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épreuves

La vie n'est véritablement connue que de ceux qui souffrent, perdent, endurent l'adversité, trébuchent de défaite en défaite. 

Auteur: Nin Anaïs

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[ initiatiques ] [ existence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

classiques et poncifs

Les balances de la justice trébuchent ; et pourtant l'on dit : raide comme la justice. La justice serait-elle ivre ?

Auteur: Jarry Alfred

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exactitude

Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était.

Auteur: Churchill Winston

Info:

[ insoutenable ] [ vertige ]

 

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religion

Les musulmans trébuchent, les chrétiens sont égarés
Les juifs sont dévoyés, les mages sont dans l'erreur
Nous les mortels nous répartissons en deux catégories
Les crapules initiées et les dévots stupides.

Auteur: Aboul-Ala al-Maari

Info: Rets d'éternité

[ pouvoir ] [ manipulation ]

 

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animal domestique

Je déteste avoir des invités. Ils s'installent sur les fauteuils les plus confortables. Ils laissent leurs bagages dans tous mes coins préférés. Ils suspendent leurs vêtements dans les placards où j'aime faire la sieste. Et ils trébuchent sur mon écuelle.

Auteur: Fine Anne

Info: Le Noël du chat assassin

[ perturbation ] [ humour ]

 

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nourrisson

J'ai toujours été frappé par le comportement d'ivrogne des enfants en bas âge : ils bégaient, titubent, trébuchent, hurlent, passent sans transition du rire aux larmes et réciproquement, s'endorment d'un seul coup, se réveillent en sursaut, vomissent, se soulagent dans leurs vêtements ou leurs draps. Qu'est-ce que ce serait si, en plus, ils buvaient de l'alcool !

Auteur: Topor Roland

Info: Pense-bêtes, Le cherche midi éditeur 1992, p.43

[ analogie ]

 

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pondération

La plupart hésitent, tâtonnent, trébuchent. Ils cherchent dans les livres, ils cherchent auprès d'une femme, ils cherchent auprès d'un dieu, partout ils cherchent ce qui n'est qu'en eux-mêmes, cette alliance de lenteur et de force, cette cadence la plus profonde du coeur, ce mélange le plus secret de l'eau avec le vin - l'eau de la lenteur, le vin de la vitesse.

Auteur: Bobin Christian

Info: L'autre visage, p. 46, Éditions Lettres Vives 1991

[ quête ]

 

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femmes-par-hommes

Du jour au lendemain, tu n'es plus une fillette mais une femme et tu as tes règles. Et te voilà soldate. Puis, sans préparation aucune, te voilà amoureuse. Et après, enceinte. Femme mariée qui a abandonné ses rêves. Mère épuisée, hurlant à la face d'un adolescent de seize ans, hostile et ricanant. Toi qui avait des règles aussi précises et régulières que l'heure de Greenwich, voilà qu'elles trébuchent et s'égarent, en avance ou en retard, avant de disparaître et de te laisser vieillissante, puis mourante, et c'est fini.

Auteur: Barbash Benni

Info: La vie en cinquante minutes

[ vie ] [ résumé ]

 

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tourments internes

Elle a couru derriere moi, la folie... tant et plus pendant vingt-deux ans. C’est coquet. Elle a essayé quinze cents bruits, un vacarme immense, mais j’ai déliré plus vite qu’elle, je 1’ai baisée, je 1’ai possédée au "finish". Voila ! Je déconne, je la charme, je la force a m’oublier. Ma grande rivale c’est la musique, elle est coincée, elle se détériore dans le fond de mon esgourde... Elle en finit pas d’agonir... Elle m’ahurit a coups de trombone, elle se défend jour et nuit. J’ai tous les bruits de la nature, de la flüte au Niagara... Je promène le tambour et une avalanche de trombones... Je joue du triangle des semaines entières... Je ne crains personne au clairon. Je possède encore moi tout seul une volière compléte de trois mille cinq cent vingt-sept petits oiseaux qui ne se calmeront jamais... C’est moi les orgues de 1’Univers... J’ai tout fourni, la bidoche, 1’esprit et le soufflé... Souvent j’ai 1’air épuisé. Les idéés trébuchent et se vautrent. Je suis pas commode avec elles. Je

fabrique 1’Opéra du déluge. Au moment oü le rideau tombe c’est le train de minuit qui entre en gare... La verrière d’en haut fracasse et s’écroule... La vapeur s’échappe par vingt-quatre soupapes... les chaïnes bondissent jusqu’au troisième... Dans les wagons grands ouverts trois cents musiciens bien vinasseux déchirent 1’atmosphère à quarante-cinq portées dun coup...

Depuis vingt-deux ans, chaque soir elle veut m’emporter... a minuit exactement... Mais moi aussi je sais me défendre... avec douze pures symphonies de cymbales, deux cataractes de rossignols... un troupeau complet de phoques qu’on brüle a feux doux... Voila du travail pour célibataire... Rien a redire. C’est ma vie seconde. Elle me regarde.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Mort à credit.

[ autofiction ] [ délire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste