croquis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

commotion psychique

Le contraste avec les scanners des dix-huit patients souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique chronique et ayant subi de graves traumatismes au cours de leur enfance est saisissant. Il n'y avait pratiquement pas d'activation des zones du cerveau liées à la perception de soi : Le MPFC, le cingulaire antérieur, le cortex pariétal et l'insula ne s'allumaient pas du tout ; la seule zone qui montrait une légère activation était le cingulaire postérieur, qui est responsable de l'orientation de base dans l'espace. Ces résultats ne peuvent s'expliquer que d'une seule manière : En réponse au traumatisme lui-même, et pour faire face à l'effroi qui persiste longtemps après, ces patients avaient appris à fermer les zones du cerveau qui transmettent les sentiments et les émotions viscérales qui accompagnent et définissent la terreur. Pourtant, dans la vie de tous les jours, ces mêmes zones cérébrales sont responsables de l'enregistrement de toute la gamme des émotions et des sensations qui constituent le fondement de notre conscience de soi, de notre identité. Ce dont nous avons été témoins ici est une adaptation tragique : En essayant de se débarrasser de sensations terrifiantes, ils ont également affaibli leur capacité à se sentir pleinement vivants.

Auteur: van der Kolk Bessel A.

Info: The Body Keeps the Score : Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma (Le corps garde le score : le cerveau, l'esprit et le corps dans la guérison des traumatismes).

[ choc neurologique ] [ impact ] [ dégradation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel