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humour

La preuve que Dieu n’est pas infaillible c’est qu’il a du Tipp-Ex sur son bureau.

Auteur: Geluck Philippe

Info: remarque du Chat de Philippe Geluck dans "La marque du Chat", 2007

[ infaillibilité ] [ toute-puissance ] [ création ]

 

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Ajouté à la BD par SANTARINI

interrogations

[...] Les hommes se posent bien des questions qui ne signifient rien. Ces questions, la Science montrera leur absurdité en n'y répondant pas, ce qui prouvera qu'elles ne comportent pas de réponse.

Auteur: Le Dantec Félix

Info: La Grande Revue, 1911

[ se débarrasser d'un problème ] [ toute-puissance scientifique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

omnipotence

Son pouvoir est plus grand que celui de Zeus, car se soumettent à lui les éléments, la terre comme la mer, et les étoiles du ciel et tous les dieux l'ont pour souverain. (…)

On ne trouve de remède à l'amour ni en buvant, ni en mangeant, ni en pratiquant des sortilèges. Le baiser l'apaise, l'étreinte le calme, coucher ensemble, nus, l'accomplit.

Auteur: Craciun Gheorghe

Info: Composition aux parallèles inégales, pp 120-121

[ unification ] [ fusion ] [ toute-puissance ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

thérapeutique

Etant située aux antipodes de la médecine ancienne, la médecine moderne destitue le malade de tout savoir, réservant celui-ci au médecin. […]
De même, la psychanalyse, prétendant détenir tout savoir sur la maladie, serait alors associée à la médecine moderne dans la dépossession de tout savoir sur soi de la part du malade, rejoignant à nouveau ce dont il était question dans le traitement moral : que le psychiatre sait toujours, tandis que le malade ne sait jamais rien à propos de lui-même.

Auteur: Birman Joel

Info: Foucault et la psychanalyse

[ traitement ] [ toute-puissance ]

 

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hybris

Mais, plus que tout autre, Hegel a omis de se considérer comme contenu dans le Réel (espace et temps) ; il s’est cru en mesure de décréter des lois qui régiraient l’univers. En oubliant qu’on ne juge que du dehors et que nul homme ne peut se dire hors de ce qui est. Par cette branche se sont engouffrés toutes les sciences d’abord, puis tous les systèmes politiques, économiques, sociologiques, ethnologiques, astrophysiques et médicaux qui n’ont pas fini de proliférer. Or, à chaque système correspond une application restreinte, puis universelle. A chaque application une nouvelle restriction de la liberté individuelle, une nouvelle hécatombe, une nouvelle pollution, une nouvelle destruction de biens irrécupérables, dans le renversement du progressisme juif à l’expression contemporaine de la Tyché des Hellénistes : "On n’arrête pas le progrès". Puis, ce temps aussi se retourne, et de nouveaux précis ridicules voient le jour, qu’il reste à étudier.

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: Dans le tome 1 du "Jeu de la réalité, page 130

[ ignorance ] [ prétention ] [ toute-puissance ] [ philosophie ] [ certitude rationaliste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tremblement de terre

Comment d’aussi mélodramatiques phénomènes peuvent-ils encore se produire au milieu de nos civilisations constitutionnelles et régulières ? Cela ne répugne-t-il pas au Sens-commun ! Ces cataclysmes, aujourd’hui sans raison d’être, et qui ont fait leur temps, riment-ils à quelque chose ? Non pas ! Ils choquent, simplement, toutes les idées reçues et ne sauraient qu’exiger une prompte répression. Quoi ! dans notre siècle de lumière, six mille personnes, pour la plupart honorables, ne peuvent innocemment prendre le frais sans être exposées à ce qu’une inopinée trépidation du sol les écrase à l’improviste ?... Je trouve à ceci comme une vague odeur d’obscurantisme. 

Comment soumettre ces secousses aux freins d’une sage réglementation ? les museler, pour ainsi dire, en les classant sous un régime ingénieusement administratif ? ... Il n’y a pas à tergiverser : il faut arriver à ça.

Sinon la Science, qui est tout, absolument tout, finirait par ne plus sembler qu’un leurre – nous assimilant, autant dire, à des jouets de la Mécanique-céleste : - ce qui est inadmissible.

Auteur: Villiers de l'Isle-Adam Auguste de

Info: Dans "Tribulat Bonhomet", Tresse et stock, Paris, 1887, pages 17-18

[ absurde ] [ discours scientifique ] [ contrôle ] [ toute-puissance bureaucratique ] [ séisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

fonction orale

Dès qu’il entre dans la dialectique de la frustration, l’objet réel n’est pas en lui-même indifférent, mais il n’a nullement besoin d’être spécifique. [...] Ce n’est pas l’objet qui joue là-dedans le rôle essentiel, mais le fait que l’activité a pris une fonction érotisée sur le plan du désir, lequel s’ordonne dans l’ordre symbolique.

Je vous fais remarquer au passage que cela va si loin, qu’il est possible que, pour jouer le même rôle, il n’y ait pas du tout d’objet réel. Il s’agit en effet seulement de ce qui donne lieu à une satisfaction substitutive de la saturation symbolique. Cela peut seul expliquer la véritable fonction d’un symptôme comme celui de l’anorexie mentale. Je vous ai déjà dit que l’anorexie mentale n’est pas un ne pas manger, mais un ne rien manger. J’insiste – cela veut dire manger rien. Rien, c’est justement quelque chose qui existe sur le plan symbolique. Ce n’est pas un nicht essen, c’est un nichts essen. Ce point est indispensable pour comprendre la phénoménologie de l’anorexie mentale. Ce dont il s’agit dans le détail, c’est que l’enfant mange rien, ce qui est autre chose qu’une négation de l’activité. De cette absence savourée comme telle, il use vis-à-vis de ce qu’il a en face à lui, à savoir la mère dont il dépend. Grâce à ce fait, il la fait dépendre de lui.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 255

[ explication ] [ objet symboliquement annulé ] [ indépendance ] [ toute-puissance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

réel-symbolique-imaginaire

[...] que se passe-t-il si l’agent symbolique, le terme essentiel de la relation de l’enfant à l’objet réel, la mère comme telle, ne répond plus ? Si à l’appel du sujet, elle ne répond plus ?

Donnons la réponse nous-mêmes. Elle déchoit. Alors qu’elle était inscrite dans la structuration symbolique qui la faisait objet présent-absent en fonction de l’appel – elle devient réelle. [...]

Lorsqu’elle ne répond plus, lorsque, en quelque sorte, elle ne répond plus qu’à son gré, elle sort de la structuration, et elle devient réelle, c’est-à-dire qu’elle devient une puissance. [...]

Corrélativement se produit un renversement de la position de l’objet. Tant qu’il s’agit d’une relation réelle, le sein – prenons-le comme exemple – on peut le faire aussi enveloppant que l’on veut. Par contre, à partir du moment où la mère devient puissance, et comme telle réelle, et que c’est d’elle que manifestement dépend pour l’enfant l’accès aux objets, que se passe-t-il ? Ces objets qui étaient jusque-là, purement et simplement, objets de satisfaction, deviennent de la part de cette puissance, objets de don. Et les voilà maintenant, de la même façon, ni plus ni moins, que la mère jusqu’à présent, susceptibles d’entrer dans la connotation présence-absence [ordre symbolique], comme dépendant de cet objet réel qu’est désormais la puissance maternelle. [...] les objets que l’enfant veut retenir auprès de lui, ne sont plus tellement des objets de satisfaction, mais ils sont la marque de la valeur de cette puissance qui peut ne pas répondre, et qui est la puissance de la mère.

En d’autres termes, la position s’est renversée – la mère est devenue réelle, et l’objet symbolique. [...] L’objet a dès lors deux ordres de propriété satisfaisante, il est deux fois objet possible de satisfaction – comme précédemment, il satisfait à un besoin, mais aussi il symbolise une puissance favorable.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 91 à 93

[ toute-puissance maternelle ] [ mère-enfant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autodestruction

La science moderne et l’état totalitaire constituent, en tant que conséquences nécessaires du déploiement essentiel de la technique, en même temps sa suite. Il en est de même pour les formes et les moyens mis en œuvre pour l’organisation de l’opinion publique mondiale et des représentations quotidiennes des hommes. Non seulement, dans l’élevage et l’exploitation, la vie est objectivée par une technique, mais l’attaque de la physique nucléaire sur les phénomènes de la vie comme telle est en plein développement. Au fond, c’est l’essence vivante elle-même qui est censée se livrer à la production technique.

Que l’on croie trouver aujourd’hui tout sérieusement, dans les résultats et dans la situation de la physique atomique, des possibilités de prouver la liberté humaine et d’ériger une nouvelle doctrine des valeurs, n’est qu’un exemple de plus de la domination de la représentation technique dont le déploiement s’est pourtant déjà depuis longtemps soustrait au domaine des idées et opinions personnelles. (…)

A la place de ce que la teneur en monde, jadis sauvegardée, des choses recelait en dons, se pousse de plus en plus rapidement, de plus en plus brutalement, de plus en plus complètement, l’objectivité de la domination technique sur la terre. Non seulement elle pose l'étant comme susceptible d’être produit dans le processus de la production, mais encore elle délivre les produits de la production par l’intermédiaire du marché (Markt). L’humanité de l’homme et la choséité des choses se diluent, à l’intérieur du propos délibéré d’une production, dans la valeur mercuriale d’un marché qui non seulement embrasse, comme marché mondial, la terre entière, mais qui, en tant que volonté de volonté, tient marché dans l’essence même de l’être et fait ainsi venir tout étant au tribunal d’un calcul général dont le règne est plus tenace là même où les nombres ne paraissent pas en propre. (…)

Ce n’est pas la bombe atomique, dont on discourt tant, qui est mortelle, en tant que machine toute spéciale de la mort. Ce qui depuis longtemps déjà menace l’homme de mort, et non pas d’une mort quelconque, mais de celle de son essence humaine, c’est l’inconditionnel du pur vouloir, au sens de l’auto-imposition délibérée en tout et contre tout. Ce qui menace l’homme en son être, c’est cette opinion qui veut se faire accroire à elle-même et selon laquelle il suffit de délier, de transformer, d’accumuler et de diriger pacifiquement les énergies naturelles pour que l’homme rende la condition humaine supportable pour tous et, d’une manière générale, "heureuse".

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "Pourquoi des poètes ?" in Chemins qui ne mènent nulle part, pp. 348-349 & 351-354

[ limite ] [ illusions ] [ fantasme de toute-puissance ]

 

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