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spiritualité

Que vous disiez Dieu, Conscience, ou totalité, cela ne fait aucune différence pour moi. Il est plus facile d'utiliser le mot Dieu car il y a de nombreuses personnes pour qui Dieu a une signification. Autrement, vous pouvez utiliser le mot Source ou bien Conscience. Je n'ai aucune préférence, ni dans un sens ni dans l'autre, pour autant qu'il soit bien compris que par Dieu j'entends la Source et pas une entité individuelle. Ceci est très important. Lorsque j'emploie le mot "Dieu", je ne veux pas dire une entité indépendante comme le christ par exemple, ni évoquer un quelconque "grand être suprême" qui se tiendrait malicieusement au-delà de l'entendement humain. J'emploie le mot "Dieu" au sens de la Source ou de la Conscience, dont est issue la totalité de la manifestation.

Auteur: Balsekar Ramesh

Info: Dans la Gueule du Tigre, Conversations avec Ramesh Balsekar

[ unicité ] [ gaïa ] [ priméité ]

 

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jumeaux

Savez-vous que quand Temps X a démarré, Igor Bogdanoff est parti aux USA pour essayer de récupérer Bonnie, son amie, mannequin, que je connaissais bien ( il y a toujours eu des filles superbes dans leur entourage ). Une Américaine qui avait fini par se lasser d'attendre qu'il se décide à convoler. Elle était partie et Igor, un peu mordu quand même, était allé là-bas pour essayer de la récupérer. Pendant ce temps-là Grichka avait fait l'émission à lui seul... tenant les deux rôles. Personne ne s'en était aperçu. Le réalisateur : - Mais... si votre frère est parti aux Etats-Unis c'est une catastrophe ! Comment allons-nous faire ? - Ne vous faites aucun souci, tout de passera très bien, je tiendrai nos deux rôles... Et tout s'est très bien passé. Les téléspectateurs n'y ont vu que du feu.

Auteur: Petit Jean-Pierre

Info: sur son site

[ anecdote ]

 

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pourim

On écrivit au nom du roi Assuérus, et l’on scella avec l’anneau du roi. On envoya les lettres par des courriers, ayant pour montures des chevaux et des mulets nés de juments. Par ces lettres, le roi donnait aux Juifs, en quelque ville qu’ils fussent, la permission de se rassembler et de défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr, avec leurs petits enfants et leurs femmes, tous ceux de chaque peuple et de chaque province qui prendraient les armes pour les attaquer, et de livrer leurs biens au pillage, et cela en un seul jour, dans toutes les provinces du roi Assuérus, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar. Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et informaient tous les peuples que les Juifs se tiendraient prêts pour ce jour-là à se venger de leurs ennemis.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Esther, 8,10-13

[ fête juive ] [ origine ] [ vengeance ] [ résistance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

- Dis moi un truc : l'adjudant chef t'a dit comment Alba se comporte depuis qu'elle se trouve à Ragona ?

- Oui, elle a une conduite au-dessus de tout reproche.

- Et tu le lui as dit, qu'en fait, elle se prostituait occasionnellement ?

- Je ne pouvais pas faire autrement.

- Et comment a-t-il réagi ?

- Il était très étonné

- Etonné et c'est tout ?

- Il a dit qu'à partir de maintenant il la tiendrait à l'œil.

- C'est là où je voulais que tu en arrives. L'honnête fonctionnaire de police n'a pas hésité à faire savoir aux carabiniers qu'Alba avait été prostituée, omettant néanmoins de dire qu'il avait essayé d'être de ses clients. Voilà tout. Tu en es reparti honnête comme tu étais arrivé et elle au contraire est restée là avec l'étiquette de la radasse.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La chasse au trésor

[ réputation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

illusion

Tout cela ne tiendrait évidemment pas cinq minutes si l’inconscient collectif n’existait pas. Il n’existe pas ? Invention ridicule de Jung torpillée par Freud puis achevée au mortier par Lacan ? Bien sûr, mais ils auraient pu être dix fois plus nombreux à essayer de la liquider, cette illusion, qu’il n’y aurait eu que plus de plaisir pour tout le monde à la recréer naturellement et spontanément. Ce sont les hommes, les femmes, tout le monde, qui inventent et réinventent sans cesse l’inconscient collectif ; Jung n’a fait que prendre le train en marche, si on désigne par la formule inconscient collectif la zone de délire sur l’arrière-monde que nourrit toute collectivité aspirant par ailleurs à l’égalisation en surface. Il est normal d’ailleurs qu’à une politique du collectif corresponde une religion du collectif. Elle est l’angoisse métaphysiquement exprimée, le stéréotype mystique, de la stéréotypie sociale. La mythologie d’avenir d’un monde sans avenir qui ne parle que de l’avenir.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 334

[ mythe populaire ] [ critique ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ordre

L'injonction, partout, à "être quelqu'un" entretient l'état pathologique qui rend cette société nécessaire. L'injonction à être fort produit la faiblesse par quoi elle se maintient, à tel point que tout semble prendre un aspect thérapeutique, même travailler, même aimer.
Tous les "Ça va ?" qui s'échangent en une journée font songer à autant de prise de température que s'administrent les uns aux autres une société de patients. La sociabilité est maintenant faite de 1000 petites niches, de 1000 petits refuges où on se tient chaud. Ou c'est toujours mieux que le grand froid dehors.
Où tout est faux car tout n'est que prétexte à se réchauffer.
Où rien ne peut advenir parce que l'on y est sourdement occupé à grelotter ensemble. Cette société ne tiendra bientôt plus que par la tension de tous les atomes sociaux vers une illusoire guérison. C'est une centrale qui tire son turbinage d'une gigantesque retenue de larmes toujours au bord de se déverser.

Auteur: Comité invisible

Info: L'insurrection qui vient

[ oppression ]

 

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femmes-hommes

Jehan était si décontenancé devant elle qu'il n'ose émettre un son. Cependant, il se dit qu'il est sot, qu'il va lui demander sur-le-champ si elle tiendra sa promesse. Il ouvre la bouche pour parler, puis la referme car, dans un tel moment, tous les vrais amoureux sont pris de peur. Cependant, à la fin, ces mots, mêlés de soupirs, sortent de sa bouche : "Dame, ne vous souvient-il pas d'une promesse que vous m'avez faite quand j'étais malade et pour laquelle vous m'avez rendu la santé ? - Bien sûr, Jehan, je me la rappelle très bien, mais je l'ai faite pour votre bien. Vous étiez par votre folie près de mourir ; n'y revenez pas aujourd'hui. J'ai voulu vous guérir : par cette promesse, je vous ai rendu la santé, car vous étiez hors de votre bon sens. Soyez désormais plus maître de vous ; efforcez-vous de bien me servir, c'est par là que vous tirerez le plus grand profit ; mais surtout, n'allez pas croire que je puisse vous donner mon coeur, ce serait trop gravement m'abaisser."

Auteur: Rémi Philippe de sire de Beaumanoir

Info: Le Roman de Jehan et Blonde

[ promesse ] [ thérapie ] [ moteur ]

 

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cauchemar

Ma mère, dont je ne parle qu'avec terreur, me mettait en feu.
Et ce feu est resté dans mes veines. Le jour, il dort, mais, la nuit, il s'éveille, et j'ai des rêves effroyables. En présence de M. Lepic qui lit son journal et ne nous regarde même pas, je prends ma mère qui s'offre et je rentre dans ce sein d'où je suis sorti. Ma tête disparaît dans sa bouche. C'est une jouissance infernale. Quel réveil douloureux, demain, et comme toute la journée je serai triste ! Aussitôt après, nous redevenons ennemis. C'est maintenant moi le plus fort. De ces bras dont je l'enlaçais passionnément, je la jette à terre, l'écrase ; je la piétine, et je lui broie la figure sur les carreaux de la cuisine.
Mon père inattentif continue de lire son journal.
Je jure que, si je savais que cette nuit encore je ferai ce rêve, au lieu de me coucher et de m'endormir je m'enfuirais de ma maison. Je marcherais jusqu'à l'aurore, et je ne tomberais pas de fatigue, car la peur me tiendrait debout, tout suant et tout courant.

Auteur: Renard Jules

Info: journal 18 oct 1896

[ angoisse ] [ littérature ]

 

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question

Selon une étude publiée dans le journal Aging Research Reviews, une éponge vivant en milieu profond de l'espèce Monorhaphis chuni a vécu jusqu'à 11 000 ans.
Je pensais à ceci alors que je me retrouvai à poireauter avant un rendez-vous. Dans le lobby salle d'attente il y avait une vasque noire avec des fleurs multicolores en plastique, artefacts maintenus en position verticale parce qu'enfoncés dans une masse de cailloux blancs remplissant le grand récipient foncé.
Des trois j'étais de loin le plus éphémère ; il me restait au mieux deux ou trois dizaines d'années avant que mon corps retourne nourrir le microcosme via sa décomposition. Les fleurs en plastique ? Bah, elles tiendraient bien quelques centaines d'années avant de s'effriter et de faire je ne sais quoi dans le grand cycle de la matière.
Restaient ces pierres claires...
Imaginons-en une à la surface de la lune, sans frottement de l'atmosphère ni rien. Combien de millions d'années avant que ses atomes ne se diluent jusqu'à sa disparition ?
Certains affirment que sa durée de vie est illimitée. Je n'en crois rien.
Mais qui pourra me donner une estimation ?

Auteur: Mg

Info: 11 avril 2019

[ minéraux ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

En bas, il n’y a que des habitats troglodytes, des galeries enterrées et quelques burons arc-boutés dans le lit du Fleuvent. En bas, il y a surtout ce qui tient les nobles en l’air, ce qui permet ballon et barcarolle, faribole et vie de palais…

— Quoi donc ?

— Les réflecteurs, mignonne ! Alticcio a cette particularité d’être située au débouché d’un canyon très encaissé, presque une fente, une incision dans la montagne. En amont de ce canyon, tu as une vallée très large qui se rétrécit progressivement en entonnoir. Si bien que le vent qui s’engouffre amont dans le goulet – pffffeee, il ressort aval avec une vitesse et une pression énormes – sccchhhha ! Les piles des tours ne tiendraient pas sous l’abrasion si les pionniers n’avaient eu l’idée et le culot d’installer, que dis-je, de cribler le lit du fleuve de grands panneaux en métal inclinés, sur lesquels vient buter le courant. Tu me suis, poupée ? Grâce à ces réflecteurs, le vent horizontal ricoche vers le haut. La cité est en quelque sorte portée, soutenue du sol par un matelas d’air ascendant qui permet aux Tourangeaux de planer paisiblement en altitude.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ volante ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste