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homme-animal

Je la prenais par les pattes avant et je dansais avec elle, on passait des heures comme ça, à jouer ensemble. L’éduquer ? Jamais. J’ai envers ce mot-là la plus grande méfiance, et puis il faut être malade, avoir l’esprit tordu pour transformer son chien en singe savant, lui apprendre à faire des tours, lui donner des ordres à longueur de journée. Je m’en foutais qu’elle donne la papatte, qu’elle Pas bouger !, qu’elle Couchée ! Je voulais qu’elle bouge, je voulais qu’elle saute, je voulais qu’elle grimpe et qu’elle m’emmène avec elle.

Auteur: Yamen Manai

Info: Bel abîme

[ égalité ] [ enthousiasme ] [ symbiose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Au soir, le soleil se coucha dans la mer, rouge comme le sang. L'ombre gagna la lande et les collines, avalant les maisons, les bateaux, la végétation. Dans le firmament, au moment où le soleil disparut à l'horizon, les pins maritimes tordus par le vent se dressèrent très haut, comme des étendards. Et entre les cupressus du promontoire d'Argoat, dans la brise du soir, une ombre sembla se mouvoir. Une voile noire. Immense et insaisissable. Mais pour celui ou celle qui pouvait l'apercevoir, il était évident qu'elle dansait parmi les arbres et le vent.

Auteur: Grand Emmanuel

Info: Terminus Belz

[ couchant ]

 

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montagne

Haut dans le ciel, le soleil brille sur la Vallée enchantée, les nuages transparents créent un monde d'illusion, un mirage, qui se révèle une strate après l'autre. Pins et cyprès tendent les bras, falaise et rochers dressent la tête, librement, sans contrainte, ils ne sont dérangés par personne car ils sont chez eux. Protégé par les larges épaules de l'homme, elle escalade du regard les rocs étranges et les arbres tordus accrochés au ravin. Puis son regard descend peu à peu vers le fond de la gorge où s'épanouit un buisson d'azalées couleur de sang, d'un rouge inimaginable.

Auteur: Wang Anyi

Info: Amour dans une vallée enchantée

[ nature ] [ émerveillement ] [ littérature ]

 

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enfance

Une fois, je fus soulevée dans le noir par une ombre qui me traîna dans l'escalier jusqu'en bas. Quand nous sommes sortis dans la rue, l'ombre et moi, tout était sens dessus dessous, les gens criaient et couraient dans tous les sens. Les flammes montaient jusqu'au ciel et il y avait de la fumée partout. La maison de nos voisins brûlait. Le lendemain, j'ai appris qu'une des petites filles qui habitaient la maison était morte. "C'est un bout de bois sec et tordu qu'on a enterré", avais-je entendu dire, et cette image - un bout de bois sec et tordu -, avec l'absence, ont toujours représenté depuis, pour moi, la mort.

Auteur: Chirbes Rafael

Info: La Belle Écriture

[ image marquante ]

 

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saisis au vif

Le style de Soutine portraitiste cherche celui qu’il portraiture à la façon dont on cherche l’interlocuteur dans une querelle. Il le provoque, il l’interpelle directement, comme certains écrivains, dans leurs romans, engagent soudain le dialogue avec le lecteur pour le réveiller, pour l’obliger à exploser.

C’est cette explosion imaginaire que Soutine peint. C’est elle qui donne leur déformation aux corps et aux visages qu’il représente. C’est ce qui fait, enfin, que les personnages soutiniens, au milieu de leurs toiles, nous apparaissent comme environnés de points d’exclamation, en train de s’indigner, rebelles à leur propre représentation, tordus dans une obscure protestation, saisis dans la torsade fulminante de leur propre mutinerie comme dans une tornade.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 375

[ peinture ] [ confrontation ] [ art pictural ] [ analysé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

passion

Tst, je connais cette femme. Elle vivait avec une troupe d'oiseaux sur l'Avenue Lenox. Je connais son mari, en plus. Il est tombé pour une fille de dix-huit ans avec un de ces amours tordus, profonds, qui le rendait si triste et si heureux qu'il l'a tuée juste pour garder cette sensation. Quand la femme, elle s'appelle Violette, est allée à l'enterrement pour voir la fille et lui taillader son visage mort, on l'a jetée par terre puis hors de l'église. Alors elle a couru, dans toute cette neige, et quand elle est rentrée à la maison, elle a sorti les oiseaux de leurs cages et les a posés derrière la fenêtre pour qu'ils gèlent ou qu'ils volent, y compris le perroquet qui disait : "Je t'aime".

Auteur: Morrison Toni

Info: Jazz

[ couple ] [ littérature ]

 

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canevas

- C'est un jeune type qui a été engagé pour éliminer la baronne. Une histoire tordue pour toucher un héritage colossal. Le type est entré et il a zigouillé la vieille. En quittant le hall, il n'a pas vu le molosse qui gambadait dans le jardin. Un chien dressé pour l'attaque. Particulièrement violent comme cerbère. Un Amstaff avec le kit complet : dent jaunâtres aiguisées comme des couteaux et bave à gogo. Il a réduit le gaillard en charpie. Sérieusement, je pense qu'il a éparpillé les restes sur deux ou trois ares. Il y avait des morceaux d'intestins à travers tout le jardin.
- C'est répugnant ! bredouille Lise d'un air dégoûté.
- C'est clair que ça change de "Belle et sébastien" ou de "Lassie", lance Edgard avec flegme.

Auteur: Ernotte Frédéric

Info: C'est dans la boîte

[ animal domestique ] [ méchant ] [ humour ]

 

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humour

A mi-chemin, toutefois, quelqu'un s'aperçoit qu'ils n'ont pas enterré le bon mort. De plus, ils ne connaissent même pas celui-là. La personne qu'ils ont enterré n'était pas morte, ni même malade puisqu'elle chantait la tyrolienne. Ils retournent au cimetière et exhument le pauvre homme, qui les menace de leur faire un procès, aussi lui proposent-ils de faire nettoyer son costume et de leur envoyer la facture du teinturier. Pendant ce temps, plus personne ne sait qui est mort au juste. L'orchestre continue de jouer pendant que l'on enterre successivement tous les hommes présents selon le principe que le seul qui ne protestera pas sera le mort. Mais il apparaît très vite que personne n'est mort, et maintenant il est trop tard pour se procurer un défunt, à cause du départ en vacances.

Auteur: Allen Woody

Info: Destins tordus

[ absurde ] [ funérailles ]

 

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mot fourre-tout

Tout ça n'est pas aussi incompréhensible que tu le prétends, mon petit chou. L'amour est le sentiment que nous éprouvons pour ceux que nous aimons profondément et que nous tenons en haute estime. Il peut être léger comme l'étreinte que nous accordons à un ami ou lourd comme les sacrifices faits pour nos enfants. Il peut être romantique, platonique, familial, fugace, éternel, conditionnel, inconditionnel, imprégné de chagrin, alimenté par le sexe, souillé par les abus, amplifié par la bonté, tordu par la trahison, approfondi par le temps, assombri par la difficulté, suscité par la générosité, nourri par l'humour et "chargé de promesses et d'engagements" que nous pouvons ou ne pouvons pas tenir.

La meilleure chose qu'on puisse probablement faire de sa vie, c'est de faire face à cette foutue merde.

Auteur: Strayed Cheryl

Info: Tiny Beautiful Things: Advice on Love and Life from Dear Sugar

[ synonymie ] [ tous azimuts ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Dès qu'il eut posé les deux pieds sur le quai, il s'immobilisa et regarda autour de lui. Il vit, sur sa droite, une dame âgée de deux mille ans, tordue à l'équerre, canne en main et se déplaçant à la vitesse d'une tortue morte. le chef de gare la soutenait de côté. Un vrai, - uniforme, casquette, moustaches S.N.C.F., un sifflet autour du cou et l'oeil sévère -, comme ceux qu'on croyait disparu à jamais. En plus, il se coltinait la valise de la vieille, un truc tellement énorme qu'elle devait dormir dedans par souci d'économie. Il vit, sur sa gauche, un couple qui s'étreignait pour un pathétique au revoir, hypothétique adieu, les larmes aux yeux. Il vit l'enseigne au-dessus de sa tête, où le nom de la ville apparaissait en grosses majuscules bleues. Le tout dans un silence feutré.

Auteur: Malte Marcus

Info: Le lac des singes

[ train ] [ transport ]

 

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