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anecdote

Fête de famille post-covid. Tout le monde peut enfin se retrouver dans un refuge en pleine campagne vaudoise, au fond d'un vallon avec ruisseau, paturages, vaches, forêts... Gene (prononcer jeneu) ma belle-soeur m'explique que cet endroit "est toute sa jeunesse" émaillant son discours d'une série de petits récits...

Moi : "ça a toujours été un refuge ici ?"

- Non, avant c'était un stand...

Elle me raconte comment - elle avait autour de 10-12 ans et officiait ici comme ciblarde (observateur payé pour relever et noter les résultats des tireurs dans les stands suisses) quand arriva un vieux monsieur, de peut-être 70 ans, qui, une fois allongé, commença à tirer.

Dès les premiers retours des ciblards au loin, (ceux sous les cibles qui transmettent les scores de tirs au moyen de grands panneaux), il se démarquait des autres tireurs par ses bons résultats (pas de pendule précisa-t'elle : c'est à dire de tir hors cible).  Et puis elle se retrouva à attendre des données qui n'arrivaient plus des panneaux lointains. Le monsieur avait cessé de tirer.

Après un certain temps on s'aperçut qu'il était mort. Sa dépouille demeura ensuite quelques jours dans une pièce de la commune, aussi dédiée à la municipalité à l'occasion. L'individu n'avait probablement pas beaucoup de proches fut notre conclusion. 

Tout ça qui me fit penser un peu plus tard au Kyûdô ; cette discipline japonaise de tir à l'arc dont l'objectif principal est d'atteindre sa cible intérieure. Avec cette historiette j'eus un court instant l'impression d'approcher une forme d'absolu, trans-époques et trans-civilisations.


Auteur: Mg

Info: 11 juin 2021

[ helvète milice ] [ fusil mousqueton ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transhumanisme

Tel un pionnier, il [le human engineer] repousse ses frontières toujours plus loin ; il s’éloigne toujours davantage de lui-même ; il se "transcende" toujours plus [1] – et s’il ne se transporte pas dans la région du surnaturel, il change néanmoins, puisqu’il repousse les limites innées de sa nature vers le royaume de l’hybride et de l’artificiel. Bref, le but de l’expérience est de soumettre la nature physique, qu’on a toujours considérée (à l’exception de la magie et de la médecine) comme un "fatum", à une transformation, de la dépouiller de sa fatalité – ce qui, pour elle, signifie en même temps [...] la débarrasser de tout ce qui est "fâcheux", de tout ce dont elle a honte. Qui sait si, derrière la passion avec laquelle les arrière-petits-fils des Puritains se livrent à cette transformation masochiste du corps, il n’y a pas secrètement à l’œuvre, sans qu’ils le sachent eux-mêmes, des restes de cette énergie avec laquelle leurs ancêtres ont haï le corps, des restes qui ne trouveraient plus d’autre utilisation dans le monde d’aujourd’hui ?



[1] Les folles exigences que l’homme impose à son corps pour le rendre capable d’accomplir les folles tâches que lui imposent ses instruments ressemblent étonnamment à ces folles exigences que les métaphysiciens spéculatifs imposaient autrefois à la raison : dans un cas comme dans l’autre, on a ignoré le fait que les capacités de l’homme étaient limitées. Ici aussi, des limites doivent être repoussées ou franchies. Sauf que, cette fois-ci, l’homme ne prétend pas être omniscient "à l’égal de Dieu", mais vise à devenir semblable à l’instrument, c’est-à-dire "l’égal d’un gadget".

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 55

[ ingénierie humaine ] [ dénigrement corporel ] [ dualisme ] [ technolâtrie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

helvète

Il y a plusieurs décennies cette idée de "bâtir l'édifice" était vue comme un sentiment noble, altruiste, communautaire. Elle était le moteur d'un politicien de milice, responsable, intégré dans la population, avec une bienveillance naturelle et un bon sens acquis sur le terrain.
Aujourd'hui la Suisse même si elle s'en éloigne, reste une société assez proche de ce mode de fonctionnement. A la différence que les penseurs ou les dirigeants sont toujours plus formatés par l'extérieur, c'est à dire par des pensées issues de biotopes qui n'ont pas grand-chose à voir avec le nôtre. On ne fonctionne/raisonne pas la même chose dans le désert de l'Oklaoma, Le Matto Grosso, une ile océanienne ou en habitant une vallée alpine. Dans cet ordre d'idées l'assujettissement mental de certains politiques romands au "conceptuellement correct" de la France et ahurissant. Il suffit de voir comment Mme Lyon a réagi lorsqu'un pauvre prof inconscient fit une bêtise devant l'entrée d'un camp de concentration...
Démontrez moi que l'humain mondial est devenu sage, raisonnable et tutti quanti.... et j'entrerai en matière pour une pensée mondialiste dominante. Mais ça ne marche pas encore comme ça. Et puis, de toutes façons, l'homme a besoin, pour sa survie, de désordres et de remises en causes. Surtout au niveau local !
Notre planète, géographiquement morcelée et tourmentée, devra encore continuer de fonctionner ainsi, avec cette ouverture au possible que présentent toutes ses différences. Ainsi la Suisse n'a pas de motifs particuliers de changer. Nulle raison de perdre de vue ce qui a fait nos valeurs. Organisation, travail, efficacité, économie, écologie... et ouverture sur le monde.
Charité bien ordonnée... comme dirait l'autre.

Auteur: Mg

Info: 28 juillet 2013

[ de l'Europe et du monde ]

 

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malbouffe

En 2015, douze millions de décès dans le monde étaient imputables à une mauvaise alimentation, contre 2,75 millions liés à l’alcool et 7 millions au tabac, assure a journaliste Bee Wilson, spécialiste de l’histoire de l’alimentation dans The Way We Eat Now. "C’est paradoxal et triste car bien manger – aussi bien d’un point de vue gustatif que nutritionnel – était le critère qui nous servait à juger la qualité de la vie. Bien vivre sans bien manger ne devrait pas être possible", écrit-elle.

Aujourd’hui, des études épidémiologiques montrent que c’est en Afrique subsaharienne que l’on s’alimente le mieux, grâce à un régime à base de légumineuses, de céréales et de légumes. Dans des pays comme le Tchad, le Mali ou le Cameroun, si tout le monde ne mange pas toujours à sa faim, ceux qui ont accès à de la nourriture en quantité suffisante ne consomment pas les quantités de graisses, de protéines et de sucres qui rendent malades les habitants des pays les plus riches.

"Les aliments ultratransformés, l’insatiable machine marketing, les lubies alimentaires, Instagram, les régimes à effet yo-yo, le mode de vie sédentaire, les applications de livraison de repas à domicile, les coupables sont connus et nombreux, et Wilson les montre du doigt à sa manière habituelle, érudite et méthodique", note Tony Turnbull, responsable de la rubrique cuisine de The Times. Elle pointe aussi, ajoute l’historienne Kathryn Hugues dans The Times Literary Supplement, l’hyper individualisation des repas qui a pour conséquence "que la plupart d’entre nous s’en tient à un tout petit répertoire alimentaire, rétrécissant notre exposition à certains groupes d’aliments tout en se goinfrant d’autres."

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 29.03.19

[ art de vivre ] [ habitudes alimentaires ] [ facilité ] [ élargissement de l'offre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

synchronicité

Souvenir d'Amazonie péruvienne il y a env. 10 ans. Suite à une cérémonie nocturne d'ayahuasca, j'étais en train de dessiner un Mandala d'intégration dans la belle lumière du matin suivant, sous le symbole de 2 serpents enlacés dans mon cœur symbolisant le mariage alchimique : je commençais par le bleu à gauche. Je fais alors une petite pause contemplative de mon bel environnement de jungle et me tourne un moment derrière moi : se pose sur une souche d'arbre à moins de 2m de moi un immense papillon bleu irridescent. Je le trouve magnifique et le contemple quelques instants mais je ne fais pas de lien avec le serpent de mon dessin.

Puis je poursuis avec le serpent rouge. Je me tourne alors de nouveau vers le papillon bleu dans mon dos pour voir s'il est encore là et non seulement il est là, mais un immense papillon rouge de la même espèce est venu le rejoindre et semble copuler avec lui. Ça fait soudain sens avec mon dessin, et je pars d'un rire face à la synchronicité du mariage alchimique.

Je reviens alors à mon dessin pour le terminer en dessinant le coeur. Une fois fini, je me tourne de nouveau vers le couple de papillons alchimiques pour voir s'ils sont toujours là, et je me trouve alors devant un spectacle insensé : une quarantaine de papillons rouges et bleus irridescents avaient rejoins le couple, rassemblés sur cette souche d'arbre, dans une farandole de mouvements d'ailes rouges et bleues, sorte de miroir incandescent de mon dessin.

Dans ces moments, la Vie est une poésie.

Auteur: Dumont Nicolas

Info: Sur son profil FB, mai 2021

[ dmt ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

structures incorporées du langage

Si effectivement, l’action spécifique qui vise à l’expérience de satisfaction, est une action dont la fin est de reproduire l’état, de retrouver das Ding, l’objet, nous comprendrons bien des modes de ce qui est le comportement névrotique, de la conduite de l’hystérique, si tant est qu’il s’agit, dans la conduite de l’hystérique, de recréer un état centré par l’objet en tant que cet objet, das Ding, est le centre et le support d’une aversion comme FREUD l’écrit quelque part.

C’est en tant que l’objet premier est objet d’insatisfaction que s’ordonne, s’organise l’Erlebnis spécifique de l’hystérique. Et c’est aussi pour autant que par une différence, une distinction, une opposition que FREUD a vue, la première, et qui n’a pas lieu d’être abandonnée que dans la névrose obsessionnelle, cet objet, das Ding, par rapport à quoi s’organise l’expérience de fond, l’expérience de plaisir, est un objet - FREUD l’a très bien perçu, cela a été sa première aperception de la névrose obsessionnelle - un objet qui littéralement apporte trop de plaisir.

Si vous regardez dans ses cheminements divers, dans tous ses ruisselets le comportement de l’obsessionnel : ce qu’il indique et ce qu’il signifie, ce comme quoi il apparaît sujet lui-même, c’est toujours ce quelque chose qui se règle pour éviter en fin de compte ce qu’il voit souvent assez clairement comme étant le but et la fin de son désir. Et pour l’éviter d’une façon dont la motivation est somme toute extraordinairement radicale, puisque effectivement le principe du plaisir nous est donné pour avoir un mode de fonctionnement qui est justement d’éviter cet excès, ce trop de plaisir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 9 décembre 1959, L'éthique

[ définition ] [ hystérie ] [ choix de la névrose ]

 

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femme-par-homme

Vivre lentement, essayer de ne pas trop réfléchir ou ne pas trop penser, écrire malgré tout. Et puis sentir, toucher, caresser, éprouver le corps de Vanessa qui subrepticement marquait les traces de son nouvel état. Son ventre plat muta en une parfaite demi-sphère à faire pâlir toutes les planètes du système solaire. Sa peau tendue, comme prête à craquer, révélait toujours plus la perfection de son épiderme et son nombril exquis se dilatait d'aise dans ce surplus de place. La douceur duveteuse d'une pêche gorgée de vie et de soleil donnait une irrésistible envie de croquer à même sa peau.

Le corps de Vanessa s'était transformé en un beau fruit mûr, un dessert voluptueux. Un dessert dont j'étais gourmand. Gourmande, Vanessa par contre ne l'était plus vraiment, renvoyant les épisodes tel celui de la pizza aux anchois au rang de beaux souvenirs.

Elle riait parfois, pleurait souvent. La plupart du temps avec pudeur et discrétion. Je ne l'interrogeais plus. Je laissai faire, sauvegardant une distance respectueuse de ses émotions. La juste distance.

Lorsque je m'inquiétai de ces dégâts des eaux réguliers auprès du gynécologue bordelais que nous avions consulté en urgence, celui-ci, sexagénaire austère, s'amusa de ma candeur comme de celle d'un jeune puceau boutonneux.

- Mon bon monsieur, vous qui allez bientôt découvrir la joie d'être père, vous n'imaginez pas à quel point votre petite graine est à l'origine d'un véritable cataclysme hormonal. Les traces qu'elle laisse dans le corps de la bien-aimée sont de nature à faire passer les dégâts des semences Monsento pour d'aimables boutades de fin de repas... Et vous n'en êtes qu'au début de vos surprises...

Auteur: Grima Laurent

Info: Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

[ enceinte ] [ gravide ]

 

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mystère

Chère Hanna, Tu m'écris que tu aurais voulu vivre il y a un siècle... Irène, elle, m'affirme qu'elle aurait préféré vivre plus tard, dans les siècles à venir. Je pense qu'à chaque époque on peut avoir une vie intéressante et utile. Ce qu'il faut, c'est ne pas la gâcher et pouvoir se dire: " J'ai fait ce que j'ai pu." C'est tout ce que l'on peut exiger de nous et c'est aussi la seule chose capable de nous apporter un peu de bonheur. Au printemps dernier, mes filles ont élevé des vers à soie. J'étais très malade encore et, durant des semaines d'inaction forcée, j'ai longuement observé la formation des cocons. Cela m'a énormément intéressée. Ces chenilles si actives, si consciencieuses, travaillant avec tant de bonne volonté et de persévérance, m'ont vraiment impressionnée. En les regardant, je me suis sentie tellement de leur race - quoique peut-être moins bien organisée qu'elles pour le travail. Moi aussi, j'ai toujours tendu patiemment vers un but unique. Je l'ai fait sans avoir la moindre certitude que là était la vérité, en sachant que la vie est fugitive et fragile, qu'elle ne laisse rien derrière elle, que d'autres êtres la conçoivent tout autrement. Je l'ai fait sans doute parce que quelque chose m'y obligeait, tout comme la chenille est obligée de faire son cocon. Elle, la pauvre, doit commencer ce cocon même s'il lui est impossible de l'achever, en travaillant avec le même soin. Et si elle n'arrive pas au bout de la tâche, elle meurt sans métamorphose, sans récompense. Que chacun de nous, chère Hania, file son cocon, sans demander pourquoi et à quelle fin.

Auteur: Curie Marie

Info: 6 janvier 1913, à sa nièce Hanna Szalay deux ans avant sa mort

[ sens-de-la-vie ]

 

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génie

Dans le temple de la science il y a beaucoup de jolies constructions de bons constructeurs. Ces derniers, divers et nombreux, jusqu'à la saturation, y ont participé pour divers motifs.
Beaucoup prennent la science comme un outil exaltant de puissance intellectuelle ; la science est leur propre sport spécial, celui avec lequel ils recherchent une expérience vive et la satisfaction de l'ambition ; d'autres ont déposé sur l'hôtel de la science tous les fruits de leurs cerveaux pour des buts purement utilitaires.
Si un ange du seigneur venait à jeter toutes les personnes appartenant à ces deux catégories hors du temple, celui-ci sera bien plus vide mais il y aurait toujours quelques hommes du passé et du présent encore à l'intérieur...
D'ailleurs si les personnes qui viennent d'être expulsés avaient été les seuls types existant le temple n'aurait jamais existé si ce n'est comme un bois qui ne se composerait de rien d'autres que de plantes grimpantes...
Ceux qui ont trouvé la faveur de l'ange sont des camarades quelque peu bizarres, peu communicatifs, solitaires, sauvages, mais bien plus différents les uns des autres que les gens expulsés.
Qu'est ce qui les a amenés là ? Dans ce temple... aucune réponse ne le dira vraiment. Peut-être pour s'échapper de la vie quotidienne, de sa crudité douloureuse, sa monotonie désespérante, une envie de quitter la servitude de ses propres désirs. Un esprit finement équilibré et acéré désire ardemment s'échapper d'environnements trop étroits et bruyants pour gagner le silence des hautes cimes, là où l'oeil parcourt librement l'immensité pure et tranquille et y discerner avec joie les contours apaisants d'un monument apparemment établi pour l'éternité.

Auteur: Einstein Albert

Info: à l'âge de 39 ans, Ideas and Opinions, Wings Books, 1988 p, 224-225 cité par Pirsig

[ élévation ] [ originalité ] [ solitude ] [ indépendance ] [ zen ] [ beauté ] [ harmonie ]

 

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transsexuelle

1. Au début, ma famille était mal à l'aise. Ils me voyaient tous comme un garçon. Devenant un peu plus âgé, je n'ai jamais joué avec des camions, des outils ou des super-héros. Mais plutôt avec des trucs de princesses ou des costumes de sirène.
Mes frères disaient que ce sont des trucs de filles. J'ai continué à y jouer.
Ma soeur disait que j'étais toujours à lui parler de mes pensées de fille, mes rêves de fille, comment un jour je serais une dame beauuuutiful. Elle riait et disait: "T'es si drôle."
2. ... Un incroyable jour, tout a changé. Maman et Papa m'ont emmené voir un nouveau médecin, qui m'a posé beaucoup, beaucoup de questions. Ensuite il a parlé à mes parents et pour la toute première fois j'ai entendu le mot "transgenre".
Ce soir-là au coucher mes deux parents sont venu me serrer dans leurs bras et m'ont dit: "Nous comprenons maintenant. Sois qui tu es. Nous t'aimons, peu importe le reste. Ça m'a fait sourire et sourire et sourire.
3. Aujourd'hui encore il ya des enfants qui me taquinent, ou m'appellent par mon nom de garçon, ou m'ignorent complètement. Alors je me sens minable. Puis je me souviens que les enfants qui apprennent à me connaître veulent généralement être mes amis. Ils disent que je suis une des plus belles filles de l'école.
4. Ca ne me dérange pas d'être différente. La différence est spéciale ! Je pense que ce qui importe le plus est qu'une personne puisse être comme elle est à l'intérieur. Et à l'intérieur, je suis heureuse. Je m'amuse. Je suis fière! Je suis Jazz!

Auteur: Jennings Jazz

Info:

[ identité ]

 

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