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vaccination covid-19

Il faut d’ordinaire une décennie pour produire un vaccin, depuis les essais précliniques jusqu’à la pharmacovigilance. Miracle du Sars-Cov2 : dix mois ont suffi aux labos pour aboutir. Cette accélération sans précédent tient d’abord au financement hors normes des laboratoires de biotechnologies. Time is money. On compte en général un milliard d’euros pour développer un vaccin, de la recherche aux lignes de production. Cette fois, l’administration Trump a mis 11 milliards de dollars pour la R&D et le préachat de doses (dont 2,5 milliards pour Moderna, 2 milliards pour Pfizer, 1,2 pour AstraZeneca, 2 milliards pour Sanofi & GSK). La Commission européenne a versé 2 milliards d’euros pour des précommandes, le chiffre devrait grimper. Le Canada, Israël, le Royaume-Uni ont financé les labos de leur côté. S’ajoutent les financements privés de la fondation Gates (150 millions de dollars), de Nestlé ou du réseau social chinois Tik Tok (10 millions). [...]

La "régulation" : voici l’autre explication de cette innovation à marche forcée. Les industriels ont lancé la production avant d’avoir les autorisations de mise sur le marché. Un risque pour eux sans doute, mais aussi une pression sur les administrations : on ne pouvait tout-de-même pas avoir englouti tous ces milliards pour rien. Coup de pot, les vaccins sont efficaces, sûrs, garantis sans effets secondaires individuels ou collectifs à long terme. Croisons les doigts et oublions le vaccin contre la dengue, retiré de la circulation en urgence après de graves emballements immunitaires. La dengue est un virus à ARN, comme le Sars-Cov2. Bref. Félicitons la fructueuse collaboration des "Big pharmas" et des start up, de l’intelligence artificielle, des big data, des financeurs et des chercheurs. Et des "régulateurs", donc. Le Parlement européen a fait un effort de simplification administrative inédit :

"Pour développer, autoriser et rendre disponibles facilement des vaccins sûrs contre le Covid-19, le Parlement a adopté une dérogation temporaire à certaines règles sur les essais cliniques. […] Certains vaccins ou traitements contre le Covid-19 déjà en cours de développement peuvent être définis comme des organismes génétiquement modifiés (OGM) et sont donc couverts par les directives européennes pertinentes sur les OGM. […] une dérogation à ces règles est nécessaire pour éviter des retards importants dans la mise au point de vaccins et de traitements susceptibles de sauver des vies."

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 83 à 85, https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mutation.pdf

[ coûts ] [ accélération ]

 
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drogue

La dépendance au tabac renforcée chez les porteurs d'une mutation génétique
Des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'UPMC - Université Pierre et Marie Curie viennent de prouver chez la souris que le besoin de nicotine, principale substance addictive du tabac, était fortement régulé par une mutation génétique très fréquente dans la population humaine. Cette mutation, qui affecte le récepteur neuronal à la nicotine, perturbe son fonctionnement et provoque en conséquence une inactivation partielle du "circuit de la récompense". Les individus porteurs de cette mutation ont donc besoin d'augmenter leur consommation de tabac pour en ressentir les effets. Ces résultats, publiés en ligne dans Molecular Psychiatry le 3 décembre, ouvrent la voie au développement de traitements de sevrage tabagique destinés aux individus porteurs de cette mutation.
Lorsque le tabac est consommé, la nicotine qu'il contient se fixe aux récepteurs nicotiniques, ce qui entraine l'activation du "circuit de la récompense". Il s'agit d'un système neuronal, qui dans un état fonctionnel normal, favorise entre autre la sensation de bien-être de l'individu. C'est l'effet de la nicotine sur le cerveau qui comble le manque ressenti par les fumeurs en cas de privation de tabac. En conséquence, la consommation de tabac d'un individu est fortement liée à la sensibilité de ces récepteurs nicotiniques.
Les équipes de Uwe Maskos, responsable de l'unité Neurobiologie intégrative des systèmes cholinergiques, Institut Pasteur/CNRS, et de Philippe Faure, chercheur CNRS au laboratoire "Neurobiologie des processus adaptatifs" (CNRS /UPMC), viennent de faire une découverte qui prouve que la dépendance au tabac peut être influencée par le patrimoine génétique de l'individu. Chez la souris, les chercheurs ont montré qu'une mutation génétique avait pour conséquence d'abaisser fortement la sensibilité à la nicotine. Les porteurs de cette mutation ont donc besoin d'une dose de tabac plus importante pour obtenir la même quantité de plaisir qu'un individu non porteur de cette mutation (environ 3 fois supérieure).
La mutation caractérisée par les chercheurs affecte une partie du récepteur nicotinique. Lorsqu'elle est présente, le fonctionnement de ce dernier est perturbé et le "circuit de la récompense" est en conséquence partiellement inactivé. Cette mutation est fréquente chez l'homme, d'autres études suggèrent qu'elle est présente chez 35% des européens et près de 90% des gros fumeurs. Ces découvertes ouvrent la voie au développement de traitements de sevrage "personnalisés", destinés aux individus porteurs de cette mutation génétique.

Auteur: Internet

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[ accoutumance ] [ cigarette ]

 
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agroalimentaire

Muriel Lienau est donc personnellement responsable du nouveau scandale révélé le 30 janvier 2024 par Radio France et Le Monde. Scandale qui mouille une fois de plus l’État français. Les "eaux de source" de Nestlé et ses "eaux minérales" - Hépar, Contrex, Perrier et Vittel – les forages les plus profonds de Nestlé dans les Vosges et le Gard, sont de plus en plus souillés, et de plus en plus souvent, de pesticides et de bactéries E.coli, que l’industriel traite illégalement.

La DGCCRF constate dès décembre 2020 que Nestlé applique des méthodes de purification non conformes à ses eaux en bouteille par injection de CO2 et de sulfate de fer, par microfiltration, et même par mélange avec l’eau du robinet qui, elle, a droit à davantage de traitements.

Nestlé prend l’initiative d’une réunion avec la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, fin août 2021 à Bercy directement. La multinationale avoue employer des méthodes interdites, pour raison de salubrité. La ministre n’informe pas la justice, ce qui est doublement illégal, au regard du droit français comme du droit européen.

Fort de son tort, Nestlé lui réclame l’assouplissement de la réglementation sur la purification de l’eau. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, ordonne en octobre 2021 une enquête sur l’étendue des contaminations et des mesures de purification. Le rapport tombe en juillet 2022. Doublement consternant. Non seulement 100 % des usines Nestlé traitent l’eau avec des procédés interdits (charbon actif, ultraviolet, microfiltrage). Mais leurs dirigeants ont tenté à plusieurs reprises de tromper les agents des fraudes et des Agences régionales de santé en substituant de l’eau traitée à l’eau de source souillée, grâce à un appareil dissimulé. L’Agence régionale de Santé du Grand Est saisit alors le procureur qui ouvre une enquête préliminaire en novembre 2022 pour "tromperie" au code de santé publique.

En février 2023, nouvelle réunion secrète entre Nestlé Waters et la première ministre Élisabeth Borne. Une fuite dans la presse indique que "en réponse aux demandes de l’industriel", Élisabeth Borne accorde à Nestlé "la possibilité d’autoriser par modification des arrêtés préfectoraux la pratique de la microfiltration inférieure à 0,8 micron". Le procureur ouvre à son tour une enquête préliminaire le 7 juillet 2023, là encore pour "tromperie". On ne sait pas si l’une ou l’autre ministre sera visée par ces enquêtes.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/l_affaire_de_la_pizza_infanticide_le_crime_e_tait_industriel_.pdf

[ pollution ] [ dérogation ]

 
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santé

Les verrues, ces tumeurs qui défient l'entendement Les verrues sont des tumeurs bénignes qui sont provoquées par un virus. Elles ont une évolution imprévisible, spectaculaire et incompréhensible dans l'état actuel de nos connaissances. Tout aussi mystérieuse est leur guérison. Intervention chimique, psychologique, religieuse, apposition des mains..., tous ces traitements sont efficaces ! Mécanisme qui nous échappe Ainsi, la fixation du regard sur la lésion tumorale. À l'hôpital Claude-Bernard, à Paris, le professeur Mollaret, le plus grand spécialiste dans les années 60 des maladies infectieuses, avait ouvert une consultation spécialisée dédiée à cette activité. Il fixait quelques secondes des yeux chaque verrue et cela marchait ! D'autres moyens aussi exotiques avaient la même efficacité : frottage de la verrue avec un demi-oignon, dont l'autre moitié était enterrée, imprécations religieuses, visites dans des lieux saints... En moins de 24 heures, la ou les lésions tumorales sont entièrement effacées, et la peau restaurée avec des tissus redevenus normaux, sans que l'on sache pourquoi. Quant aux traitements chimiques proposés et qui ne reposent sur aucun élément sérieux ou confirmé, le résultat est chaque fois imprévisible, et quand il est positif, toujours lié à l'effet placebo. Les verrues posent à la médecine moderne un défi de compréhension. Comment des tumeurs peuvent-elles disparaître en quelques heures grâce à un mécanisme qui nous échappe ? Comment peut-on détruire si rapidement autant de cellules et restaurer le tissu normal, sans arriver à comprendre la moindre étape de ce qui est en train de se passer ? Place aux approches non "scientifiques" D'autres tumeurs, qui ne sont pas liées à un virus, mais d'origine bactérienne cette fois, sont elles aussi réversibles d'une manière extraordinaire. Le traitement antibiotique de ces tumeurs bénignes les fait disparaître en quelques heures. Parfois, la simple prescription par téléphone du traitement antibiotique amène à une guérison ultra-rapide : 6 heures après, la lésion est effacée. Il est possible que cette lésion et sa disparition soient liées à la suppression des facteurs tumorigènes, mais une réparation si spectaculaire reste inexplicable. Le miracle des verrues nous rappelle que de multiples guérisons "miraculeuses" viennent encore défier la médecine officielle. Ce qui laisse la place aux approches non "scientifiques", qui continuent à se développer à côté de la médecine basée sur la compréhension héritée de Claude Bernard. Pour progresser dans notre connaissance, il nous faut d'abord admettre que ce n'est pas parce que l'on ne comprend pas les choses, qu'elles n'existent pas.

Auteur: Internet

Info: https://www.lepoint.fr, Les invités du Point, Didier Raoult Publié le 21/09/2013

[ énigme ] [ corps-esprit ] [ psychosomatique ]

 
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biophysique

En résumé, nous avons réexaminé les aspects quantiques de la récolte de lumière dans la photosynthèse. Il est apparu clairement, à partir de considérations de base, qu'il n'y a pas d'équivalence entre la quanticité des processus et les cohérences observées dans les expériences de spectroscopie femtoseconde. Même la question très fondamentale de savoir si les cohérences non stationnaires des systèmes photosynthétiques peuvent être excitées par la lumière du soleil n'a pas encore été totalement clarifiée. Quelle que soit la configuration la préparation de l'état, la dynamique sera régie par les couplages associés du système et son interaction avec son environnement (bath)*. En outre, les affirmations concernant la persistance de ces cohérences dans les expériences femtoseconde ont été réévaluées de manière critique. En particulier, l'analyse détaillée d'un système  exemplaire utilisée en biologie quantique - le complexe FMO** - montre sans ambiguïté l'absence de cohérence interexcitonnelle de longue durée sur les échelles de temps pertinentes dans ce système, à la fois aux températures cryogéniques et physiologiques. Au contraire, il est devenu évident que les signaux oscillants à longue durée de vie proviennent de modes vibratoires principalement issu de l'état électronique fondamental. Des analyses de données plus avancées et des traitements théoriques utilisant une paramétrisation réaliste de l'environnement modélisé (bath) sont nécessaires pour identifier clairement les signaux de cohérence. La discussion approfondie sur l'attribution antérieure de ces signatures spectrales, qui se développe dans la communauté depuis une décennie, souligne cette nécessité.

Le principal résultat positif de ce travail est l'amélioration des méthodes théoriques et expérimentales qui ont conduit à une meilleure compréhension des interactions système-bath responsables de la décohérence et de la dissipation dans les structures biologiques. La nature ne produit pas le bain (bath) pour éviter la décohérence des processus fonctionnels directs ; une telle approche ne serait certainement pas robuste. La nature, plutôt qu'essayer d'éviter la dissipation, l'exploite spécifiquement avec l'ingénierie des énergies sur site via le couplage excitonique* pour le transport direct de l'énergie. Le rôle des paramètres thermodynamiques dans le pilotage des fonctions biologiques est bien apprécié à d'autres niveaux. Ici, nous voyons que ce principe s'applique même aux processus de transfert d'énergie impliqués dans la photosynthèse qui se produisent sur des échelles de temps probablement plus rapides. La physique de base de la thermalisation étant utilisée pour imprimer une direction. Ce concept simple, maîtrisé par la nature dans toutes les dimensions temporelles et spatiales pertinentes, est une véritable merveille de la biologie. 

Auteur: Internet

Info: https://advances.sciencemag.org, 3 avril 2020. "Quantum biology revisited. Conclusions". By Jianshu Cao, Richard J. Cogdell, David F. Coker, Hong-Guang Duan, Jürgen Hauer, Ulrich Kleinekathöfer, Thomas L. C. Jansen, Tomáš Mančal, R. J. Dwayne Miller, Jennifer P. Ogilvie, Valentyn I. Prokhorenko, Thomas Renger, Howe-Siang Tan, Roel Tempelaar, Michael Thorwart, Sebastian Westenhof, Donatas Zigmantas. *En physique, un système quantique ouvert est un système de quantique qui interagit avec un système quantique externe (bath). En général, ces interactions modifient considérablement la dynamique du système et entraînent une dissipation quantique, de sorte que les informations contenues dans le système sont perdues pour son environnement. Comme aucun système quantique n'est complètement isolé de son environnement, il est important de développer un tel cadre théorique pour traiter ces interactions afin d'améliorer la compréhension des systèmes quantiques. **Complexe Fenna-Matthews-Olson : complexe hydrosoluble, a été le premier complexe pigment-protéine à être analysé par spectroscopie aux rayons X ***Un exciton est une quasi-particule que l'on peut voir comme une paire électron-trou liée par des forces de Coulomb. Une analogie consiste à comparer l'électron et le trou respectivement à l'électron et au proton d'un atome d'hydrogène. Ce phénomène se produit dans les semi-conducteurs et les isolants. Mise en forme Mg

[ anabolisme ] [ épigénétique ] [ hyper-complexité ]

 

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instant de la mort

Des chercheurs ont découvert les mécanismes derrière la mystérieuse " onde de la mort " dans le cerveau, un phénomène survenant après une privation d'oxygène. Cette découverte importante ouvre de nouvelles perspectives pour la compréhension de la mort neuronale et de la réanimation.

En explorant les profondeurs de l'activité cérébrale au moment de la mort, des scientifiques de l'Institut du Cerveau ont fait une découverte significative. Pour la première fois, ils ont observé une onde spécifique, surnommée " l'onde de la mort ". Celle-ci survient lors d'une interruption prolongée de l'oxygénation du cerveau. Cet événement, loin de marquer une fin absolue, révèle en réalité une complexité insoupçonnée dans la dynamique neuronale entre la vie et la mort. Les résultats ont été publiés dans Neurobiology of Disease

La formation et le parcours de l'onde de la mort

Il est impossible de déterminer l'heure précise, à la seconde près, d'un décès. C'est un processus complexe, qui dure plusieurs minutes. Il existe des cas où même lorsque le processus a démarré, celui-ci peut s'interrompre et la personne revenir à la vie. 

L'arrêt de l'oxygénation du cerveau déclenche une série d'événements électriques. Initialement, une réduction drastique de l'activité électrique se produit, plongeant le cortex cérébral dans un silence électrique. Cependant, ce silence est brusquement interrompu par une onde de grande amplitude, initiée dans les couches profondes du cortex, comme un sursaut d'activité cérébrale. C'est sûrement cette onde que décrivent les personnes ayant fait une expérience de mort imminente, c'est-à-dire les personnes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire. 

Cette " onde de la mort " se propage telle une vague à travers le cortex, portant en elle le potentiel d'une cessation totale de l'activité cérébrale. Mais, contrairement à ce que son nom suggère, cette onde ne signifie pas nécessairement une fin irréversible. Si le cerveau est réoxygéné à temps, une " onde de la réanimation " peut suivre, marquant le début d'une lente mais possible récupération des fonctions cérébrales.

(photo illustration) Et si l'onde de la mort expliquait les expériences de mort imminente. 

Quelles sont les implications de cette découverte ? 

Cette étude révèle que la mort neuronale est comme un processus graduel, potentiellement réversible, plutôt qu'un instant définitif. Elle met en lumière le rôle crucial des neurones pyramidaux de la couche 5 du néocortex, dont la dépolarisation marque le début de l'onde de la mort. 

Cette compréhension affine notre perception de la mort cérébrale, nous faisant comprendre qu'un électroencéphalogramme plat n'est pas forcément synonyme de mort définitive. Ces découvertes suggèrent que, sous certaines conditions, il est possible de restaurer les fonctions cérébrales, offrant ainsi de nouvelles voies pour le développement de traitements neuroprotecteurs. 

Ces avancées pourraient un jour transformer les pratiques de réanimation en cas d'arrêt cardiorespiratoire, réduisant les risques de séquelles neurologiques et ouvrant la porte à des interventions plus ciblées pour préserver les fonctions cérébrales essentielles.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ janvier 2024

 

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femmes-par-hommes

La sexualité des femmes après 60 ans
Aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour que chacune choisisse sa façon de vivre, avant la dernière étape de la grande vieillesse. En ayant par exemple une sexualité épanouie, si tel est son voeu. Pour une femme l'âge et la ménopause, accompagnée par le bouleversement en quelques mois de son équilibre hormonal, définissent clairement un "avant" et un "après". Les atteintes physiques apparaissent, et risquent d'entraver la sexualité. La sécheresse vaginale rend les rapports désagréables ou douloureux ; le relâchement des tissus peut entraîner une "descente des organes" gênant la pénétration ; l'évolution des seins gâche l'image de soi.
Sexualité après la ménopause : des réactions différentes
Certaines femmes vont se résigner : la sexualité devient trop compliquée, et, si elle était déjà difficile auparavant, si elle donnait peu de plaisir, était peu intéressante, la tentation sera grande d'arrêter les frais, et de se consacrer à des activités plus gratifiantes : les petits enfants, le bénévolat, les voyages… Les solutions sont infinies. Il y a tellement de choses que la vie a empêché de faire, on ne s'ennuie pas ! Parfois, la ménopause et ses troubles offrent la bonne excuse tant attendue pour enfin avoir le droit de dire non à une sexualité, qui aura toujours été plutôt subie.
Mais beaucoup de femmes ne réagissent pas ainsi : les traitements existent pour maintenir le corps en forme, lubrifiants et hormones permettent de gommer la plupart des inconvénients du vieillissement. Si la sexualité a été bonne, elle est une part de la vie à laquelle on ne veut pas renoncer, pour l'équilibre et la joie de vivre qu'elle apporte.
Un second souffle après la ménopause
Alors que certaines femmes âgées s'imaginent qu'elles ne sont plus conformes aux modèles sociaux de la séduction et se sentent coupables de leurs désirs érotiques, d'autres se trouvent libérées et découvrent avec surprise, comme un cadeau inespéré, ce corps toujours désirant et toujours sensible et cette imagination toujours débordante de projets et de fantasmes. Détachée de la reproduction (au diable la contraception et tous ses soucis !), la sexualité peut se voir investie comme plaisir.
Avoir tout son temps disponible permet d'envisager que certaines frustrations passées pourront enfin être affrontées, et résolues : les enquêtes apprennent qu'un nombre non négligeable de femmes ont davantage d'orgasmes après la ménopause, et que certaines ne l'ont connu pour la première fois qu'alors ! En plus, les multiples possibilités de rencontre de toutes les associations et activités organisées font que la solitude n'est plus une fatalité : l'aventure amoureuse et érotique est possible, et se révèle souvent d'une grande qualité, puisque rien (ni métier, ni enfant) ne l'entrave.
Même si l'inégalité est très grande devant les atteintes du vieillissement et les maladies, la marge de liberté réelle est souvent bien plus grande qu'on ne l'imaginait avant d'être confrontée au problème. Et rester coquette, vouloir séduire (son compagnon ou un nouveau partenaire), jouir, donnent du goût à la vie et nourrissent les projets et la joie de vivre.

Auteur: Ferroul Yves

Info:

[ gérontologie ] [ sénescence ]

 

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santé mondiale

Un champignon, une levure, à la une de l’édition électronique du New York Times. Candida auris est un nouvel exemple de ces agents infectieux qui au fil des dernières années, des dernières décennies, ont développé une résistance aux traitements qui sont pourtant censés les détruire. Le journal publie des témoignages de chercheurs, expliquant que l'utilisation généralisée de fongicides, notamment en agriculture, contribue à la recrudescence de champignons résistants aux médicaments destinés aux humains. C’est un phénomène connu depuis longtemps pour les bactéries, qui deviennent de plus en plus pharmaco-résistantes à mesure qu’on use et qu’on abuse des antibiotiques.

Les center for disease control (CDC) aux Etats-Unis attirent l’attention, sur ces bactéries résistantes à la plupart, si ce n’est désormais à tous les antibiotiques.

Le New York Times, en quelques chiffres, donne une bonne mesure du phénomène, et de l’urgence : on estime qu’aux États-Unis, au début des années 2010, deux millions de personnes chaque année contractaient des infections résistantes et que 23.000 en mouraient. Des études plus récentes de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Washington font état d’un nombre de morts désormais 7 fois plus élevé.

En ce qui concerne Candida Auris, découvert pour la première fois en 2009 au Japon, on n’en est pas à la première alerte, c'est ce que rappelle Forbes : en 2016 déjà les autorités sanitaires britanniques s’étaient inquiétées d’un cas à Londres. Et le Corriere Della Serra, de son côté, explique que de nombreux foyers sont répertoriés, et surveillés, en Inde au Pakistan ou encore en Afrique du Sud. C'est que Candida auris voyage très bien, et est devenu extrêmement résistant. L’histoire de cet homme âgé, admis l'an dernier à l’hôpital Mount Sinaï, à New York, illustre bien le problème. Il est mort 90 jours après son admission en soins intensifs, et, explique au New York Times le président de l’hôpital, le docteur Scott Lorin, ça aura été un temps suffisant pour que Candida auris colonise entièrement sa chambre : les murs, le lit, les portes, les rideaux, les téléphones, l'évier, le tableau blanc, les poteaux, la pompe, le matelas, les barrières de lit, les trous de la cartouche, les stores, le plafond : tout dans la chambre était positif”. L'hôpital a dû détruire une partie du carrelage du plafond et du sol de la chambre pour venir à bout du champignon.

Alors le New York Times décortique le phénomène, et explique que la vente des fongicides et des antibiotiques rapporte énormément d'argent aux industries pharmaceutique et phytosanitaire. C'est un marché de 40 milliards de dollars à l'échelle mondiale, rien que pour les antibiotiques. Ce que nous voyons arriver, ce sont peut-être de nouvelles maladies du capitalisme. Ou plus exactement : un effet du "darwinisme... multiplié par les conséquences du capitalisme globalisé", selon l'expression de Matt Richtel, un des auteurs de l'enquête, très complète, et composée d'une série d'articles. A lire, d'ailleurs ce matin, sur le New York Times : un reportage au Kenya, où des antibiotiques à pas cher inondent le marché, et contribuent à créer des bactéries extrêmement dangereuses pour la population, et notamment pour les plus fragiles.

Auteur: Internet

Info: https://www.franceculture.fr, 8 mars 2019

[ big pharma ]

 

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témoignage

Si ce livre me touche autant c'est que je connais une personne très proche qui est atteinte de schizophrénie, et je sais à quel point cette maladie mentale est une souffrance au quotidien. Il s'appelle Guillaume, il a été diagnostiqué schizophrène à 18 ans, depuis 20 ans il se bat contre cette maladie, et ce garçon c'est mon petit frère. Avant que la maladie ne le touche, Guillaume était un garçon plein de vie, joyeux, heureux, drôle, intelligent et beau, très beau. Enfant, les gens se retournait sur lui et lui disait qu'il ressemblait à un ange ; blond vénitien, les yeux verts et un visage si doux, sa beauté attirait tous les regards mais malheureusement à force d'être admiré, il a fini par croire qu'il était le plus beau ! Il a eu une enfance très heureuse, c'était le petit dernier d'une grande fratrie, choyé par les frères et soeurs et surtout pas mes parents, il est devenu l'enfant roi. Mais voilà, la maladie est arrivée sournoisement, nous n'avons rien vu, pourtant il y avait des signes avant coureurs. Il a commencé à ne plus accepter la couleur "noir", au point d'arrêter le café, bien sûr nous avons pensé que c'étaient les caprices d'un adolescent. Et puis ça a été très vite, il s'est intéressé à la religion, à l'époque ma mère très croyante avait à son chevet la bible, il a commencé à la lire et ne plus la lâcher. Il prenait tout à la lettre, ça devenait très inquiétant ! Il ne dormait plus, la nuit il faisait des incantations et mangeait des cailloux. Une nuit, guidé par des voix intérieures, se croyant vêtu de blanc (en fait il était nu), il est sorti de chez mes parents, il a été au bord de l'étang du village, a pris une barque et a jeté tous ses vêtements en plein milieu de l'eau. Mes parents étaient dans le déni, et je peux les comprendre, c'est dur très dur, et c'est nous frères et soeurs qui avons pris l'initiative de le faire interner... Il a reçu un traitement de choc, et la première fois que je lui ai rendu visite au pavillon de l'HP, accompagnée de ma mère, j'ai vu un jeune garçon méconnaissable, il avait perdu toute sa beauté, il était terrorisé, j'ai pensé honteusement qu'il serait mieux mort. Et ma mère, pauvre maman je n'ai pas les mots pour exprimer son désarroi quand elle a vu son fils parmi les malades. Depuis 20 ans Guillaume fait des allers retours à l'HP, la schizophrénie lui a volé sa vie. Heureusement il connaît de longs moments d'accalmie, mais comme il refuse les traitements chimiques, il les arrête dès qu'il sent qu'il va mieux, et c'est la rechute et inévitablement le chaos, bouffée délirante, paranoïa, dépression, tentative de suicide... Mon frère est un enfant dans un corps d'adulte, je pense qu'il n'a jamais voulu quitter le monde de l'enfance et son entrée dans le monde des adultes a été brutale. La schizophrénie souffre d'une mauvaise image, elle suscite le rejet, la peur dans notre société, un schizophrène est trop souvent comparé à un fou dangereux, mais les personnes atteintes de cette pathologie sont surtout en danger pour eux-mêmes ! (Voir ce lien)

Auteur: Internet

Info: Sous le pseudo de fredho, Sur Babelio, à propos du livre d'Arnhild Lauveng, Demain j'étais folle : Un voyage en schizophrénie.

[ psychose ] [ folie ]

 

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microbiologie

Les bactéries prennent des décisions basées sur des souvenirs générationnels

Elles choisissent de pulluler en fonction de ce qui est arrivé à leurs arrière-grands-parents.

Même les organismes sans cerveau peuvent se souvenir de leur passé : les scientifiques ont découvert que la bactérie Escherichia coli forme son propre type de mémoire suite à son exposition aux nutriments. Ils transmettent ces souvenirs aux générations futures, ce qui peut les aider à échapper aux antibiotiques, a rapporté l'équipe de recherche dans les Actes de la National Academy of Sciences USA .

" Nous considérons généralement les microbes comme des organismes unicellulaires [qui] font chacun leur propre travail ", explique George O'Toole, microbiologiste au Dartmouth College, qui étudie les structures bactériennes appelées biofilms. En réalité, les bactéries survivent souvent en travaillant ensemble. Tout comme les abeilles qui déménagent leur ruche, les colonies de bactéries à la recherche d’un habitat permanent se déplacent souvent sous forme d’unités collectives appelées essaims.

Ces essaims peuvent mieux résister à l’exposition aux antibiotiques en raison de leur densité cellulaire élevée, ce qui les rend particulièrement intéressants pour les microbiologistes tels que Souvik Bhattacharyya de l’Université du Texas à Austin. Il étudiait le comportement d’essaimage d’ E. coli lorsqu’il a observé ce qu’il appelle des " modèles de colonies étranges " qu’il n’avait jamais vus auparavant. En isolant des bactéries individuelles, lui et ses collègues ont découvert que les cellules se comportaient différemment en fonction de leur expérience passée. Les cellules bactériennes des colonies qui avaient déjà essaimé étaient plus enclines à essaimer à nouveau que celles qui ne l'avaient pas fait, et leur progéniture a emboîté le pas pendant au moins quatre générations, soit environ deux heures.

En modifiant le génome d'E. coli , les scientifiques ont découvert que cette capacité repose sur deux gènes qui contrôlent ensemble l'absorption et la régulation du fer. Les cellules présentant de faibles niveaux de cet important nutriment bactérien semblaient prédisposées à former des essaims mobiles. Les chercheurs soupçonnent que ces essaims pourraient alors rechercher de nouveaux emplacements présentant des niveaux de fer idéaux, explique Bhattacharyya.

Des recherches antérieures ont montré que certaines bactéries peuvent se souvenir et transmettre à leur progéniture des détails de leur environnement physique, tels que l'existence d'une surface stable, explique O'Toole, mais cette étude suggère que les bactéries peuvent également se souvenir de la présence de nutriments. Les bactéries, dont certaines se reproduisent plusieurs fois par heure, utilisent ces détails pour déterminer l'adéquation à long terme d'un emplacement et peuvent même s'installer ensemble dans des biofilms, qui sont plus permanents.

Les microbes autres que E. coli se souviennent probablement aussi de l'exposition au fer, dit O'Toole. " Je serais vraiment choqué si [ces résultats] ne tenaient pas également dans d'autres bugs." Il espère que les recherches futures examineront au niveau cellulaire comment les bactéries traduisent la détection du fer en différents comportements.

Étant donné que les bactéries sont plus difficiles à tuer lorsqu’elles forment des structures plus grandes, comprendre pourquoi elles le font pourrait éventuellement conduire à de nouvelles approches pour lutter contre les infections tenaces. Cette recherche offre l'opportunité de développer de nouveaux traitements contre les infections, dit O'Toole, d'autant plus cruciale que les antibiotiques deviennent de moins en moins efficaces pour tuer ces microbes,



 

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com/, Allison Parshall, 29 JANVIER 2024

[ atavismes ] [ adaptation ] [ transgénérationnel ] [ procaryotes ]

 

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