Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0376s

agir

L’action permet de rayer de la mémoire ce qui est source de souffrance et d’angoisse. Elle semble libératrice et salvatrice. 

Auteur: Barachin Laure

Info: Les Enfants du mal

[ thérapie ] [ faire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

épochè

Pour le psychanalyste, l'acte véritable, le seul acte digne de ce nom, est celui d'une suspension de la "réalité constituée".

La théorie psychanalytique s’inscrit ici dans le fil de la pensée de Hegel pour qui la réalité est quelque chose de posé, de constitué par le sujet, et non pas simplement quelque chose qui s'impose à lui de l'extérieur.

Avec le développement et la légitimation universitaire de la psychologie, ce que la psychanalyse "molle" a perdu (ce qui fait d’elle une non-psychanalyse, une psychologie universitaire à jargon psychanalytique), c'est cette dimension cruciale d'une réalité posée par le sujet, qui la faisait s'opposer au sens commun (et simultanément à l'approche "scientifique") qui accepte la prétendue "réalité externe" comme quelque chose de donné par avance, une "normalité" à quoi l'appareil psychique devrait se raccorder, se connecter, bref "s'adapter"... Ce qui se couvre aujourd’hui du nom de "science" est une idéologie d’exclusion du sujet.

Pour la psychanalyse véritable, il ne s'agit pas de "faire changer la réalité", mais bien que le sujet puisse changer les coordonnées à partir desquelles se constitue, pour lui, ce qu'il est convenu d'appeler une "réalité".

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 20.09.20

[ objectif ] [ singularité ] [ thérapie libératrice ] [ ré-acclimatation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hard rock

La musique Metal s’instaure en conjuratrice de la violence plutôt qu’elle ne s’en fait la prescriptrice, et possède vis-à-vis de celle-ci les mêmes vertus cathartiques que les tragédies grecques antiques vis-à-vis de la pitié et de la crainte. Loin de mettre en scène complaisamment une situation humaine qui tourne mal, la tragédie explorée par les grecs faisait œuvre de mimêsis et de thérapie pour le spectateur. Soigner le mal par le mal, combattre le feu par le feu, plonger dans l’obscur pour y déloger de façon paradoxale une lueur libératrice qu’aucun autre genre musical ne saurait produire… tel est l’esprit de la musique Metal.

S’il fallait comparer le mauvais procès fait au Metal à d’autres réquisitoires, on penserait aux rituels des morts présents dans nombre de cultures du globe avant qu’ils ne furent étouffés par l’acculturation initiée par les monothéismes et leur propension à uniformiser les sensibilités, les mœurs, les canons et les formes. Les fêtes des morts ne tirent pourtant par leur source d’une fascination pour le néant mais plutôt d’un besoin de commémoration pour les âmes des défunts.

Nous pourrions également comparer ce procès au refus des mystères de l’ombre de notre modèle actuel de civilisation basé sur l’évidence des Lumières, qui a pourtant produit ses propres dérives : principe de précaution poussé jusqu’à bannir toute forme de risque alors que vivre, c’est parfois risquer ; impératif de transparence contre-productif et générateur de malaise ; hygiénisme incitant chacun à mener une existence aseptisée sans couleur ni saveur ; expurgation de tout excès lié à la fête par nature ambivalente et dionysiaque ; négation des forces liant l’homme à la nature. Comment s’étonner dès lors de la recrudescence des extrémismes et des pratiques extrêmes en tout genre faisant office de chambres de compensation pour les névroses se développant à l’ombre d’un vitalisme étouffé ?

Le Metal, assigné au rôle de mauvais clown par la scène musicale officielle, n’en finit pourtant pas de remporter succès après succès auprès d’un public invisible mais fidèle et nombreux, comme un hommage du fatum à la morale toute faite, comme un rappel des profondeurs à l’aplat de la raison, comme la rançon due par la pensée à ce qui demeure impensé.

Auteur: Fuchs Sylvain

Info: https://mimesis-sfuchs.com/2019/01/03/le-metal-explique-aux-profanes/

[ engouement ] [ préjugés ] [ défouloir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson