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imagination

L'homme a toujours eu ses démons. Plus ces démons lui ressemblent, plus ils sont terrifiants.

Auteur: Cook Kenneth

Info: À toute berzingue

[ peur ] [ impressionnabilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

puberté

C'est ça, l'adolescence : chacun vit dans sa bulle de doutes terrifiants, sans envisager que tous les autres sont dans le même cas.

Auteur: Markley Stephen

Info: Ohio

[ définie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

angoisse intime

La peur de la folie que j’ai connue pendant la première moitié de ma vie me faisait fuir les impressions étranges qui m’habitaient et si mes monstres ne sont pas terrifiants c’est que je ne pouvais les tolérer qu’apprivoisés.

Auteur: Supervielle Jules

Info: Lettre à Etiemble

[ évitement de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anticiper

Le savoir est une arme... La seule arme dont les êtres humains ont été dotés par la nature... C'est cette faculté à percevoir la peur à l'avance. Elle lui permet alors d'anticiper les dangers pour se préparer à les affronter, aussi terrifiants soient-ils.

Auteur: Sasuga Yu

Info: Terra Formars, tome 5

[ prévoir ] [ animal ] [ particulier ]

 

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immanence

Etre un être vivant, ce n'est pas l'état ultime ; il y a quelque chose au-delà, bien plus merveilleux que ne le sont l'existence ou la non-existence, la vie ou la non-vie. C'est un état de pure Conscience qui transcende l'espace et le temps. Une fois rejetée l'illusion que le corps-mental est le soi, la mort perd ses aspects terrifiants, elle devient une partie du vivre.

Auteur: Nisargadatta Maharaj Sri

Info: Je suis, p.136

[ spiritualité ] [ âme ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

frustration

Puis, quand nous eûmes fui les écueils terrifiants
de Charybde et Scylla, nous gagnâmes l'île admirable
du Soleil : là vivaient les belles vaches au front large
et toutes les brebis du Soleil, dieu d'En Haut.
Déjà, du pont du noir navire encore au large,
j'entendais dans les parcs mugir les vaches
et les brebis bêler ; alors me revinrent en tête
les propos du devin sans yeux, Tirésias le Thébain,
et de Circé qui m'avait tant recommandé
d'éviter l'île du Soleil, plaisir des hommes.

Auteur: Homère

Info: In "L'Odyssée", éd. La Découverte, p. 205 - trad. Philippe Jaccottet

[ avertissement ] [ fluctuations ] [ poésie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

art pictural

Vers 1960, Deux "pinceaux de classe internationale"  - que l'on nous pardonne ce jargon - se disputèrent le premier prix. Un des canditats, le plus âgé, avait fait des portraits solennels de gauchos terrifiants, d'une taille scandinave ; son rival, très jeune, avait recueilli des suffrages et soulevé un scandale avec ses compositions d'une incohérence très étudiée. Les membres du jury, qui avaient tous dépassé la cinquantaine, craignaient qu'on ne les taxât d'être vieux et penchaient pour ce dernier qui, dans le fond, leur déplaisait.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Le rapport Brodie, Duel, p. 89

[ compétition ] [ ironie ] [ hypocrisie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

transmission

Parmi les choses que les gens n'ont pas envie d'entendre, qu'ils ne veulent pas voir alors même qu'elles s'étalent sous leurs yeux, il y a celles-ci : que tous ces perfectionnements techniques, qui leur ont si bien simplifié la vie qu'il n'y reste presque plus rien de vivant, agencent quelque chose qui n'est déjà plus une civilisation ; que la barbarie jaillit comme de source de cette vie simplifiée, mécanisée, sans esprit ; et que parmi tous les résultats terrifiants de cette expérience de déshumanisation à laquelle ils se sont prêtés de si bon gré, le plus terrifiant est encore leur progéniture, parce que c'est celui qui en somme ratifie tous les autres. C'est pourquoi, quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : "Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?" il évite de poser cette autre question, réellement inquiétante : "À quels enfants allons-nous laisser le monde ?"

Auteur: Semprun Jaime

Info: Dans "L'abîme se repeuple"

[ avenir ] [ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

système

[…] et si cette guerre nous fait horreur, ce n’est point qu’elle marque, comme on l’a faussement prétendu, une régression vers l’animalité, mais bien, au contraire, les terrifiants progrès d’une croyance en un animal supérieur à l’homme dans l’échelle des êtres, en cet animal Etat que nous avions appelé le Léviathan, du nom que lui donna Hobbes, son premier inventeur.

Il est évident, en effet, que la guerre moderne ne répond plus à un besoin de sélection naturelle entre les individus et qu’elle n’a plus rien de ces grands vents d’automne qui, dans la nature, cassent les branches mortes et balayent les feuilles jaunies pour le plus grand bien de l’arbre. Il ne s’agit plus de laisser survivre le plus fort et encore moins le plus intelligent, mais, bien au contraire, de le tuer et d’assurer la survie aux éléments physiquement et moralement tarés qui composent les cellules d’un animal inférieur et monstrueux que l’on appelle l’Etat.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 11

[ étatisme ] [ totalitarisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

têtes brûlées

Je le comparerais peut-être à un gentleman du passé, dont notre société conserve certains souvenirs légendaires. On disait, par exemple, du décembriste Lunin, qu'il avait recherché le danger toute sa vie, qu'il s'en était délecté, qu'il en avait fait un élément nécessaire de sa nature. Dans sa jeunesse, il se battait en duel sans raison. En Sibérie, il s'attaquait à un ours avec un simple couteau, et dans les forêts sibériennes, il aimait rencontrer des prisonniers évadés, qui, je le note en passant, étaient plus terrifiants que n'importe quel ours. Il ne fait aucun doute que ces gentlemen légendaires étaient capables d'éprouver, et peut-être même à un haut degré, un sentiment de peur ; sinon, ils auraient été beaucoup plus calmes, et le sens du danger ne serait pas devenu un élément nécessaire de leur nature. Mais vaincre la lâcheté en soi, c'est bien sûr ce qui s'est avéré si séduisant. La satisfaction constante de la victoire et la conscience que personne ne peut vous vaincre, voilà ce qui les attirait.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les démons

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste