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idées

Parfois des pensées tournoient dans ma tête, qui promettent de tout réaliser, qui semblent mettre en relation le normal et le pathologique, le problème sexuel et le problème psychologique. Puis elles s’en vont de nouveau et je ne cherche pas à les retenir parce que je sais bien que leur disparition tout comme leur apparition dans la conscience n’est pas lé véritable expression de leurs destins.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 3 décembre 1897, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ solution miracle ] [ éphémères ] [ transitoires ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

boniments

Les âmes n’appartiennent à personne, elles tournoient, cherchant un guide, comme les hirondelles rasent le marais sous l’orage, éperdues dans le froid, les ténèbres et le bruit. Essayez de leur dire qu’il est une retraite où l’on ramasse et réchauffe les oiseaux blessés, vous les verrez s’assembler, toutes ces âmes, monter, partir à grand vol, par-delà vos déserts arides, vers celui qui les aura appelées d’un cri de son cœur.  

Auteur: Eugène Marie Melchior de Vogüé

Info: Le Roman russe, Paris, Plon, 1886

[ religion rassembleuse ] [ illusion ] [ pouvoir sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité frontière

Constantinople, reine des villes, belle aux sept collines !....Couchée sur deux continents, la poitrine découverte, elle s'offre au borée qui se lève de la mer Noire et et au notus qui souffle de la mer de Marmara. Et l'on croit voir les deux courants contraires rivaliser d'assauts pour la conquérir. L'Orient et l'Occident bataillent, levant des gerbes d'écume, tournoient dans le grand tourbillon à la pointe de Sarayburnu, au pied de Sainte Sophie, au cœur de la ville.

Auteur: Iordanidou Maria

Info: Loxandra

[ Istanbul ] [ Byzance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

indifférence

Zâhra [qui] présentait cette singularité de n'être pas concernée par le sentiment amoureux, comme si la nature l'en avait préservée. A l'instar de ces êtres auxquels il manque certains chromosomes, l'hérédité l'avait privée des gênes de l'attachement. Aussi les hommes ne l'intéressaient-ils pas plus que les insectes volants dont elle eût suivi du regard les circonvolutions aériennes, avant que de les chasser d'un revers de la main, agacée qu'ils tournoient autour d'elle. Son coeur était une mer étale, que la houle d'aucune passion ne troublerait jamais.

Auteur: Montazami Yassaman

Info: Le meilleur des jours, p.26

[ femmes-par-hommes ]

 

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littoral

La pluie s'annonce à des signes très sûrs : le vent d'ouest, net et frais, les mouettes qui refluent très loin à l'intérieur des terres et se posent comme des balles de coton sur les champs labourés, les hirondelles, l'été, qui rasent les toits des maisons, tournoient, attentives et muettes, dans les jardins, les feuillages qui s'agitent et bruissent au vent, les petites feuilles rondes des trembles affolées, les hommes qui lèvent le nez vers un ciel pommelé, les femmes qui ramassent le linge à brassée (incomparables draps séchés au vent de la mer - cet air homéopathique d'iode et de sel entre les fibres), abandonnant sur le fil les épingles multicolores comme des oiseaux de volière, les enfants qui jouent dans le sable et que les mamans rappellent, les chats à leur toilette qui passent la patte derrière l'oreille, et trois petits coups d'ongle sur le verre bombé du baromètre : l'aiguille qui s'effondre.

Auteur: Rouaud Jean

Info: Les champs d'honneur

[ décor ] [ mélange ]

 

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rumination

Qu'ils aillent se faire foutre...
Eux et la musique déprimante ainsi que les jingles irritants de la radio, la pluie incessante et le vent tiède, les clébards qui aboient toute la nuit et chient toute la journée, les plats mal cuits et le thé tiède, les boutiques pleines d'objets dont tu ne veux pas à des conditions que tu ne peux pas te permettre, les maisons qui sont des prisons et les prisons qui sont des maisons, l'odeur de la peinture qui masque l'odeur de la peur, les trains qui n'arrivent jamais à l'heure dans des endroits qui se ressemblent tous, les bus que tu n'oses pas prendre et ta voiture qu'on abîme toujours, les déchets qui tournoient, poussés par le vent, dans les rues, les films dans le noir et les promenades dans le parc pour tripoter ou baiser, un doigt ou une queue, le goût de la bière qui émousse celui de la peur, la télévision et le gouvernement, Sue Lawley et Maggie Thatcher, les Argies et les Falklands, UDA et LUFC bombés sur les murs de ta mère, la swastika et la corde au-dessus de sa porte, la merde dans sa boîte aux lettres et la brique à travers sa fenêtre, les coups de téléphone anonymes et les coups de téléphone orduriers, la respiration haletante et la tonalité, les sarcasmes des enfants et les injures de leurs parents, les yeux plein de larmes qui ne brûlent pas à cause du froid mais à cause de la frustration, les mensonges qu'ils disent et la souffrance qu'ils apportent, la solitude et la laideur, la stupidité et la brutalité, l'indifférence perpétuelle et fondamentale de tout le monde, à toutes les minutes, à toutes les heures, tous les jours, tous les mois, toutes les années de toutes les vies.

Auteur: Peace David

Info: 1983

[ rancoeur ] [ pessimisme ] [ ennui ]

 

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