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exaltation

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Le Spleen de Paris, OEuvres complètes I, la Pléiade, Gallimard 1975<p.337>

[ oppression ] [ fuite ]

 

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souffrance

On ne s’habitue pas à la douleur. Elle s’incruste, rampe le long des membres, des doigts. Elle bat dans les chevilles, éclate dans la poitrine, dans le dos, autour du crâne. Elle se diffuse partout, infatigable, cruelle, obstinée, sournoise. Pas de trêve. Impossible de s’endormir, impossible, même, de s’assoupir. Impossible de penser.

Auteur: Bourequat Ali-Auguste

Info: Dix-huit ans de solitude : Tazmamart

[ physique ]

 

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consumérisme

Le capitalisme s'adresse à des enfants dont l'insatiabilité, le désir de consommer sans trêve vont de pair avec la négation de la mort. C'est pourquoi il est morbide. Le désir fou d'argent, qui n'est qu'un désir d'allonger le temps, est enfantin et nuisible. Il nous fait oublier le vrai désir, le seul désir adorable, le désir d'amour.

Auteur: Maris Bernard

Info:

[ avidité ]

 

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alcool

Autour de nous règnent les sons amortis, le calme et ce luxe suprême, bientôt inaccessible à notre existence : la lenteur réfléchie, la mesure. Au-dehors, la bise elle-même galope, la route se couvre d'automobiles, le téléphone grelotte sans trêve. Mais au chevet du vin cloîtré, le temps s'endort et peut-être que nous cessons, un moment, de vieillir.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info:

[ élixir de jouvence ]

 

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solipsisme

Le monde extérieur, la nature, nous apparaît comme infiniment changeant, se modifiant sans trêve dans le temps. Cependant le principe de causalité postule le contraire : nous avons besoin de comprendre, et nous ne le pouvons qu'en supposant l'identité dans le temps. C'est donc que le changement n'est qu'apparent, qu'il recouvre une identité qui est seule réelle.

Auteur: Meyerson Émile

Info:

[ stabilité ] [ réalité ] [ durée ]

 

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existence

À présent, dit-elle, regardant en arrière, elle voyait bien que l'histoire n'était faite de rien d'autre que du malheur et des affections qui déferlent sur nous, sans trêve ni repos, comme les vagues sur le rivage de la mer, si bien, dit-elle, que tout au long de nos jours terrestres nous ne vivons pas un seul instant qui soit véritablement exempt de peur.

Auteur: Sebald WG

Info: Les Anneaux de Saturne

[ inquiétude ] [ vivre ]

 

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lutte des classes

Le règne de la justice approche ; vous ne pourrez plus, vils criminels, donner des preuves de l’éclatant progrès dont vous êtes les champions : l’art de tuer !
La guerre sans trêve et sans pitié, nous vous la déclarons, au nom de ceux-là que vous torturez dans vos geôles […].
C’en est assez, l’heure de la vengeance a sonné. Oui, chacals, nous irons vous chercher dans vos palais.

Auteur: Michel Louise

Info: Dans "A mes frères"

[ rassemblement ] [ anti-élites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chair

quoi encore ? : rien qu’un sac ? rien que le ténébreux entassement de quatre-vingt-dix kilos de viscères, d’organes, de membranes, l’obscur dédale de canaux pompant et refoulant sans trêve leur ration d’air et de sang faute de quoi, rien que quelques instants, le sac, l’enveloppe s’affaisserait ni plus ni moins qu’une outre vide (sauf que peu à peu, en y regardant bien, elle se remettrait insensiblement à bouger, se boursoufler, imperceptiblement soulevée par l’invisible et vorace grouillement des vers)

Auteur: Simon Claude

Info: Histoire p 278

[ dégradation ] [ de profundis ] [ corps charnel ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

bombances

Les festivités ont toujours exprimé une conception du monde. Jamais aucun “exercice” d’aménagement et de perfectionnement du processus du travail collectif, aucun “jeu au travail”, aucun repos ou trêve dans le travail n’ont pu devenir des fêtes en eux-mêmes. Pour qu’ils deviennent fêtes, il faut qu’un élément venu d’une autre sphère de la vie courante, celle de l’esprit et des idées, les rejoigne. Leur sanction doit émaner non du monde des moyens et conditions indispensables, mais de celui des buts supérieurs de l’existence humaine, c’est-à-dire du monde des idéaux. Sans cela, aucun climat de fête ne peut exister.   

Auteur: Bakhtine Mikhaïl

Info: L'oeuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Age et sous la Renaissance. (p 17)

[ historiques ] [ idéal grégaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sport

Je songeais au football dans l'histoire, qui a inspiré des guerres, des trêves, des foules déchaînées. Le jeu était une passion mondiale, un ballon sphérique, de l'herbe ou du gazon, des nations entières dans des spasmes d'exaltation ou de lamentation. Mais quel genre de sport interdit l'utilisation des mains des joueurs, à l'exception du gardien de but ? Les mains sont des outils humains essentiels, les choses qui saisissent et tiennent, qui font, prennent, portent, créent. Si le football était une invention américaine, un intellectuel européen ne soutiendrait-il pas que notre nature historiquement puritaine nous a obligés à inventer un jeu structuré selon des principes anti-masturbatoires ?

Auteur: Delillo Don

Info: The Angel Esmeralda

[ humour ] [ pelouse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel