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transhumanisme

Mon cervelet de poche, je veux dire mon téléphone, sonne pour m’empêcher d’oublier le rendez-vous pris chez le toubib des yeux. L’opticien ? Non, merde ? Comment dit-on ? Bref, vous voyez où je veux en venir. Je perds mes mots et mes moyens.

Auteur: Glais Emmanuel

Info: Quasi-lipogramme en A minor ou La réintroduction, p 44

[ dépendance technologique ] [ mobile phone ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Justification pour absence

Si vous voulez vous mettre au vert un ou plusieurs jours donnés allez au travail et faites comme si vous perdiez graduellement votre voix. (toussotement etc..) Le lendemain revenez et faites l'aphone avec une lettre du toubib disant que vous ne devez pas parler.

Auteur: Internet

Info:

[ comédie ] [ maladie ]

 

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langage

Toubib est un emprunt, par l'intermédiaire de l'arabe maghrébin tbîd, à l'arabe classique tabîb "guérisseur", savant habile versé dans la connaissance d'une chose" (du verbe taaba "traiter quelqu'un"). Le mot est passé en français au moment de la conquête de l'Algérie pour désigner tout d'abord sur place un médecin militaire puis il s'est répandu en France dans la langue familière avec le sens de médecin.

Auteur: Bertrand George A.

Info: Dictionnaire étymologique des mots français venant de l'arabe, du turc et du persan

[ étymologie ]

 

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toubibs

Une des sciences égyptiennes, la plus anciennement et la plus brillamment pratiquée, est bien celle que maîtrisait l'illustre Imhotep : l'art de guérir et son inséparable corollaire, la pharmacopée.

La réputation des médecins égyptiens, les sinous, était telle, que l'on venait de l'étranger consulter ces savants, des médecins laïques par excellence, par opposition aux guérisseurs ou magiciens, les fameux prêtres de Sekmet ou encore les conjurateurs de Selket.

Auteur: Desroches-Noblecourt Christiane

Info: Le fabuleux héritage de l'Egypte, pp 136-137

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

suicides

Vous autres, les toubibs, vous vous tuez beaucoup, pas vrai ? (...) Les psys arrivent en tête avec un taux six fois plus élevé ; puis on trouve, par ordre décroissant, les vétos, les pharmaciens, les dentistes, les paysans et les médecins. (...) Mais à la police aussi, on est sous pression. (...) C'est à la retraite qu'on est le plus en danger. Question de pouvoir, je crois. D'un pouvoir qu'on a exercé tous les jours et qu'on nous retire d'un seul coup.

Auteur: Amis Martin

Info: Train de nuit

[ métier ] [ statistiques ] [ autodestruction ]

 

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praticien

Il y a déjà longtemps que l'on improuve les médecins, et que l'on s'en sert ; le théâtre et la satire ne touchent point à leurs pensions ; ils dotent leurs filles, placent leurs fils aux parlements et dans la prélature, et les railleurs eux-mêmes fournissent l'argent. Ceux qui se portent bien deviennent malades, il leur faut des gens dont le métier soit de les assurer qu'ils ne mourront point : tant que les hommes pourront mourir, et qu'ils aimeront à vivre, le médecin sera raillé et bien payé.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: Les Caractères, la Pléiade/nrf 1951<p.427 XV, 65>

[ toubib ]

 

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toubibs

Je hais les médecins. Les généralistes en général, et les spécialistes spécialement. Pour la distance olympienne qu'ils mettent entre eux et leur patients - Oh, le joli mot -, pour cette assurance imbécile, affichée comme une force, alors qu'elle n'est qu'un bouclier à la faiblesse de leur science. Je déteste leur jargon, élaboré pour impressionner et réduire au silence ceux dont ils vivent, afin de mieux pouvoir les vampiriser. J'aborrhe enfin l'écriture, rendue soigneusement illisible aux profanes par ces zélateurs hypocrites d'Hippocrate, de qui le fameux serment sert d'alibi à toutes les dérobades et à toutes les arrogances.

Auteur: Réouven René

Info: Ne dites jamais 33, cité in Noirs scalpels de Martin Winckler

[ dénigrés ] [ arrogants ] [ pédants ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

toubibs

Au nom de la nature, Montaigne efface la frontière de la maladie et de la santé. Les maladies font partie de la nature; elles ont leur durée, leur cycle de vie, auquel il est plus sage de se soumettre que de prétendre le contrarier.

Le refus de la médecine fait partie de la soumission à la nature. Montaigne modifie donc le moins possible ses habitudes quand il est malade.

Vient alors la flèche du Parthe : les médecins ne vivent pas mieux ni plus longtemps que nous ; ils souffrent les mêmes maux et n'en guérissent pas davantage.


Auteur: Compagnon Antoine

Info: Un été avec Montaigne, p 124

[ dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

communauté

Le modèle social du "village", structure de la cellule se situant au-dessus de la famille, a été et reste une base forte de la société. Sa population se divise en trois catégories principales :

1) Ceux qui savent; toubib, instituteur, curé, juge, etc...

2) Ceux qui vivent et travaillent normalement : menuisier, facteur, paysan, etc...

3) Les personnes diminuées (dérangé du lieu, l'imbécile, heureux ou pas, le fou, l'invalide, etc...)

Les individus de la troisième catégorie sont appréciés et aimés de tous. Ils ont une fonction très importante. Rassurer le quidam lambda en lui restituant, par effet miroir, sa normalité. En bref : "quelle chance j'ai d'être tel que je suis".

Auteur: Gaillard François

Info: raconté à son fils vers le milieu des années 70

[ équilibre ] [ triade ] [ sociologie ] [ sagesse ] [ tribalisme occidental ]

 

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athée

Je crois en Dieu seulement quand j'ai perdu mes clés. Souvent ça m'aide à les retrouver. Pour le reste, je préfère prendre les choses en main plutôt que de les confier à un type qui existe sûrement pas... ou qui se fout de nous. Ça m'évite pas mal de déceptions, notamment celle de passer des heures à me larmoyer. La religion, c'est ce qu'il nous reste quand le toubib sort de la pièce, la tête basse, en répétant qu'il est désolé. Si certains peuvent trouver du réconfort dans la vénération d'un dieu, je leur laisse ma place à la cathédrale, à la synagogue, au prieuré, à la mosquée, au fanum et au wat, au temple et à la ziggourat, à l'église et au gurdwara, au pathi et au vihara, à la pagode, au sanctuaire, au mandir et au baptistère, à l'égyptien sérapéum et à l'antique mithraeum. Qu'ils aillent y prier leurs invisibles dieux de semer leurs bontés du plus haut de leurs cieux !

Auteur: Lebel Nicolas

Info: De cauchemar et de feu

[ anticlérical ] [ mystique ]

 

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