Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0434s

convenu

Anna n'avait pas l'esprit d'aventure de sa sœur. Elle tendait à poursuivre des objectifs conventionnels, dénués de risque, assurés de rapporter des marques d'approbation tangibles.

Auteur: Genova Lisa

Info: L'envol du papillon

[ traditionnel ] [ raisonnable ]

 

Commentaires: 0

antiprogressisme

Nous nous battons pour ne pas avoir de routes et d’électricité — cette forme d’autodestruction qui est appelée "développement" c’est précisément ce que nous essayons d’éviter.

Auteur: Quigua Ati

Info: Au Forum permanent de l’ONU sur les questions autochtones en 2016, https://www.partage-le.com/2016/07/18/nous-nous-battons-pour-ne-pas-avoir-de-routes-ou-lelectricite-ati-quigua/

[ résistance ] [ progrès ] [ vie traditionnelle ] [ nord sud ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

alcool

Un grand vin n'est pas l'ouvrage d'un seul homme, il est le résultat d'une constante et raffinée tradition. Il y a plus de mille années d'histoire dans un vieux flacon.

Auteur: Claudel Paul

Info:

[ traditionnel ]

 

Commentaires: 0

couple

Il en était entre eux comme il doit en aller entre de vrais époux : ils étaient unis pour alléger mutuellement les difficultés de leur existence et pour panser mutuellement leurs plaies et leurs bosses.

Auteur: Moberg Vilhelm

Info: La Saga des émigrants, tome 3 : La terre bénie

[ équilibre ] [ traditionnel ] [ mariage ]

 

Commentaires: 0

orient-occident

C’est d’ailleurs une erreur, à propos de la culture romaine, que de parler de culture occidentale. Les juifs catholiques ont apporté avec eux de l’Orient tout ce qui était chrétien, tout ce qui dans l’Ancien Testament était une préparation et allait être un apport au Christianisme, tout ce que Notre-Seigneur a assumé et que l’Esprit Saint a inspiré aux Apôtres d’utiliser.

Auteur: Lefebvre Marcel

Info: Dans "Itinéraire spirituel", éditions Iris, 2010, pages 115-116

[ origines ] [ fonds traditionnel ] [ recyclage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

judaïsme

Si nombre de juifs modernes sont ainsi les adeptes du matérialisme, cela n’est guère vrai que des juifs d’Occident plus ou moins "déjudaïsés" à notre école. Il semble qu’il en ait été de même, dès l’Antiquité. Les juifs demeurés fidèles au Talmud ont un nom ancien pour désigner ceux de leurs frères devenus matérialistes : ils les appellent des Apikorim, c’est-à-dire des Epicuriens, indiquant, par ce sobriquet, l’origine étrangère du matérialisme en Israël.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 113

[ traditionnels ] [ distinction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

sacralité

La liturgie est dominée par l’idée du cycle. Elle ramène de jour en jour et de saison en saison, et suivant un ordre immuable, la célébration des mêmes fêtes. Son déroulement est calqué sur celui des rythmes fondamentaux de la création. Par là, elle s’accorde spontanément à la mentalité des hommes qui vivent dans le voisinage immédiat et permanent de la nature. C’était le cas, il y a un siècle à peine, où la majorité des populations était constituée par des agriculteurs ou par des gens résidant à la campagne. Dans un tel contexte, les événements liturgiques se mêlaient d’eux-mêmes à la trame quotidienne de l’existence. On attendait Noël comme une lumière et une chaleur au cœur de l’hiver, Pâques comme la consécration du printemps, chaque dimanche comme le creux de la même vague à l’ondulation interminable. Ainsi l’habitude des cadences naturelles préparait l’homme à la commémoration des événements surnaturels ; le temps, enchaîné par le rythme, gravitait docilement autour de l’éternel...

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 41

[ circulaire ] [ conditions de vie traditionnelles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

démarche intellectuelle

La référence exclusive à la tradition a ordonné la forme hiératique de son écriture qui s’est voulue l’expression impersonnelle de la vérité sans âge : la "doctrine traditionnelle" exprimée en forme de "science sacrée". […] Tous [ses livres et articles] se sont présentés comme des développements particuliers de cette unique certitude dont l’exposition sous une forme littéraire avait été rendue nécessaire par l’interruption d’une transmission "normale" dans le monde occidental, à savoir un enseignement oral de maître à disciple dans le cadre des institutions religieuses propres à chaque tradition comme les confréries soufies dans le monde musulman ou des sociétés d’ésotérisme chrétien au Moyen Âge, voire encore des sociétés initiatiques de métier comme le compagnonnage et la franc-maçonnerie. Celles-là seules qui avaient communiqué sans solution de continuité leur dépôt spirituel originel pouvaient être dites traditionnelles et régulières et la rupture, à la fois volontaire et suicidaire, de l’Occident moderne avec ses racines justifiait la nouveauté de son projet littéraire public qui proclamait paradoxalement sur les toits ce qui avait été entendu dans le creux de l’oreille.

Auteur: Laurant Jean-Pierre

Info: Dans "René Guénon, les enjeux d'une lecture", pages 13-14

[ études traditionnelles ] [ brutalité rationaliste ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Chez le villageois français de 1800, le cochon est l’animal domestique, qui souvent se promène librement dans la cour et dans la maison. Engraissé pendant un an, le cochon est abattu, généralement à la Toussaint, par un tueur de goret, maître local de l’art de la saignée. Ce tueur arrive équipé de tous ses outils, et les hommes de la famille l’aident dans son office : le cochon est pendu ou allongé, piqué à la carotide et saigné. Une fois mort, il est flambé, arrosé, raclé, puis suspendu, ouvert, éviscéré et dépecé. L’animal est ensuite entièrement transformé : pendant quelques jours, toute la famille, mais aussi souvent les voisins, participe au rituel, qui se clôt par un grand repas où les morceaux sont partagés. La tuerie du cochon est une fête qui marque le début de l’hiver et pendant laquelle un savoir et des gestes ancestraux sont transmis, par la répétition, des parents aux enfants. L’élevage, la tuerie, la transformation et la consommation : toutes ces étapes de production et de consommation sont mêlées, liées dans un continuum, selon une unité de temps, de lieu et d’acteurs.

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020

[ viande ] [ méthode traditionnelle ] [ rite ] [ faire boucherie ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

élevage

Pauline est remplie de beaux et clairs souvenirs : - Te rappelles-tu, Grand Frère, quand nous étions petits et que maman venait nous raconter qu’une vache avait vêlé, comme nous étions joyeux !
Edevart : - Oui.
- Tu dois aussi t’en souvenir Joakim ?
- Oui.
- On aurait cru que c’était un jour de fête. Nous étions plus heureux alors qu’à présent où nous avons huit vaches et un cheval. Aussi maman venait-elle nous le dire. Puis il y avait la première traite, le pouding de lait caillé et beaucoup de lait pour tout le monde. A présent il semble que ce ne soit plus un événement lorsqu’une bête vêle. Je ne sais pas, il doit y avoir quelque chose qui va de travers.
August : - Pour que ça en vaille la peine, il faudrait beaucoup, beaucoup de vaches dans chaque ferme. On pourrait avoir ainsi une grande production de lait et une fabrique de fromages, le commerce se développerait par l’exportation de ces deux produits. Sinon, c’est vivre au jour le jour, c’est zéro.
Pauline ne cède pas : - Pourtant nous ne connaissions pas la misère autrefois. Nous avions de la farine, des pommes de terre et du lait ; quand c’était la saison les hommes allaient pêcher de quoi remplir la marmite. Nous étions tous si bien à l’abri du besoin que nous pouvions remercier Dieu chaque jour. Tandis qu’à présent !

Auteur: Hamsun Knut

Info: Dans "August le marin", trad. Marguerite Gay et Gerd de Mautort, Le livre de poche, 1999, pages 1419-1420

[ traditionnel ] [ transition capitaliste ] [ paupérisation ] [ fermiers ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson