Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0334s

vie

Chacun est seul sur le cœur de la terre
 transpercé d’un rayon de soleil
 et soudain le soir.

Auteur: Quasimodo Salvatore

Info:

[ brièveté ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Celui qui juge l'amour des autres n'en a point en son coeur, car, puisque son essence est une épée, toute son âme en serait transpercée.

Auteur: Frisco Sonia

Info: Les Nouvellaires

[ évaluation ] [ calculateurs ]

 

Commentaires: 0

compassion

Restent les chasses, à raison de deux par jours pendant cinq jours : elles furent splendides, personne ne le nie ; mais quel plaisir peut éprouver un homme cultivé à voir un pauvre diable déchiré par un fauve puissant, ou un magnifique animal transpercé d'un épieux ?

Auteur: Cicéron

Info: Correspondance 3, p. 29

[ historique ] [ empathie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

étoiles filantes

En France […], on note 65 impacts [de météorites] au cours de l’histoire, le dernier remonterait à la nuit du 12 au 13 juillet 2011, lorsqu’un fragment d’un bolide observé en Bretagne a transpercé le toit d’une remise à Draveil. Un autre fragment tomba, lui, sur le toit d’un pavillon voisin habité, cela ne s’invente pas, par M. et Mme Comette, causant quelques dégâts au passage parmi les tuiles.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 76

[ recension ] [ comète ] [ synchronicité ] [ anecdote comique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

art pictural

C’est pourquoi tant de peintres ont dit que les choses les regardent et André Marchand après Klee : "Dans une forêt, j’ai senti à plusieurs reprises que ce n’était pas moi qui regardais la forêt. J’ai senti, certains jours, que c’étaient les arbres qui me regardaient, qui me parlaient… Je crois que le peintre doit être transpercé par l’univers et non vouloir le transpercer…J’attends d’être intérieurement submergé, enseveli. Je peins peut-être pour surgir."

Auteur: Merleau-Ponty Maurice

Info: L'oeil et l'esprit

[ création ] [ unicité ] [ inspiration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cadavre

Tandis qu’il était assis, seul, auprès de la dépouille dans la pénombre transpercée par la lueur tremblotante d’une bougie, Pearl remarqua que le bout de sa langue pointait entre ses lèvres. Alors qu’il se penchait au-dessus d’elle pour la remettre en place, il nota un imperceptible mouvement. Mon Dieu ! songea-t-il, le cœur s’emballant soudain, se pourrait-il qu’elle soit encore vivante ? "Seigneur Jésus", commença-t-il à psalmodier juste avant qu’un ver solitaire, pas plus large que l’annulaire et pas plus épais que quelques feuilles de papier, ne s’avance de plusieurs centimètres hors de la bouche de sa femme.

Auteur: Pollock Donald Ray

Info: Une mort qui en vaut la peine

[ surprise ] [ ténia ]

 

Commentaires: 0

poème

Tes traitz (Soleil) de leur vive pointure
Ne sont les raiz qui ont frappé mes yeux,
Autre Soleil de lustre gracieux
Trasse entour moy plus riche couverture.

Rien ne me sert la nuitale peinture
Que faict la Lune aprez son frere aux cieux
Car le brandon de l'Astre precieux
Qui m'éclaircit, est l'honneur de nature

Quand sa clairté qui doucement m'attrait
M'a transpercé de son plus luisant traict,
Je ne crain point mes passions funebres,

Mais quand me poingt son ennuieuse nuit
En clair mi jour, tout ce que veoi me nuit,
Et les splendeurs ne me sont que ténèbres.

Auteur: Le Caron Loÿs

Info:

[ déclaration d'amour ]

 

Commentaires: 0

émerveillement

On vit, aveuglés par nos préoccupations sans rien remarquer autour et, tout à coup, par une belle journée d'automne où chaque buisson se distingue nettement sur la rive opposée et où les nuages frais ne font quasiment pas d'ombre, quelque chose se met en mouvement. Et s'unissent en un souffle clair le sourire d'une fille, les mots précieux de tiotia Nadia, une musique qui remonte l'Ienissei et, une fois que ce vent doux nous a transpercé l'âme, tout disparaît. Ce sont pourtant ces quelques instants qui vont par la suite guider nos vies, comme des amers* sur le fleuve immense.

Auteur: Tarkovski Mikhaïl

Info: Le temps gelé. *point de repère fixe et identifiable sans ambiguïté utilisé pour la navigation maritime.

[ harmonie ] [ beauté ] [ synchronisation ] [ mémoire sélective ] [ balise ]

 

Commentaires: 0

désespoir

Peu d'êtres auront été à ce point imprégnés, transpercés jusqu'aux os par le néant absolu de toute aspiration humaine. L'univers n'est qu'un furtif arrangement de particules élémentaires. Une figure de transition vers le chaos. Qui finira par l'emporter. La race humaine disparaîtra. D'autres races apparaîtront, et disparaîtront à leur tour. Les cieux seront glaciaux et vides, traversés par la faible lumière d'étoiles à demi mortes. Qui, elles aussi, disparaîtront. Tout disparaîtra. Et les actions humaines sont aussi libres et dénuées de sens que les libres mouvements des particules élémentaires. Le bien, le mal, la morale, les sentiments ? Pures "fictions victoriennes". Seul l'égoïsme existe. Froid, inentamé et rayonnant.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: H. P. Lovecraft : Contre le monde, contre la vie, p 18

[ existence ] [ perdu ]

 

Commentaires: 0

détrempées

Les vêtements mouillés des deux femmes imprégnaient la pièce d'une odeur triste et mélancolique, où se mêlaient les feuilles tombées, les ornières boueuses et la brume enveloppante. L'humidité qui persistait autour de leur corps semblait, par une attraction irrésistible, appeler à travers la petite fenêtre la grande masse mouvante de la pluie.

Les charbons rougeoyants dans l'âtre perdaient de leur chaleur et la lueur rose que reflétait la bibliothèque encombrée s'atténua. Le démon bleu de la flamme qui dansait comme un papillon endiablé au sommet des charbons faiblit et mourut. Un grand visage aveugle et fluide s'écrasait contre la vitre - l'informe visage gris de la pluie. On eût dit qu'un bras fantomatique, ondoyant et obscur, glacé comme celui d'un cadavre, tâtonnait pour s'agripper à ces deux silhouettes ruisselantes, comme si, transpercées par l'eau, elles n'appartenaient pas à la chaude intimité humaine mais aux champs noyés du dehors.

Auteur: Powys John Cowper

Info: Givre et sang

[ suintantes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste