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post-adolescence

Nous n'avions plus qu' à décrocher nos mères qui collaient comme des pots de glu aux tissus de nos vêtements, à fermer les yeux et à sauter dans la vie comme en apesanteur. Nous n'avions pas peur, et c'était grâce à Évi et à ma mère, elles nous avaient appris, au fil des ans à ne pas en avoir peur, même si nous ne l'aurions jamais admis, surtout pas à l'époque.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ mère-fille ]

 

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humour

Comment faut-il parler aux filles ? Comme dans les romans-photos ? Ou comme le Larousse médical ?
- Marjorie, c'est étrange... Je ressens comme... un afflux sanguin dans les corps spongieux, et une dilatation des tissus érectiles... Et vous, dîtes-moi sincèrement. Lubrifiez-vous votre muqueuse vaginale ? Car en ce cas, je procéderais bien volontiers à une intromission vulvaire par frottis successifs, jusqu'à l'émission du liquide séminal...
- C'est tentant Robert, mais non.
- Pétasse !

Auteur: Tronchet Didier

Info: Jean-Claude Tergal, Tome 7 : La première fois

[ femmes-hommes ] [ dialogue ] [ sexe ]

 

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tissus occulaires

C'est en étudiant cette membrane (la rétine) que pour la première fois j'ai senti ma foi dans le darwinisme (hypothèse de la sélection naturelle) s'affaiblir, étant stupéfait et déconcerté par la suprême ingéniosité constructive révélée non seulement dans la rétine  dans l'appareil dioptrique des vertébrés, mais même dans l'œil de l'insecte le plus modeste. ... J'ai ressenti plus profondément que pour tout autre sujet d'étude le frisson du mystère insondable de la vie.

Auteur: Ramón y Cajal Santiago

Info: Souvenirs de ma vie, 1898

[ vision ] [ tissu biologique ] [ voir ] [ cognition animale ] [ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sommeil

Les tissus en polyester ou en coton traités avec une résine destinée à renforcer leurs fibres libèrent des vapeurs de formaldéhyde. Or le formaldéhyde peut provoquer l'insomnie. Aussi surréaliste que cela paraisse, les draps auxquels vous confiez vos nuits peuvent détruire votre sommeil. De plus, leur utilisation régulière et leur lavage fréquent ne font qu'aggraver les choses en permettant au formaldéhyde de contaminer votre lit et de vous envelopper de vapeurs nuit après nuit.

Auteur: Dadd Debra Lyn

Info: Alerte aux produits toxiques

[ pollution ] [ santé ]

 

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création

Bientôt, serrant son pinceau entre pouce, annulaire et petit doigt de la main gauche, il en appliqua la pointe sur le dos de la jeune fille et là, de la main gauche, enfonça son aiguille. Fondue dans l'encre de Chine, l'âme du jeune tatoueur entrait dans les tissus. Chaque goutte instillée de cinabre des Ryûkû dilué dans l'alcool de riz était comme une goutte de sa propre vie ; il y voyait la couleur même des émois de son âme.

Auteur: Tanizaki Junichirô

Info: Le tatouage et autres récits

[ action ] [ marquage ]

 

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aurore

A l'horizon l'anthracite et la pourpre alignent leurs bataillons de molécules. Une lumière laiteuse monte de la terre. Des îlots de braise crèvent les dernières franges nocturnes. Puis le rouge forcené du soleil s'enroule dans son cercle. Un foyer d'attraction aimante le cosmos. Le ciel a des éclats de tuerie. Des chairs, des tissus perdent leur sang. Et l'hémorragie se résorbe, le partage des règnes s'accomplit, la ville s'ordonne sous le soleil. La voiture ivre la transperce. Massacre de chromes et de freins hurlants.

Auteur: Le Guillou Philippe

Info: Le dieu noir, p 17

[ matin ] [ Afrique ]

 

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femme-par-femme

Beaucoup des tissus qu’on nous apporte sont anciens, avec des motifs et une texture d’un autre temps ; ils sont imprégnés de l’odeur de la femme qui nous les présente. Cette femme a des manières désuètes, son port naturel évoque des couleurs douces et fanées ; elle est paisible, posée et néanmoins profonde, si profonde… Nous prenons ses mesures – épaules, poitrine et hanches – et au contact de la chaleur de son corps, de sa poitrine qui se soulève, nous sommes comme plongées dans un sentiment d’immuable éternité.

Auteur: Li Juan

Info: Sous le ciel de l'Altaï

[ mystérieuse ] [ abîme ]

 

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couleur

Elle avait choisi le rose, le bleu fut sa dernière couleur. Bleu gazeux des gyrophares qui éclairaient par flashes toute la scénographie de l'accident; bleu réglementaire des uniformes; bleu métal de la Buick; bleu lagon des garnitures intérieures. Bleu pâle, d'un azur tempétueux, d'une minirobe Barbie à col froncé cordon, boutonnage tissus et manches sequins en broderie lacée, qu'elle portait jambes nues sur une paire de bottes cosmonaute à fermeture éclair latérale en simili-agneau laqué bleu outremer. Bleu des ecchymoses qui étoilaient son corps depuis sa rencontre avec Samuel Brody, moins d'un an plus tôt, en septembre 1966.

Auteur: Liberati Simon

Info: Jayne Mansfield

[ littérature ]

 

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existence

Quoi que soit la vie (et personne ne peut la définir), c'est quelque chose qui change sans cesse de forme, qui est fugace, qui nous échappe dans la mort. La vie est en effet la seule chose qui puisse mourir, ce qu'elle commence dès sa naissance, et ne cesse jamais. Chacun d'entre nous vit constamment une mort cellulaire. Car le renouvellement de nos tissus signifie la mort de celles-ci, de sorte que mort et renaissance sont biologiquement la gauche et la droite du même phénomène. Toute croissance est en même temps mort lointaine de ce qui a vécu hier.

Auteur: Peattie Donald Culrose

Info: The Road of a Naturalist. Chapter 12 (pp. 149–150) Houghton Miffl in Company. Boston, Massachusetts, USA. 1941

[ processus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Les carrosseries, les ailes, les portières, les capots, sont lisses, brillants, multicolores. Nous, les ouvriers,nous sommes gris, sales, fripés. La couleur, c'est l'objet qui l'a sucée : il n'en reste plus pour nous. Elle resplendit de tous ses feux, la voiture en cours de fabrication. Elle avance doucement, à travers les étapes de son habillage, elle s'enrichit d'accessoires et de chromes, son intérieur se garnit de tissus douillets, toutes les attentions sont pour elle. Elle se moque de nous. Elle nous nargue. Pour elle, pour elle seule, les lumières de la grande chaîne. Nous, une nuit invisible nous enveloppe.

Auteur: Linhart Robert

Info: L'établi

[ prolétariat ] [ fétichisme ] [ usine ]

 

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