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idiomes

Les auteurs français et anglais n'écrivent et ne pensent pas de la même façon. C'est ce que m'a appris Racine. Par exemple, un écrivain anglais ne dirait jamais, comme le fait Racine, "à l'ombre des forêts"; mais "in the shadow of a cedar" ou "in the shadow of an oak tree", "à l'ombre d'un cèdre" ou "à l'ombre d'un chêne".

- Intéressant. Les deux langues façonnent donc la réalité de manière différente. Pourriez-vous m'en dire plus sur cette différence ? Comment la définiriez-vous ?

- Je dirais que les perceptions du français sont plus abstraites - comme si les expériences étaient survolées en montgolfière. C'est pour cela que la pensée française tend à être holistique, et les textes homogènes. Au contraire, en anglais, la perception est plus terre à terre, plus détaillée, pleine de caprices.

- Qu'entendez-vous par des textes "homogènes" ?

- Racine a écrit de nombreuses pièces, mais il emploie peu de mots : deux mille. Celles de Shakespeare en contiennent dix fois plus. Cela vous donne une idée de l'économie de Racine. En français, on peut faire dire plusieurs choses à un même mot. Prenons "attrait" - un mot typique de Racine. Appliqué à une femme, il signifie "charmes"; mais quand il décrit quelque chose de plus vague, comme l'inconnu, il faut le traduire par "lure" : "l'attrait de l'inconnu", "the lure of the unknown". "Attrait" regroupe l'attrait d'une ville (attractiveness), l'intérêt d'un sujet (interest), l'attrait pour telle ou telle chose (to feel drawn to). Cette qualité du français participe à la cohésion du texte." 

Auteur: Tammet Daniel

Info: Chaque mot est un oiseau à qui on apprend à chanter . Entretien avec Sir Michael Edwards

[ spécificités ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conception védantique du temps

Ces différentes sources d'erreurs, dont la science moderne est victime, ne permettent toutefois pas d'expliquer pourquoi les durées des ères géologiques croissent de plus en plus vite au futur et à mesure qu'on se rapproche de l'origine du monde, alors qu'au contraire la doctrine des cycles nous enseigne que la durée des Manvantaras est toujours la même, 64.800 ans, qu'il s'agisse du premier ou bien du septième, qui est le nôtre. Pour résoudre cette énigme il faut que nous demandions aux géologues comment ils s'y prennent pour évaluer la durée des ères géologiques. Voici leur réponse: "On mesure tout d'abord la radioactivité des roches que l'on veut étudier et, partant de là, on calcule, par extrapolation, l'âge de ces roches." Telle est la méthode actuellement employée et l'on voit immédiatement qu'elle suppose l'existence d'un temps rectiligne, alors qu'au contraire les Anciens avaient toujours considéré que le temps se déroulait cycliquement, autrement dit, comme un cercle. Or une telle différence dans la manière de concevoir le temps doit nécessairement se traduire dans les faits par des écarts plus ou moins considérables dans la chronologie des événements ou des ères géologiques.

[...] la science moderne ne concevant pas d'autre monde que le nôtre, celui qu'elle étudie, il s'ensuit que le "temps rectiligne" dont il est question ci-dessus devra toujours demeurer à l'intérieur des limites du présent Kalpa; en d'autres termes, ce que les savants appelent l'origine du monde - événement qu'ils situent dans un passé lointain, se chiffrant en milliards d'années - cette origine du monde s'identifie à celle du présent Kalpa, laquelle ne remonte, selon la doctrine des cycles, qu'à environ 453.600 ans.

Auteur: Georgel Gaston

Info: Dans "Les Quatre Âges de l'Humanité", Archè Milano, 1976, pages 64-65

[ accélération ] [ géologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

justice

En août 2016, le journal Le Monde a analysé quelques blocages juridiques français dans une série d’analyses sur le fonctionnement et les dysfonctionnements du monde juridique, sur ce qu’est une information "en mode juridique". Les juges Florès et Rigal (Le Monde, 3/8/16, p. 16/17) se sont longtemps heurtés à une jurisprudence très claire de la Cour de Cassation : un juge ne peut au cours d’un procès "réparer un tort dont celui qui l’a subi ne se plaint pas lui-même, ni substituer sa science à leur ignorance". Cette pratique qui estime que le juge va "au-delà" de ce qui lui a été demandé, porte le nom de "ultra petita" ou "extra-petita". Cela explique pourquoi le scientifique et le médecin sont parfois mal à l’aise quand il faut aborder un problème "en mode juridique", ou seulement administratif. Il leur semble interdit d’élargir le champ de vision et de faire appel à des connaissances établies mais ignorées de ces gens là : le pire est donc normal ! Le Citoyen est a priori aussi ignorant du mode juridique que du mode scientifique et médical quant à ses pratiques et son vocabulaire : il faut donc traduire au patient les situations du quotidien. Mais s’il ne sait pas "dire le mal ou le tort qu’il a pu subir", il ne doit surtout pas compter sur le juge pour l’aider à mieux le cadrer. Vu du côté médical, c’est non-assistance à personne en danger. Il existe là un fossé culturel quasi infranchissable entre des modes d’expression qui semblent incompatibles entre eux : le mode juridique contre le mode scientifique ou philosophique. Les seconds se proposent de mieux comprendre le monde en progressant ensemble, le premier se l’interdit et vous l’interdit ?

Auteur: Le Bitoux Jean-François

Info: in Le programme politique de Margrethe Vestager sur le blog de Jorion

[ verrouillage ] [ obstruction ] [ légale ]

 

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contact xénolinguistique

Si traduire est la façon la plus profonde de lire, se faire idée des potentialités d'une transposition exolinguistique - sans en avoir aucun exemple - nous met face à nous-mêmes, infimes émergences (vivantes?), membres d'une civilisation-espèce qui a su, après x milliards d'années d'évolution, générer des langages écrits, symboles-codages consensuels, transmissibles et transposables entre humains de générations différentes. Développement d'un univers-monde anthropique qui, à l'usage et à la réflexion, peut aussi ressembler à une fermeture. Mais oublions cette dernière phrase. 

Quels pourraient être les points d'accroches pour aborder une communication pas trop déséquilibrée, avec quelque inconnue entité civilisationnelle, au vu de nos difficultés en la matière pour ce qui est de nos propres performances quant au développement de codes-symboles interfaces susceptibles de nous permettre un réel échange avec nos coéquipiers terrestres, les animaux ? 

Ainsi - un cran plus loin au moins - pour ce qui concernerait une communication avec une vie extraterrestre, on a de la peine à imaginer la chose sans que les deux parties en contact soient chacunes très au courant de leurs mondes sources respectifs (priméités planétaires) - ceci en passant par quelque processus capable de faire passer l'information dans les deux sens - toutes choses faites en respectant un minimum d'égalité, de pondération au moins -, nécessaire semble-t'il pour un tel dialogue. 

Mais est-ce imaginable ? 

Ce point, celui du décalage évident entre deux civilisations-planètes-espèces, donne un aperçu de la coincidence extrême qui sera nécessaire avant d'imaginer raisonnablement les modalités d'un contact "équilibré" entre une civilisation primitive telle que la notre, et une autre. 

Posé ainsi le possible ressemble - pour un humain de 2022 déjà bien en difficulté pour communiquer avec ses semblables - à de l'impossible.

Et il n'est nullement question ici de technologie.


Auteur: Mg

Info: 1 octobre 2022

[ astrolinguistique ] [ exolinguistique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

usine

Il y a deux facteurs, dans cet esclavage : la vitesse et les ordres. La vitesse : pour y "arriver", il faut répéter mouvement après mouvement à une cadence qui, étant plus rapide que la pensée, interdit de laisser cours non seulement à la réflexion, mais même à la rêverie. Il faut, en se mettant devant sa machine, tuer son âme pour 8 heures par jour, sa pensée, ses sentiments, tout. Est-on irrité, triste ou dégoûté, il faut ravaler, refouler tout au fond de soi, irritation, tristesse ou dégoût : ils ralentiraient la cadence. Et la joie de même. Les ordres : depuis qu’on pointe en entrant jusqu’à ce qu’on pointe en sortant, on peut à chaque moment recevoir n’importe quel ordre. Et toujours il faut se taire et obéir. L’ordre peut être pénible ou dangereux à exécuter, ou même inexécutable ; ou bien deux chefs donner des ordres contradictoires ; ça ne fait rien : se taire et plier. Adresser la parole à un chef – même pour une chose indispensable – c’est toujours, même si c’est un brave type (même les braves types ont des moments d’humeur) s’exposer à se faire rabrouer ; et quand ça arrive, il faut encore se taire. Quant à ses propres accès d’énervement et de mauvaise humeur, il faut les ravaler ; ils ne peuvent se traduire ni en paroles ni en gestes, car les gestes sont à chaque instant déterminés par le travail. Cette situation fait que la pensée se recroqueville, se rétracte, comme la chair se rétracte devant un bistouri. On ne peut pas être "conscient". [...]

Et à travers tout ça, un sourire, une parole de bonté, un instant de contact humain ont plus de valeur que les amitiés les plus dévouées parmi les privilégiés grands ou petits. Là seulement on sait ce que c’est que la fraternité humaine. Mais il y en a peu, très peu.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Albertine Thévenon, Fin décembre 1935

[ vie mécanique ] [ soumission ] [ moment de grâce ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jeu divin

M. A. K. Coomaraswamy a fait remarquer récemment qu’il est préférable de traduire Mâyâ par "art" plutôt que par "illusion" comme on le fait le plus habituellement ; cette traduction correspond en effet à un point de vue qu’on pourrait dire plus principiel. "Celui qui produit la manifestation par le moyen de son "art" est l’Architecte divin, et le monde est son "œuvre d’art" ; comme tel, le monde n’est ni plus ni moins irréel que ne le sont nos propres œuvres d’art, qui, à cause de leur impermanence relative, sont aussi irréelles si on les compare à l’art qui "réside" dans l’artiste."

[...] ce qui est proprement illusoire, c’est le point de vue qui fait considérer la manifestation comme extérieure au Principe ; et c’est en ce sens que l’illusion est aussi "ignorance" (avidyâ), c’est-à-dire précisément le contraire ou l’inverse de la "Sagesse" dont nous parlions plus haut ; c’est là, pourrait-on dire, l’autre face de Mâyâ, mais à la condition d’ajouter que cette face n’existe que comme conséquence de la façon erronée dont nous envisageons ses productions. Celles-ci sont véritablement autres que ce qu’elles nous semblent être, car elles expriment toutes quelque chose du Principe, comme toute œuvre d’art exprime quelque chose de son auteur, et c’est là ce qui fait toute leur réalité ; celle-ci n’est donc qu’une réalité dépendante et "participée", qui peut être dite nulle au regard de la réalité absolue du Principe, mais qui, en elle-même, n’en est pas moins une réalité. L’illusion peut donc, si l’on veut, être entendue en deux sens différents, soit comme une fausse apparence que les choses prennent par rapport à nous, soit comme une moindre réalité de ces choses mêmes par rapport au Principe ; mais, dans l’un et l’autre cas, elle implique nécessairement un fondement réel, et, par conséquent, elle ne saurait jamais être en aucune façon assimilée à un pur néant.

Auteur: Guénon René

Info: Mâyâ, Revue Études Traditionnelles, juillet-août 1947. Article repris dans le recueil posthume Études sur l’Hindouisme

[ lilâ ] [ humain-métaphysique ]

 

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chat de Schrödinger

La mécanique quantique décrit (dit-on) le chat confronté à la machine infernale de Schrödinger comme se trouvant dans un état superposé à la fois mort et vif. Or, on trouve qu’à l’issue de l’expérience le chat est dans un état soit mort soit vif. La (prétendue) description quantique du chat ne s’accorde pas ici avec ce qu’on voit de lui. Des dizaines de stratégies théoriques ont été proposées pour échapper à cette apparente contradiction. Mais lorsqu’on examine ce paradoxe dans un esprit réflexif, inspiré de la démarche de Bohr, on s’aperçoit que les palliatifs ou "solutions" techniques sont inutiles, car la contradiction apparente ne surgit de rien d’autre que de l’usage répété et incertain du mot "état". L’"état" théorique superposé du chat semble contredire son état manifeste, observationnel. Cette contradiction apparente disparaît dès qu’on a compris que l’" état" quantique, loin de décrire ce qu’est le chat, permet seulement d’estimer les chances qu’on a de l’observer ainsi ; que loin de traduire un état au sens propre et complet du terme, le vecteur d’"état" quantique n’est qu’un symbole permettant d’évaluer la probabilité de trouver le chat dans l’un de ses deux états physiologiques. Après tout, nul n’a jamais demandé à une évaluation probabiliste de révéler d’avance l’état (au sens propre et complet) de ce sur quoi elle porte, et nul ne devrait donc espérer révéler ou engendrer l’état observé du chat à partir des probabilités quantiques. Le seul aspect non-conventionnel de la théorie quantique est la structure particulière (non-additive, interférentielle) de son calcul des probabilités, bien différente du calcul classique, car adaptée à la contextualité des phénomènes microscopiques. Et le seul problème résiduel consiste donc à raccorder (au moins approximativement) cette structure non-classique des probabilités avec celle, additive, qui vaut pour les événements mutuellement exclusifs constatés au laboratoire. Ce dernier problème, beaucoup plus restreint que le problème initial, est résolu par les théories de la décohérence.

Auteur: Bitbol Michel

Info: http://www.actu-philosophia.com/Entretien-avec-Michel-Bitbol-autour-de-La-520

[ erreur catégorielle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait

Ladislav Klima, c’est d’abord une gueule cassée, une silhouette de spectre, un visage ravagé par la gnôle, des yeux fous et noirs sertis dans une ossature qui affleure un peu partout, comme si la mort caressait de l’intérieur cet écrivain tchèque connu seulement des amateurs de raretés littéraires un peu "edgy" - comme disent les instagrameuses. C’est aussi une légende, comme les auteurs de notices biographiques aiment parfois en concevoir à partir de quelques rumeurs engrossées par l’Histoire : une enfance perturbée en Bohème, un héritage dilapidé en bouteilles de rhum et en marathons saoûlographiques, puis une vie d’expédients et de métiers alimentaires qui fleurent bon l’absurde : Klima fut, dit-on, chauffeur de "locomobile à pomper l’eau", puis gardien d’une usine à l’abandon… une vie menée comme son œuvre, semée de nids-de-poule, de contradictions, d’engouements féroces … philosophe n’ayant jamais pondu qu’une seule œuvre véritable, qu’il nommera TOUT avec un sens très particulier de l’humilité… défenseur d’une sorte d’idéalisme schopenhauerien, Klima peut se voir comme une hybridation malfaisante de Cioran et de Dostoïevski… un programme chargé, donc, qui sent d’ici les vapeurs d’éthyle et la chaude-pisse. L’excellent éditeur La Différence avait eu la très bonne idée au début des années 2000 de traduire l’intégralité de ses pensées, notes et œuvres théâtrales : un impressionnant édifice de graphomanie, parfois absconse, mais toujours assez possédé. Quelques romans étaient restés en revanche impubliés en France, dont ce Roman Tchèque qui n’avait eu droit qu’à une traduction partielle, due à un manuscrit incomplet. Aujourd’hui de nouvelles notes ont été découvertes dans les papiers de l’auteur, permettant de compléter cette espèce de roman total, et de proposer une nouvelle traduction, tout à fait fréquentable. Le Roman Tchèque, sous couvert de pantalonnade politico-débraillée, résume bien toute la schizophrénie d’un auteur à la fois ambitieux et foutraque : ici, Klima tente d’écrire quelque chose qui se veut comme le roman terminal de son pays, mais qui n’est bien souvent que prétexte à une suite de digressions philosophiques et goguenardes, de parenthèses érotiques ou scatologiques, de spéculations cosmologiques fumeuses, une sorte de monologue génial, d’imprécation totale qui ne prend les atours du roman que pour mieux contagier les âmes… truculent, désordonné, Le Roman Tchèque se lit presque d’une traite, tant on est suspendu à la langue inventive et irrévérencieuse de Klima.

Auteur: Obregon Marc

Info: Le Roman Tchèque, Ladislav Klima. Editions du Canoé

[ critique ] [ personnage ]

 

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teinte

En chinois, il n'existe pas à l'origine de mot unique pour désigner la couleur bleue. Les couleurs bleues sont plutôt décrites comme des nuances du vert ou du noir. Cela reflète le fait que le bleu est une couleur moins importante dans la culture chinoise que dans la culture occidentale.

En Occident il y a le bleu et le vert. Mais en Chine, il y a le Qing (prononce ‘ching’), une nuance bleu-vert ou vert-bleu, selon le point de vue et qui en dit long sur l’histoire de la couleur bleue et de la couleur verte dans ce pays. Le Qing symbolise également le renouveau, la santé, la vigueur et la vitalité. Beaucoup de couleurs correspondent à ce mélange magnifique de bleu et de vert, y compris le turquoise et le bleu céruléen. 

Le terme "青" (qīng) en chinois est  donc souvent utilisé pour décrire une couleur qui peut inclure des teintes de vert, de bleu ou même de noir, selon le contexte. Il peut être traduit par "vert" ou "bleu" en fonction du contexte spécifique.

Ainsi, "青" (qīng) peut être utilisé pour décrire une gamme de couleurs qui englobe à la fois le vert et le bleu. Dans certaines situations, on peut même le traduire par "cyan" en français, pour refléter une teinte qui se situe entre le vert et le bleu.

La nature polysémique du terme "青" (qīng) en ce qui concerne la couleur reflète la manière dont certaines langues, y compris le chinois, abordent les catégories de couleurs de manière plus fluide par rapport aux langues occidentales qui ont des distinctions plus nettes entre le vert et le bleu.

Le développement d'un mot spécifique pour la couleur bleue en langue chinoise moderne est souvent associé à l'influence de langues étrangères et à des changements culturels. Le terme 蓝 (lán) a été introduit pour désigner la couleur bleue, et il est maintenant couramment utilisé dans ce contexte.

Il est intéressant de noter que certaines recherches suggèrent que la distinction entre le bleu et le vert n'est pas aussi prononcée dans certaines langues asiatiques, y compris le chinois, par rapport aux langues occidentales. Cela peut être dû à la façon dont les couleurs sont perçues et catégorisées dans différentes cultures. Par exemple, en chinois, les mots pour le bleu et le vert peuvent parfois être utilisés de manière interchangeable, reflétant une perception plus large de la gamme de couleurs qui entrent dans ces catégories.


Auteur: Internet

Info: compil de mg et plusieurs bots

[ historique ] [ orient - ponant ] [ langues comparées ]

 

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essor digital

La Conférence générale des poids et mesures n'avait plus statué sur de nouveaux préfixes depuis 1991. Une éternité quand on pense aux progrès des capacités de stockage.

Un (tout) petit cours d'histoire ça vous dit ? Sachez que ce n'est que le 7 avril 1795 qu'a été votée la loi "relative aux poids et mesures". C'est elle qui met en place le système métrique dans la jeune république française.

Un yottaoctet chaque année : Une loi qui ne pouvait évidemment pas prévoir la révolution informatique et le besoin de préfixes toujours plus nombreux. Pensez donc, à l'horizon 2030, le monde devrait générer la bagatelle d'un yottaoctet de données tous les ans.

Le yottaoctect ne vous parle pas ? Sachez pourtant que ce préfixe a été mis en place dès 1991. Il est venu apporter un peu d'air aux peta, exa et zetta déjà trop justes pour traduire l'explosion des données numériques.

Vous connaissez forcément le gigaoctet (109 octets), très certainement aussi le teraoctet (1012). Après, ça se complique : le petaoctet, c'est 1015 octets et, dans le même ordre d'idées, on a exa pour 1018 et zetta pour 1021.

1 milliard de milliard de teraoctets : À la maison, tout cela n'est guère utile, mais dans les centres de données des plus grosses entreprises informatiques, même le yottaoctet (1024) ne suffit plus. Le préfixe a été mis en place en 1991 et on ne pensait sans doute pas que 30 ans plus tard, il serait presque dépassé.

Le 18 novembre dernier, des représentants des différents pays du monde se sont donc retrouvés lors de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) qui s'est tenue non loin de Paris. Les votes de ces représentants ont permis d'aboutir à la standardisation de nouveaux préfixes et de mettre au placard les informels hellaoctet et brontooctet, qui ne se sont jamais implantés.

Au-delà de yottaoctet, il est donc maintenant possible de parler de ronnaoctet (1027) et de quetaoctet (1030). Pour tenter de se représenter ce que signifie ce dernier préfixe, imaginez-vous qu'un SSD doté de 1 quetaoctet de données peut stocker 1 milliard de milliard de teraoctets… Mouais, pas sûr que ce soit réellement plus parlant !

La CGPM ne regarde pas que ces préfixes monstrueusement grands et à côté de la standardisation du ronna et du queta, il a également été question de l'infiniment petit. Ainsi ronto (10-27) et quecto (10-30) sont venus compléter une gamme dont la précédente mise à jour remontait aussi à 1991.

Auteur: Internet

Info: Nature.com, 18 nov 2022

[ historique ] [ échelles ] [ dimensions ]

 

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