Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 5
Temps de recherche: 0.0286s

réminiscence

Ils me transpercent encore - les yeux que le serpent a laissé dans l'herbe !

Auteur: Takayama Kyoshi

Info: Haiku, p.28, nrf, Poésie/Gallimard, 2002

 

Commentaires: 0

langage

Les mots peuvent ressembler aux rayons X : si l'on s'en sert convenablement, ils transpercent n'importe quoi.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Le Meilleur des mondes

[ arme ]

 

Commentaires: 0

caverne

La cavité entière est couverte de cristaux magnifiques, épais bâtons translucides et pointus dont les faces planes réfléchissent la lumière. Certains sont des bouquets fragiles, s'élancent en corolles dans toutes les directions, dessinant de petits soleils minéraux. D'autres sont larges comme des troncs centenaires, épées monumentales abandonnées par un géant oublié. Ils surgissent du sol ou des murs, s'élèvent, s'enchevêtrent en un maillage imposant, bloquent le passage, saillent ou tombent en diagonale, s'arrêtent au milieu du vide, pointant leur dard minéral aussi aiguisé qu'une lame, s'adossent aux parois au transpercent le plafond, parés de mille facettes scintillantes dès lors que la lumière les frôle. Nous ne savons pas où donner de la tête.

Auteur: Pavlenko Marie

Info: La Fille-Sortilège

[ décor ]

 

Commentaires: 0

pénitencier

Je suis entré en prison aveugle (avec de vagues éclairs de lumière, non pas concernant la réalité, mais intérieurs, éclairs autogènes de l’obscurité qui la transpercent sans la dissiper) et j’en ressors les yeux bien ouverts ; j’y suis entré cajolé, gâté, j’en sors guéri des simagrées, des minauderies, des chichis ; j’y suis entré insatisfait, j’en sors en connaissant le bonheur ; j’y suis entré nerveux, irascible, sensible aux choses insignifiantes, j’en sors indifférent ; le soleil et la vie ne me disaient pas grand-chose, à présent je sais déguster la moindre lichette de pain ; je sors en admirant par-dessus tout le courage, la dignité, l’honneur, l’héroïsme ; je sors en paix : avec ceux envers lesquels je suis coupable, avec les amis, avec les ennemis, et même avec moi-même.

Auteur: Steinhardt Nicolae

Info:

[ initiatique ] [ carcéral ] [ rédempteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

histoire absurde

Cela me rappelle une blague, qui est un jeu de mots qui est faux, idiot et conçu pour apporter le plaisir en trompant l’esprit. Il était une fois des marins, plus qu’un mais moins que beaucoup, et leurs noms étaient Jown Yeux-proches et Jawn Petit-pied. Ils se dandinaient ensemble comme les oiseaux des glaces au ventre blanc dans les airs creux près de l’océan quand là, sur le sable sec à leurs pieds, Jawn Yeux-proches voit la nourriture que tous les hommes apprécient le plus. C’est, bien sûr, le bâton sexuel bouilli d’un chien enveloppé de pain. Jawn Yeux-proches et Jawn Petit-pied ne peuvent y résister et ils fondent tête la première pour essayer de le mettre dans leurs petites bouches en forme d’anus en même temps. Mais, et c’est le meilleur moment de ma blague, il y a de douloureux crochets dans le bâton sexuel du chien qui percent leurs fines lèvres, et Jawn Yeux-proches et Jawn Petit-pied sont traienés dans l’eau. Avant qu’ils ne se noient complètement des lames transpercent leur ventre, et leurs entrailles sont arrachées. Jawn Yeux-proches, dans son dernier sursaut, dit à Jawn Petit-pied : "Eh bien, c’est le yh’naghu de ce à quoi je m’attendais". C’est la fin de ma blague. Si nous prenons plaisir à un tel jeu de mots, c’est que yh’naghu qui signifie "contraire" ressemble beaucoup eau mot yh’nak’hu, qui signifie "contraire", ressemble beaucoup eau mot yh’nak’hu, qui signifie découper et manger des hommes. Même si je ne l’ai pas compris tout de suite moi-même, si on la répète de nombreuses fois dans l’air, cela peut donner un bruit qui n’est pas volontaire et pas fortement déplaisant.

Auteur: Moore Alan

Info: Dans "Providence", tome 1

[ tordue ] [ torsion sémantique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson