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chair-esprit

C'est une erreur de considérer le corps comme une simple enveloppe.
Il est aussi actif que l'esprit, que l'âme.
Et plus on lui cède du terrain, plus il rend votre vie difficile.
J'ai occupé le corps de boulimiques, d'anorexiques, de toxicomanes.

Auteur: Levithan David

Info: A comme Aujourd'hui

[ santé ] [ équilibre ]

 

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alcoolisme

... les négligences affectives pendant l'enfance ou l'adolescence. Olivenstein, au sujet de cette dimension chez les toxicomanes, écrivait : "Tout se passe comme s'ils avaient été brutalement privés de sécurité ou d'amour, comme s'ils avaient le sentiment que le monde devenait injuste." C'est ce qu'il appelait le "miroir brisé". Pour garder la métaphore optique, je dirais que l'alcool peut aussi agir comme une loupe. Le produit, au début, est une sorte d'antidote de la souffrance, mais il devient assez rapidement son amplificateur.

Auteur: Bouvet de la Maisonneuve Fatma

Info: Les femmes face à l'alcool, résister et s'en sortir

[ thérapie ] [ inversion ] [ jeunesse ] [ dépendance ] [ éthylisme ]

 

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dépendance

Vous savez ce qui me manque le plus [en prison] ? (...) Internet. On est tous devenu accro à cette saloperie, c'est dingue. Je suis sûre que la privation de Facebook va faire grimper en flèche le nombre de suicides dans les prisons. (...) 70% des détenues ici sont toxicomanes, vous le saviez ? Moins de 10% bénéficient d'un traitement de substitution. La semaine dernière, une fille s'est pendue avec sa ceinture. Elle en était à sa septième tentative et elle avait fait part de son intention de recommencer. Ils l'ont quand même laissée seule sans surveillance.

Auteur: Minier Bernard

Info: Le cercle, p. 280-281

[ informatique ]

 

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exotisme

Plus tard, j’ai dû admettre que notre passion des opprimés et des sans-grade nous avait fait adopter une vision déformée du monde, nous amenant à prendre systématiquement parti pour tout ce que la société génère d’exclus ou de marginaux, on parlerait aujourd’hui de personnes stigmatisées. Nous aimions les clandestins, les prisonniers, les toxicomanes, les putes et les boat people. Dans nos appartements pleins de livres et de disques, dans nos chambres d’étudiants aux armoires bien garnies, nous nous rêvions en exilés, les sans-papiers que nous glorifions portaient le béret du Che et affichaient la peau d’ébène de Sankara, si l’immigration constituait une chance, nous attendions d’elle qu’elle métisse enfin ces populations franchouillardes, qu’elle revitalise de son sang frais ce pays encroûté, et tant pis si l’immigration de tous ces hommes jeunes, de cette force vitale, affaiblissait leur pays d’origine et compromettait son développement. Nous étions aux côtés des Arabes victimes de ce racisme enchâssé dans l’identité française, nous étions ces femmes de ménage portugaises exploitées, ces ouvriers marocains des serres d’Andalousie ; à vrai dire, la misère française était la seule que nous n’étions pas prêts à dénoncer. Nous n’avions guère de compassion pour les clochards d’ici qui erraient dans nos villes, peu d’intérêt pour la situation des paysans qui tiraient le diable par la queue : le Congolais portait ce parfum vivifiant de l’Ailleurs dont étaient dépourvu le paysan de la Creuse ou l’épicier de l’Aude, ces gens qui sentaient toujours un peu l’ail et le vin de noix, qui persistaient à refuser l’avortement et votaient à droite, par égoïsme. Et puis la souffrance du réfugié nous touchait d’autant plus que nous nous en estimions responsables : en tant qu’Occidentaux, notre soif de profit et notre cynisme avaient poussé nos parents, et avant eux nos grands-parents, à piller méthodiquement les richesses du monde, de sorte que la dette que nous avions contractée envers eux était immense et ne prendrait à vrai dire jamais fin. Nous étions par principe du côté de l’autre, de celui pourtant que nous ne fréquentions pas. Je me souviens avoir ouvert un jour mon sac avec ostentation, avoir littéralement vidé les pièces de mon porte-monnaie dans le chapeau d’un joueur de flûte de pan, convaincu d’être dans la vérité, comme s’il me fallait sans cesse donner des gages ; au mendiant d’ici je ne lâchais rien, non par calcul, mais seulement parce que je ne le voyais pas.

Auteur: Sansonnens Julien

Info: "Septembre éternel", Éditions de l’Aire, 2021, p.113-114

[ lointain-prochain ] [ hypocrisie ] [ racisme ] [ exotisme vivifiant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson