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répartie

En juillet 1846, alors qu’il est venu de Walden à Concord pour chercher des chaussures en réparation, Thoreau est arrêté pour refus de payer ses impôts. Fidèle à ses idées, il ne donnera pas son argent à un gouvernement injuste qui tolère l’esclavage au Sud et soutient une guerre contre le Mexique. Il se retrouve en prison. Emerson vient le voir et lui demande.
- Henry, pourquoi êtes-vous en prison? Ce à quoi Thoreau rétorque:
- Mais pourquoi , n’y êtes-vous pas?

Auteur: Thoreau Henry David

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[ subversion ] [ révolte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Tant que l'homme tolère d'avoir l'âme emplie de ses propres pensées, de ses pensées personnelles, il est entièrement soumis jusqu'au plus intime de ses pensées à la contrainte des besoins et au jeu mécanique de la force. S'il croit qu'il en est autrement, il est dans l'erreur. Mais tout change quand, par la vertu d'une véritable attention, il vide son âme pour y laisser pénétrer les pensées de la sagesse éternelle. Il porte alors en lui les pensées mêmes auxquelles la force est soumise.

Auteur: Weil Simone

Info: L’enracinement

[ lâcher-prise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

Considérons Philippe Muray comme une machine, dans laquelle on introduit des faits (parfois réels, souvent médiatisés), et dont il ressort des interprétations. Ces interprétations sont guidées par une théorie cohérente, celle de la montée en puissance d'une terreur molle, d'un type nouveau, dont il a synthétisé l'essence par quelques formules brillantes et définitives ("l'hyperfestif", l'"envie de pénal", et surtout la tolérance "qui ne tolère plus rien auprès d'elle-même"). Cette théorie, désormais classique, doit à mon sens faire partie du bagage de tout homme cultivé.

Auteur: Houellebecq Michel

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[ littérature ] [ politiquement correct ] [ éloge ] [ sociologie ]

 

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résignation

Quelque chose se joue autour de la trahison, quand on la tolère, quand, poussé par l’idée du bien – j’entends du bien de celui qui a trahi à ce moment -, on cède au point de rabattre ses propres prétentions et de se dire – Eh bien, puisque c’est comme ça, renonçons à notre perspective, ni l’un ni l’autre, mais sans doute pas moi, nous ne valons mieux, rentrons dans la voie ordinaire. Là, vous pouvez être sûrs que se retrouve la structure qui s’appelle céder sur son désir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VII", page 370

[ abandonner le combat ] [ pulsion de mort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme

Les Pharisiens sont superstitieux en ce que la Loi est pour eux un absolu, qui ne tolère aucun examen spirituel. La lutte contre la superstition aura donc constitué l’une des deux missions spirituelles du Christ, dans l’annonce de l’Évangile. L’Église nouvelle se forme dans un nouveau rapport à la loi, dans une nouvelle conception vivifiante et non superstitieuse des préceptes. C’est là, on le sait, une des lignes de force de la prédication paulinienne, et le fondement de l’idée d’un Nouveau Testament. Le devenir chrétien suppose donc, au premier chef, une sortie de la superstition.

Auteur: Thirouin Laurent

Info: "Pascal ou le défaut de la méthode", Honoré Champion Editeur, Paris, 2023, page 298

[ piété ] [ raisonnable ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

indulgence

On est en famille, on s’engueule, on se toise, on s’insulte en secret parfois, à cause des convictions politiques, à cause de cette incompatibilité. Avec l’amour qui va avec, ça fait une mer agitée. On monte au créneau, souvent on n’en croit pas ses oreilles, mais on trinque à l’anniversaire du petit dernier. On parvient à sauver cela. On se dit des phrases sèches, on ne se comprend pas, ça tangue sévèrement quand l’un des deux défend son opinion, on se vole dans les plumes, et pourtant on se concerte pour le cadeau des parents. On passe sur les entêtements, les égarements, on ferme les yeux sur les choix de vie, on est tolérant. C’est le mot sacré, la tolérance. On tolère parce que frère et sœur.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Vivre vite

[ parenté sacrée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

images

On ne pourra pourtant nier qu'une égale qualité d'inexistence semble s'attacher aux personnages que nous avons nommés, la Mère, le Père, le poupon, le berger et même les vivants. Je dirais que la qualité de l'inexistence est imposée dans l'acte même où la représentation d'une naissance jamais advenue, parce qu'advenue depuis toujours, exige ou tolère une allègre dévotion ; comme si elle mendiait une forme d'existence à laquelle, seule, elle ne pourrait parvenir. Comment ne pas percevoir l'ombre d'inexistence qui ennoblit la vieillesse du Père ? Ou le manteau d'inexistence qui rend inaccessible la majesté accablée de la Mère ? Ou l'astuce inexistentielle autorisant chez le berger une insistance qui confine à l'effronterie ? Sur l'inexistence des anges il y aura peu à dire, ceux-ci n'étant guère autre chose qu'une inexistence coagulée.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "La crèche", éd. Trente-trois morceaux, p. 113

[ faux-semblants ] [ religion ] [ crèche ] [ christianisme ] [ nativité ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

rapports humains

Celui qui tolère, se sent bon de tolérer, celui qui est toléré se sent doublement méprisé pour le contenu de ce qu'il représente ou de ce qu'il professe et pour son incapacité à l'imposer.
Tolérer, c'est accepter du bout des lèvres, c'est bien vouloir, c'est, de façon négative, ne pas interdire. Celui qui tolère, se sent bon de tolérer, celui qui est toléré se sent doublement méprisé pour le contenu de ce qu'il représente ou de ce qu'il professe et pour son incapacité à l'imposer. L'intolérance, auto défense du faible ou de l'imbécile, est certes une marque d'infantilisme, mais la tolérance, concession accordée par le puissant sûr de lui, n'est que le premier pas vers la reconnaissance de l'autre ; d'autres pas sont nécessaires qui aboutissent à "l'amour des différences".

Auteur: Jacquard Albert

Info: Eloge de la différence : La génétique et les hommes

[ humanisme ]

 

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médias

Or il y a, j'en suis profondément persuadé, une incompatibilité absolue entre le journalisme et la littérature (...) Le public, entre son ignorance et la connaissance, ne peut pas supporter que tentent de s'interposer ceux qui savent vraiment. Il ne tolère que ceux qui savent à moitié, pour que leur discours soit légitimé devant lui par cette demi-ignorance qui lui permet de se reconnaître en eux. Le journalisme et le journaliste sont dès lors tout désignés, indispensables. Hélène Carrère d'Encausse est disqualifiée pour parler à huit heures des troubles de l'empire soviétique ; il faut absolument un Daniel Bilalian, dont il est clairement visible qu'il ne comprend pas ce qu'il dit, que le sens des mots qu'il emploie lui échappe, que les noms propres qu'il égrène ne correspondent dans son esprit à aucune réalité historique, géographique ou sensible.

Auteur: Camus Renaud

Info: L'Esprit des terrasses, p. 216

[ superficiels ]

 

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végétarien

Se nourrir des animaux n'est pas loin de l'anthropophagie et du cannibalisme. (...) La cruauté à l'égard des animaux n'est conciliable ni avec une véritable humanité instruite, ni avec une véritable érudition. C'est un des vices les plus caractéristiques d'un peuple ignoble et brutal. Aujourd'hui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux. Il est faux et grotesque de souligner à chaque occasion leur apparent haut degré de civilisation, alors que chaque jour ils tolèrent avec indifférence les cruautés les plus infâmes perpétrées contre des millions de victimes sans défense. (...) La même superficie de terre utilisée pour paître et nourrir du bétail pour produire la viande pour alimenter 1 personne, pourrait nourrir 10 personnes avec des végétaux ; si de plus nous la cultivions avec des lentilles, haricots en grains, ou petits pois, elle pourrait nourrir une centaine de personnes...

Auteur: Humboldt Alexander von

Info:

[ homme-animal ] [ écologie ]

 

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