Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 11
Temps de recherche: 0.0288s

mauvais goût

L'intérieur du jet privé du trafiquant d'armes était si laid qu'il me blessa autant les yeux que les sentiments.

Auteur: Hayes Terry

Info: I Am Pilgrim

[ tape-à-l'oeil ] [ clinquant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Les dossiers politiques sont exactement comme les dossiers mafieux. Personne ne parle. C'est une des choses qui m'a le plus choqué: de voir à quel point les hommes politiques en sont réduits à se taire comme de grands truands. Ils sont exactement comme les braqueurs ou les trafiquants de drogue.

Auteur: Alfen Eric

Info:

[ cooptation ] [ cénacle ] [ secret ] [ mafia ]

 

Commentaires: 0

pouvoir

Si j'ai fait enquêteur, ensuite, je crois que c'était en partie pour faire le Bien, comme on m'a conseillé au catéchisme et chez les Louveteaux. Et où est-ce que je me retrouve ? Chez tout-nu. Je traque de pauvres crétins de traîne-lattes pour empêcher qu'ils dépossèdent des possédants comme M. Jude. Pendant que des trafiquants de drogue siègent à l'Assemblée Nationale et ailleurs. Et qu'est-ce que j'y peux ?
Bref, je me sentais déprimé.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Que d'os !

[ corruption ] [ démoralisé ]

 

Commentaires: 0

dépendance

La came est le produit idéal, la marchandise par excellence... Nul besoin de boniment pour séduire l'acheteur ; il est prêt à traverser un égout en rampant sur les genoux pour mendier la possibilité d'en acheter. Le trafiquant ne vend pas son produit au consommateur, il vend le consommateur à son produit. Il n'essaie pas d'améliorer ou de simplifier sa marchandise : il amoindrit et simplifie le client. Et il paie ses employés en nature - c'est-à-dire en came.

Auteur: Burroughs William S.

Info: Le festin nu

[ drogue ] [ commerce ] [ transaction ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

création

Rimbaud jouait plus serré. Il voulait plus fort que Verlaine être la poésie personnellement, c'est-à-dire à l'exclusion de tout autre : car à cette condition seulement il pouvait espérer qu'il apaiserait la vieille dans le puits intérieur, permettrait qu'elle prenne un peu de repos, les doigts noirs enfin abandonnés, la main ouverte, ne trafiquant point, caressante comme l'est toujours la chair qui dort. La vieille au dedans pour se consoler, s'endormir, avait besoin que le fils fût le meilleur, autant dire le seul, et n'eût point de maîtres.

Auteur: Michon Pierre

Info: Rimbaud le fils

[ motivation ]

 

Commentaires: 0

historique

Pour lutter contre ces crimes, il aurait fallu des moyens que personne n'avait. Personne sauf le roi. Louis XIV y avait renoncé pour n'avoir pas à faire porter à ses enfants l'opprobre qui serait retombé sur leur mère. Quant à Louis XV, bâillonné, ligoté par son vice, il était le plus mal placé pour tenter quoi que ce soit contre les trafiquants d'enfants. Après sa mort, la chape de plomb s'abattit sur l'affaire et son successeur dut affronter d'autres problèmes.
Et le silence retomba sur les sombres trafics de l'Hôpital général.

Auteur: Sigaut Marion

Info: La Marche rouge : Les enfants de l'Hôpital général

[ injustice ]

 

Commentaires: 0

âme

J'ai séjourné deux ans dans le docteur; c'est là que j'ai pu apprendre à connaître l'espèce humaine et ce qu'elle a d'inhumain. Appris à lire les souvenirs, à les effacer et à les remplacer. Appris à contrôler mes hôtes. L'Homme était mon jouet. J'ai également appris la prudence. Un jour, j'annonçai au docteur qu'un être immatériel vivait dans son esprit depuis deux ans." Un terroriste à Tokyo, un trader à Hong-Kong, l'âme d'un shaman en Mongolie, des trafiquants d'art à Saint-Petersbourg, une voix dans le cyberspace... ces personnages - et bien d'autres encore - appartiennent, sans le savoir, à la même histoire. Quel est donc le lien qui les réunit?"

Auteur: Mitchell David

Info: Ecrits fantômes

[ réincarnation ] [ évolution ] [ inconscient collectif ] [ littérature ] [ question ]

 

Commentaires: 0

prostitution

Songez à ce qu’une maison de ce genre [de sodomie] avec cinq jeunes artistes et leurs servants et leurs chanteurs, représente de commerce, de dépense, de luxe. Parce que, n’importe quel boutiquier ira voir les femmes, il y mettra ses cent, mettons, ses deux cents dollars par mois. Mais la sodomie a une clientèle toute différente ! Des gros ! Des financiers, des trafiquants d’opium, des généraux. En un mot, des millionnaires, monsieur ! Et ceux-là, pour une fine taille, une petite mine de bouche, un tendre pli des lèvres et, vous savez, Monsieur, – ou plutôt, non, vous ne savez pas – pour un cou bien mince, flexible, qui fond dans leurs poignes, enfin, pour un jeune garçon, ah, que ne sacrifieraient-ils pas !

Auteur: Fontenoy Jean

Info: L'école du renégat, Shanghaï secret, Le songe du voyageur, Relectures

[ homosexualité ] [ pédophilie ]

 

Commentaires: 0

géopolitique

Le grand paradoxe des bombardements de l’OTAN en Yougoslavie n’a donc pas été celui dont se sont plaints les pacifistes occidentaux (en bombardant la Yougoslavie dans le but d’empêcher la purification ethnique du Kosovo, l’OTAN a en réalité déclenché une purification à grande échelle et a ainsi créé la catastrophe humanitaire même qu’elle était censée prévenir), mais un plus grand paradoxe encore, inclus dans l’idéologie victimaire : le fait que l’OTAN a privilégié la faction kosovar "modérée" d’Ibrahim Rugova, désormais discréditée, au détriment de l’Armée de libération du Kosovo "radicale" (UCK). Cela signifie que l’OTAN a volontairement bloqué la résistance armée des Albanais eux-mêmes. [...] Après l’accord sur le retrait de l’armée serbe du Kosovo, cette méfiance à l’égard de l’UCK a refait surface de plus belle : une fois encore était évoqué le "danger" que représenterait l’accession au pouvoir de l’UCK – comme les sources de l’OTAN et les médias ont aimé à le répéter – la "place étant libre" depuis le retrait de l’armée serbe du Kosovo. Le contenu réel de cette méfiance n’aurait pas pu être plus clair : d’accord pour défendre les Albanais sans défense face aux monstres serbes, mais à la condition qu’ils ne puissent en aucune manière se défendre eux-mêmes en s’affirmant comme sujets politiques autonomes et souverains, des sujets n’ayant aucun besoin du parapluie bienveillant du "protectorat" de l’OTAN...

Bref, alors que l’OTAN intervenait pour protéger les victimes kosovars, elle prenait bien soin par ailleurs qu’ils restent des victimes, les habitants d’un pays dévasté à la population passive et non pas une force politico-militaire capable de se défendre elle-même. La stratégie de l’OTAN a ainsi été perverse au strict sens freudien du terme : elle s’est rendue elle-même (co)responsable des calamités qu’elle était censée combattre [...]. C’est ce même paradoxe victimaire que l’on rencontre ici : l’Autre ne doit être défendu que s’il demeure victime (c’est la raison pour laquelle nous fûmes bombardés d’images de mères kosovars sans défense, de récits émouvants de la souffrance d’enfants et de vieillards). Et c’est au moment où la victime cesse de se comporter comme une victime, en voulant répliquer en son nom, qu’elle se transforme magiquement et immédiatement en un Autre terroriste, intégriste ou trafiquant de drogue... Il s’agit donc, et cela est crucial, de reconnaître sans détour dans cette idéologique victimaire mondiale, dans cette identification du sujet humain lui-même à "quelque chose qui peut être blessé", le mode idéologique typique du capitalisme mondial contemporain. Cette idéologie victimaire est le mode même par lequel s’exerce le règne du Capital, et ce d’autant plus implacablement qu’il s’exerce la plupart du temps de façon invisible à l’œil nu.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, pages 87 à 89

[ interprétation psychanalytique ] [ instrumentalisation ] [ manipulation affective ] [ domination américaine ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

critique de l'islam

Les Égyptiens n’étaient pas des Arabes, il tenait avant tout à m’en persuader. "Quand je pense que ce pays a tout inventé !… s’exclamait-il en désignant d’un geste large la vallée du Nil. L’architecture, l’astronomie, les mathématiques, l’agriculture, la médecine… (il exagérait un peu, mais c’était un Oriental, et il avait besoin de me persuader rapidement). Depuis l’apparition de l’islam, plus rien. Le néant intellectuel absolu, le vide total. Nous sommes devenus un pays de mendiants pouilleux. Des mendiants pleins de poux, voilà ce que nous sommes. Racaille, racaille !… (il chassa d’un geste rageur quelques gamins venus quémander des piécettes). Il faut vous souvenir, cher monsieur (il parlait couramment cinq langues étrangères : le français, l’allemand, l’anglais, l’espagnol et le russe), que l’islam est né en plein désert, au milieu de scorpions, de chameaux et d’animaux féroces de toutes espèces. Savez-vous comment j’appelle les musulmans ? Les minables du Sahara. Voilà le seul nom qu’ils méritent. Croyez-vous que l’islam aurait pu naître dans une région aussi splendide ? (il désigna de nouveau la vallée du Nil, avec une émotion réelle).  Non, monsieur. L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux. Plus une religion s’approche du monothéisme – songez-y bien, cher monsieur –, plus elle est inhumaine et cruelle ; et l’islam est, de toutes les religions, celle qui impose le monothéisme le plus radical. Dès sa naissance, il se signale par une succession ininterrompue de guerres d’invasion et de massacres ; jamais, tant qu’il existera, la concorde ne pourra régner sur le monde. Jamais non plus, en terre musulmane, l’intelligence et le talent ne pourront trouver leur place ; s’il y a eu des mathématiciens, des poètes, des savants arabes, c’est tout simplement parce qu’ils avaient perdu la foi. À la lecture du Coran, déjà, on ne peut manquer d’être frappé par la regrettable ambiance de tautologie qui caractérise l’ouvrage : "Il n’y a d’autre Dieu que Dieu seul", etc. Avec ça, convenez-en, on ne peut pas aller bien loin. Loin d’être un effort d’abstraction, comme on le prétend parfois, le passage au monothéisme n’est qu’un élan vers l’abrutissement. Notez que le catholicisme, religion subtile, que je respecte, qui savait ce qui convient à la nature de l’homme, s’est rapidement éloigné du monothéisme que lui imposait sa doctrine initiale. À travers le dogme de la Trinité, le culte de la vierge et des saints, la reconnaissance du rôle des puissances infernales, l’admirable invention des anges, il a peu à peu reconstitué un polythéisme authentique ; c’est à cette seule condition qu’il a pu recouvrir la terre de splendeurs artistiques sans nombre. Un dieu unique ! Quelle absurdité ! Quelle absurdité inhumaine et meurtrière !… Un dieu de pierre, cher monsieur, un dieu sanglant et jaloux qui n’aurait jamais dû dépasser les frontières du Sinaï. Comme notre religion égyptienne, lorsqu’on y songe, était plus profonde, plus humaine et plus sage… Et nos femmes ! Comme nos femmes étaient belles ! Souvenez-vous de Cléopâtre, qui envoûta le grand César. Regardez ce qu’il en reste aujourd’hui… (il désigna au hasard deux femmes voilées qui progressaient péniblement en portant des ballots de marchandises). Des tas. Des gros tas de graisse informes qui se dissimulent sous des torchons. Dès qu’elles sont mariées, elles ne pensent plus qu’à manger. Elles bouffent, elles bouffent, elles bouffent !… (son visage se gonfla dans une mimique expressive à la de Funès). Non, croyez-moi, cher monsieur, le désert ne produit que des désaxés et des crétins. Dans votre noble culture occidentale, que j’admire d’ailleurs, que je respecte, pouvez-vous me citer ceux qui ont été attirés par le désert ? Uniquement des pédérastes, des aventuriers et des crapules. Comme ce ridicule colonel Lawrence, homosexuel décadent, poseur pathétique. Comme votre abject Henry de Monfreid, prêt à toutes les compromissions, trafiquant sans scrupules. Rien de grand ni de noble, rien de généreux ni de sain ; rien qui puisse faire progresser l’humanité, ni l’élever au-dessus d’elle-même."

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme

[ mahométisme ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Bandini