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végétaux

De la végétation pointait sous le container. Achillée millefeuille, marguerites, plantain. Quand ce village avait été bâti, on avait creusé et compressé le sol. Avant de l’asphalter. Mais les plantes n’en avaient que faire. Elles transperçaient toutes les couches. Elles tiraient parti de la moindre fissure, du moindre trou, et aspiraient tous les nutriments qu’elles trouvaient dans le gravier comme si elles n’avaient jamais entendu parler de défaite.

Auteur: Juhani Karila

Info: La Pêche au petit brochet

[ inarrêtables ] [ nature ] [ irrésistible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Les mères cherchaient leurs enfants du regard, mues par un sentiment qu'elles ne pouvaient pas nommer. Les femmes prenaient la main de leurs amoureux. Les rayons de soleil transperçaient , comme toujours, les arbres - les saules endormis, le vent chaud qui soufflait sur les couvertures de pique-nique -, mais l'ambiance ordinaire était perturbée par le chemin que traçaient les filles dans le monde normal. Aussi racées et inconscientes que les requins qui fendent les flots.

Auteur: Cline Emma

Info: The Girls

[ puissantes ] [ mamans ]

 

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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

aube

Le jour se levait, triste et froid, mur mouvant de lumière grise qui sortait du nord-est et semblait, au lieu de se fondre en vapeurs humides, se désagréger en atomes ténus et vénéneux, comme de la poussière, précipitant moins une humidité qu'une substance voisine de l'huile légère, incomplètement congelée. Quand Dilsey, ayant ouvert la porte de sa case, apparut sur le seuil, elle eut l'impression que des aiguilles lui transperçaient la chair latéralement. Elle portait un chapeau de paille noire, perché sur son madras, et, sur une robe de soir violette, une cape en velours lie de vin, bordée d'une fourrure anonyme et pelée. Elle resta un moment sur le seuil, son visage creux insondable levé vers le temps, et une main décharnée, plate et flasque comme un ventre de poisson, puis elle écarta sa cape et examina son corsage. 

Auteur: Faulkner William

Info: Le bruit et la fureur, 8 avril 1928. in Oeuvres romanesques - La Pléiade 01

[ personnage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

concert

Tout en sirotant un verre de whisky, j'ai écouté jouer Kaoru. Le public se limitait à quatre personnes. Ainsi, c'était toujours dans ce genre de salle, devant trois ou quatre spectateurs, que Kaoru se produisait. Les notes transperçaient le plafond noir avant de s’immobiliser, puis déchirant de nouveau le silence, elles retombaient. Les sons qui refusaient toute mélodie, un par un, se cognaient contre les murs et le plafond, au milieu de soubresauts, et à peine avaient-ils heurtés mon épiderme que de nouveau ils enflaient solitairement, avant de se désagréger. La musique de Kaoru était absolument sèche et sans ralentissement aucun. Malgré cela, elle avait de la densité. Une mousse de métal… Je ne sais pas pourquoi, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer un thalle de lichen se développant au fond de mon oreille. Mycélium aux filaments entrelacés comme un écheveau qui brillait avec un éclat froid.

Auteur: Inaba Mayumi

Info: La valse sans fin

[ intimiste ] [ analogie ] [ réverbération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel