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burlesque

Puis, c'était un capitaine, le bras gauche arraché, le flanc droit percé jusqu'à la cuisse, étalé sur le ventre, qui se traînait sur les coudes.

Auteur: Zola Emile

Info: La débâcle

[ involontaire ] [ guerre ] [ atroce ]

 

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gratuité

Bien sûr, lui il exagérait, il paressait, il traînait, il attendait toujours. Mais les gens ne voulaient pas voir l’évidence, ni savoir que le temps ne nous appartient pas et nous est donné pour rien.

Auteur: Dhôtel André

Info:

[ liberté ] [ jouissance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Il semblait humain et tolérant parce qu'il supportait les imbéciles. Quand je pense aux abrutis avec lesquels il traînait, des idiots qui ne parlaient de rien, et qui riaient de tout. Le sujet le plus hilarant, c'était les beuveries. Et les coucheries. Manque de maturité. Manque du sens du ridicule chez les hommes.

Auteur: French Marilyn

Info: Toilettes pour Dames

[ hommes-par-femme ] [ grotesques ]

 

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sexe

Règle numéro un : être seul et se soulager avec une pute. J'ai demandé qu'on me monte un journal du jour et j'ai cherché la rubrique "relaxation" dans les petites annonces. Demi-heure après on a sonné, j'ai ouvert et fait entrer une métisse qui traînait derrière elle tous les vents chauds des Caraïbes.

Auteur: Sepúlveda Luis

Info: Journal d'un tueur sentimental et autres histoires

[ détente ]

 

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détail

Évidemment, il ne s’est rien produit de nouveau, si l’on veut : ce matin, à huit heures et quart, comme je sortais de l’hôtel Printania pour me rendre à la bibliothèque, j’ai voulu et je n’ai pas pu ramasser un papier qui traînait par terre. C’est tout et ce n’est même pas un événement. Oui, mais, pour dire toute la vérité, j’en ai profondément impressionné : j’ai pensé que je n’étais plus libre.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: La nausée

[ gamberge ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

gamin

Peu bavard, l'enfant royal passait tout le jour assis au milieu de la case ; quand sa mère sortait, il se traînait à quatre pattes pour fureter dans les calebasses à la recherche de nourriture. Il était très gourmand. Les méchantes langues commençaient à jaser : quel enfant à trois ans n'a fait ses premiers pas ? quel enfant à trois ans ne fait le désespoir de ses parents par ses caprices, ses sautes d'humeur ? quel enfant à trois ans ne fait la joie des siens par ses maladresses de langage ?

Auteur: Djibril Tamsir Niane

Info: Soundjata

[ héritier ] [ suspicion ]

 

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livre

C’étaient les Misérables de Victor Hugo. Cette fois, son admiration enthousiaste n’était ni un caprice, ni une impression passagère : jusqu’à la fin de ses jours, Dostoïevski garda une prédilection pour ce roman. J’eus beau lui faire remarquer qu’à côté de qualités certaines, Les Misérables présentaient quelques faiblesses réelles ; que par endroits le récit traînait en longueur, devenait extrêmement sec, et que l’auteur de Crime et châtiment n’avait pas à s’extasier devant Les Misérables, il persista dans son admiration et continua de trouver dans ce roman ce qui n’y était pas.

Auteur: Soloviev Vsevolod

Info: Extrait de "Souvenirs sur F. M. Dostoïevski" dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 357

[ engouement inexplicable ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

contexte intriguant

Dans le lavabo traînait une serviette blanche. Un bout était enfoncé à l’intérieur du tuyau et l’autre pendait par terre. Je n’aimais pas ça. Et elle était mouillée, complètement trempée. A quoi ça pouvait servir ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Trace d’une orgie récente ? Je ne voyais pas. Je savais pourtant que ça devait signifier quelque chose. Je n’étais qu’un vieux bonhomme. Est-ce que je commençais à être largué ? J’en avais connu des jours et des nuits merdiques, avec plein de trucs apparemment absurdes, et pourtant je ne comprenais pas ce que cette grande serviette blanche foutait là.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 133

[ peur ] [ exemple trivial ] [ disposition incongrue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie

...nous avons acheté des asticots et de la farine pour appâter les poissons. Le vendeur était un Omanais du quartier asiatique qui traînait toujours sur la plage. Les gens l'appelaient Ninja parce qu'il passait son temps à faire des mouvements de karaté dans le vide et à crier comme s'il se battait contre des milliers d'ennemis invisibles. Les adultes disaient qu'il était fou, avec ses katas. Nous, les enfants, on aimait bien, on trouvait ça plus normal que bien des choses que font les adultes, comme organiser des défilés militaires, vaporiser du déodorant sous les bras, porter des cravates quand il fait chaud, boire des bières toute la nuit assis dans le noir ou écouter ces interminables chansons de rumba zaïroise.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ relatif ] [ maturité-jeunesse ] [ personnage ]

 

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isoloir

Dans les vitrines des brocanteurs où traînait un bric-à-brac des plus hétéroclite, je trouvais enfin une des choses que je souhaitais voir au cours de mon voyage : une cabine d'ivrogne individuelle avec le rideau de cuir ; là, le buveur s'enferme lui-même (comme un cheval dans son box) pour être seul ; seul avec son whisky et sa douleur, sa foi et son incrédulité, il s'abîme dans les profondeurs du temps, dans le caisson étanche de la passivité, aussi longtemps que son argent le lui permet, jusqu'à ce qu'il soit forcé de réapparaître à la surface du temps, forcé d'aller travailler dans un endroit quelconque, de s'exténuer à ramer à contre-courant, agitation impuissante et insensée : chaque barque descend inexorablement les eaux sombres du Styx.

Auteur: Böll Heinrich

Info: Journal irlandais, pp 20-21, livre de poche

[ guérite ] [ refuge ] [ curiosité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel