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ego sociétal

Comme tout système dynamique, les sociétés humaines et leurs membres sont tiraillés entre un impératif de stabilité et de cohérence d’une part, et une aspiration à l’évolution et au progrès d’autre part.

Auteur: Fuchs Sylvain

Info: Mimésis : Intersubjectivité et relation sociale

[ ambivalence ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Occident

Au lieu de craindre la Russie, il serait temps d'essayer de la comprendre, de comprendre que, tiraillée entre deux mondes, c'est tout de même à l'Europe que ce grand pays s'identifie et que c'est son destin qu'il entend continuer à partager ? À nous d'y contribuer.

Auteur: Carrère d'Encausse Hélène

Info: La Russie entre deux mondes

[ Asie ]

 

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nomade

Tout homme est tiraillé entre deux besoins : le besoin de la Pirogue, le voyage, l'arrachement à soi-même, et le besoin de l'Arbre, l'enracinement, l'identité. L'homme erre constamment entre ces deux besoins, cédant à l'un puis à l'autre. Jusqu'au jour où il comprend que c'est avec l'Arbre qu'on fabrique la Pirogue.

Auteur: Proverbe mélanésien

Info: de l'île de Vanuatu

[ sédentaire ] [ océan ] [ dualité ]

 

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condition humaine

L’un des petits mystères de nos humaines existences tient d’ailleurs à ce que nous parvenions à ne pas nous absorber constamment dans le sensible et le vertige. A ce que nous soyons capables de demeurer ainsi dans la surface humaine des choses, le milieu fragile qu’est notre monde, quelque part entre le tout et le rien, entre l’absurde et le sublime.

Auteur: Lochmann Arthur

Info: Dans "Toucher le vertige", éditions Flammarion, 2021, page 137

[ équilibre ] [ contradictoire ] [ tiraillé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

langage

Elle utilisait des formules comme "faire l'amour", "nous pouvons être heureux", "moi je ne dis jamais de mensonges", etc. Elle était très perdue, en réalité. Ça arrive souvent à ceux qui ont trop de gens autour d'eux. Ils commencent à êtres tiraillés entre leur devoir, leurs possibilités et leur volonté. Et entre ce qu'il ne faut pas faire, ce qui n'est pas possible et ce qu'ils ne veulent pas.

Auteur: Gutierrez Pedro Juan

Info: Trilogie sale à La Havane

[ compensation ]

 

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égoïsme

Je me sens la tête, et quelquefois le cœur gonflés, mais je ne puis rien achever et pour ainsi dire rien entreprendre. Je trouve le soir que le devoir a pris tout mon temps : il faut s’endormir comme la veille sans avoir pu suivre aucune de mes vues... Le besoin de produire sans explosion possible ! Il y a de quoi crever. Jugez de la fermentation ! C’est tout juste la machine de Papin. Quelquefois, pour me tranquilliser, je pense (sincèrement, sur mon honneur !) que ces espèces d’inspirations qui m’agitent comme une pythonisse ne sont que des illusions, de sottes bouffées du pauvre orgueil humain, et que si j’avais toute ma liberté, il n’en résulterait à ma honte qu’un ridiculus meus. D’autres fois, j’ai beau m’exhorter aussi bien que je puis à la raison, à la modestie, à la tranquillité, une certaine force, un certain gaz indéfinissable m’enlèvent malgré moi comme un ballon. Je me perds dans les nues... je voudrais faire, je voudrais, je ne sais pas trop ce que je voudrais. Peut-être que les circonstances me feront vouloir, à la fin une seule chose. Tiraillé d’un côté par la philosophie et de l’autre par les lois, je crois que je m’échapperai par la diagonale...

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Lettre du 24 juillet 1785, à son ami le marquis de Barol

[ contraintes ] [ confession ]

 

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xénophobie

L'étranger est-il, ainsi que le prétendent certains, un rêveur tiraillé entre le regret de son pays d'origine et l'avidité de découvrir de nouvelles contrées, entre la nécessité de ne faire partie d'aucune communauté et le désir de vivre en symbiose avec la tribu à laquelle il s'est incorporé ? Ou est-il, comme l'écrit Baudelaire, cet homme énigmatique qui n'a ni père, ni mère, ni sœur, ni frère, ni amis, qui ignore sous quelle latitude est situé sa patrie, qui hait l'or et n'aime que les nuages, "les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages" ? Représente-t-il un danger, car il vient de ces rivages que nous ne connaissons pas et apporte avec lui son lot de misères ? Nous nous disons que nous en avons assez des nôtres et nous voyons d'un mauvais œil l'irruption de celui-là que nous ne comprenons pas et ne ferons jamais l'effort de comprendre. Il ne peut être notre alter ego, il peut au contraire être notre cauchemar, tant nous le tenons pour un envahisseur. Nous sommes fiers de nos œillères, parce que sans elles nous ne serions plus ni qui nous sommes, parce que nous nous définissions en nous opposant à ce quidam qui ne nous ressemble pas : nous ne voulons pas nous projeter sur lui, nous ne voulons pas de cette "autrement" qu'il nous propose.

Auteur: Lê Linda

Info: Par Ailleurs, (Exils), p 24

[ question ] [ interrogation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel